HPT UAA6 CC 150918 final
b) Comparaison anatomique
Contrairement à la morphologie, l'anatomie s'intéresse à la
structure interne d'un animal, d'une plante ou d'un organe.
Tout comme les comparaisons morphologiques, les
comparaisons anatomiques montrent des ressemblances
entre des espèces différentes.
Les éléments qui composent les vertébrés sont disposés
dans chaque cas d’une certaine manière les uns par rapport
aux autres. Par exemple, chez la souris, la colonne vertébrale
se situe dans un plan de symétrie et porte la tête qui indique
l’avant de l’animal. L’ensemble de ces caractéristiques
constitue le plan d’organisation de l’individu. Certains êtres
vivants partagent ainsi le même plan d’organisation. C’est le
cas par exemple des vertébrés (souris, grenouille, truite…) ;
Ces caractéristiques anatomiques communes (qui sont donc
des faits scientifiques) permettent de mettre en évidence
l’existence d’un lien de parenté entre ces différents vertébrés.
En effet, elles ne peuvent s’expliquer qu’à la lumière de
l’évolution : une nouvelle structure anatomique apparue chez
les individus d’une espèce ancestrale est transmise aux
individus d’espèces plus récentes qui ont évolué à partir de
cette espèce ancestrale.
c) Comparaison paléontologique
L’histoire des êtres vivants est aussi étudiée par la
paléontologie, au travers des fossiles (et donc des animaux et des végétaux du passé). Un fossile est
le reste (coquille, os, dent, graine, feuilles...) ou le simple moulage d'un animal ou d'un végétal
conservé dans une roche sédimentaire. La paléontologie nous montre que le monde vivant s’est
constamment transformé depuis que la vie existe sur Terre : des animaux et des végétaux ont
disparu, d’autres sont apparus. Par exemple, l’étude des fossiles nous montre que seuls les êtres
vivants aquatiques étaient présents sur Terre au cours des 3 premiers milliards d’années.
Un autre exemple est celui de l’évolution des équidés qui a
été étudiée dans les terrains datant du tertiaire en Amérique
du Nord. Le cheval actuel apparait comme un animal très
spécialisé : sa denture est celle d’un herbivore « brouteur
d’herbe » et ses membres sont adaptés à la course. On
considère souvent « l’Eohippus » (qui vivait au début de l’ère
tertiaire et dont la taille est celle d’un chat) comme l’ancêtre
le plus éloigné du cheval actuel. Si l’Eohippus présente de
grandes différences avec le cheval actuel, on peut
cependant lui rattacher « un ensemble d’espèces fossiles »
dont les premiers différent peu de l’Eohippus et les plus
récents différent peu du cheval actuel. Certaines de ces
espèces fossiles sont des mangeurs de feuilles qui ont vécu
en même temps que des brouteurs d’herbe, certaines
espèces tridactyles ont vécu en même temps que des monodactyles.
d) Comparaison cellulaire
La comparaison de tous les êtres vivants au niveau microscopique aboutit également à une
constatation frappante : ils sont constitués de cellules dont l’organisation interne et le fonctionnement
ont des points communs (présence d’une membrane cytoplasmique, présence de cytoplasme,
Illustration du « Petit Larousse » de 1922 :
http://soutien67.free.fr/svt/animaux/zoo/vertebres/
vertebre.htm