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Collège National
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Jean-Pierre MONASSIER,
Jacques MONSEGU
Cher Confrère,
Le CNCH sera toujours à la pointe de la défense de
la cardiologie hospitalière publique. Le problème
actuel le plus aigu est celui de la démographie
médicale cardiologique publique. Le Journal O-
ciel du 07/07/2013 a publié le nombre de postes
ouverts en cardiologie à l’ENC pour les 5 prochaines
années. En 2013, le nombre d’Internes entrant dans
la lière sera de 182. En 2017, le nombre d’Internes
entrant dans la lière sera de 193, soit plus 11 postes en 5 ans, ce qui
sera loin de compenser le nombre de départs à la retraite. Le nombre
de cardiologues va donc diminuer et ceci va poser un énorme pro-
blème de démographie hospitalière dans nos établissements. Ceci
va également poser un problème d’accès aux soins en cardiologie,
notamment dans le cadre de l’urgence. Le nombre de cardiologues
va diminuer, la densité des cardiologues va également diminuer de
façon plus importante, alors que la part de la population qui a le plus
besoin de soins cardiologiques (les plus de 55 ans) augmente. Les res-
sources humaines en cardiologie se sont hyper-spécialisées, et des
bassins de population importants risquent de ne pas avoir accès à
des soins cardiologiques de qualité aussi bien hospitaliers qu’ ambu-
latoires.
On prétend que la nouvelle génération de cardiologues préfère
l’exercice salarié. Ceci relève plus ou moins de l’intoxication. En eet,
lors de leur première inscription à l’ordre des médecins, les jeunes
cardiologues sont dans un premier temps salariés car ils eectuent
dans plus de 95 % un post internat salarié (Clinicat ou Assistanat). Il
serait utile de connaître au terme du post internat, combien de nos
futurs Confrères choisissent la lière hospitalo-universitaire, la lière
hospitalière publique ou l’exercice libéral? Répondre aux besoins
de santé de la population pour des soins cardiologiques passe par
l’augmentation du numerus clausus et l’augmentation du nombre de
cardiologues entrant dans la lière.
De nombreux collègues hospitaliers s’interrogent sur le DPC. Il est
dicile de résumer dans un éditorial l’actualité du DPC. Nous revien-
drons sur cette problématique lors de nos Assises. Le CNCH fera en
sorte que les Assises 2014 soient validantes pour le DPC.
Ce trimestre a également vu naître une nouvelle usine à gaz, c’est à
dire la majoration du nombre d’ indices IPAQ sur la prise en charge
pré-hospitalière de l’infarctus du myocarde par l’HAS. Le CNCH a
alerté les diérentes autorités (SFC, CNPC, HAS…) des dicultés que
cela représente. Le temps médecin exigé par la saisie des données est
incompatible avec le bon fonctionnement de nos services. Le CNCH
n’est pas contre l’évaluation de la qualité des pratiques hospitalières,
mais cela ne peut pas se faire sans moyens. Ceci implique que l’HAS
donne des directives à nos directions hospitalières pour obtenir du
temps d’Attaché de Recherche Clinique (ou tout autre moyen) pour
saisir ces données.
Tous ces thèmes seront abordés lors de nos Assises qui se tiendront
les 21 et 22 novembre 2013 à Paris.
La présence du plus grand nombre de cardiologues du CNCH à cette
occasion témoignera de la vitalité de notre collège, seule organisa-
tion à défendre une cardiologie hospitalière de qualité.
Salutations collégiales.
Dr Simon CATTAN
Simon CATTAN
Président du CNCH
Directeur de la Publication
CNCH - CARDIO H - N°25 5