UNION CONSTITUTIONNELLE PROGRAMME ELECTORAL 25 NOVEMBRE 2011

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UNION CONSTITUTIONNELLE
PROGRAMME ELECTORAL
25 NOVEMBRE 2011
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L’union constitutionnelle lance un appel aux marocaines et aux marocains
pour qu’ils exercent pleinement et massivement le pouvoir qu’ils détiennent
de la constitution, à savoir la désignation
de ceux qui vont gouverner
pendant les 5 ans qui viennent. Le choix de la majorité parlementaire et du
gouvernement qui en sera issu est entre vos mains.
Les déficits du Maroc sont connus. Mille et un rapports nationaux et
internationaux les ont décortiqués, analysés, disséqués. Mieux encore, les
Marocains les connaissent et les vivent au quotidien, surtout les Marocains «
d’en bas. » et ceux du milieu.
Nous aussi, connaissons vos besoins et ceux de votre famille ainsi que vos
aspirations : un emploi stable, un revenu suffisant, un logement décent, une
couverture médicale, un enseignement de qualité pour vos enfants et pardessus tout, la dignité et la jouissance de tous les droits reconnus par la
constitution.
Nous avons pleinement conscience que beaucoup d’entre vous, auront à
surmonter leurs sentiments de déception, de doute et de manque de
confiance dans l’avenir. Parce qu’ils auront trop attendu l’emploi qui ne
vient pas, le mal-être du fils ou de la fille en mal de formation et de
qualification, l’égalité et la justice promises mais non réalisées. Parce qu’ils
ont été privés de la prestation publique à laquelle ils avaient droit, humiliés
par l’agent public au guichet d’une administration, bref subi dans leurs
intérêts et leur être les affres de la « Hogra ».
Par notre programme et ses différents plans d’actions, prévoyant des priorités,
ciblant des objectifs réalistes, entrevoyant des moyens de financement et des
modalités d’exécution, nous sommes déterminés à relever les défis.
Notre pays a des atouts et des points forts que la nouvelle constitution vient
de consacrer et de consolider. Nous aurons, ensemble, à la mettre en œuvre
et à redonner confiance à notre jeunesse en ayant comme priorité la bonne
gouvernance politique, économique, sociale et culturelle. En d’autres
termes, nous agirons pour que le parlement reflète
réellement vos
préoccupations, défendent vos intérêts, en contrôlant de près ce que fait le
gouvernement.
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Celui-ci
devra s’organiser autrement, mettre fin au « FASSAD », être à
l’écoute des citoyens, faire savoir ce qu’il compte faire et surtout ce qu’il fait
et en rendre régulièrement compte au pays, conformément à la constitution.
Cette dynamique, nous devrons la poursuivre dans le cadre de la lutte contre
les résistances aux changements initiés par S.M le Roi et confirmés par le
peuple Marocain par l’approbation massive de la nouvelle constitution qui
inaugure une nouvelle ère de démocratie et de prospérité.
Nous voulons, fermement, avec vous, nous engager avec résolution dans la
voie du changement et de la réforme, pour donner un nouvel élan à
l’évolution du pays.
Pour réaliser un tel projet, changer le Maroc et le transformer, nous avons
besoin d'une légitimité à travers un vote clair le 25 novembre 2011 au profit
de notre parti.
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Du diagnostic à la réforme
Comment ?
1- En considérant la lutte contre « Al Fassad » comme le chantier
numéro 1 sans lequel, toutes les réformes, dans tous les
secteurs seront biaisées et vidées de leur substance.
2- En revalorisant la pleine citoyenneté, à travers la lutte
contre la « Hogra », qui permettra aux Marocains d’exiger de
jouir de tous leurs droits prévus par la constitution. Et pour
commencer le droit à un emploi.
I- LA LUTTE CONTRE « AL FASSAD »
Nous sommes convaincus que « AL FASSAD » constitue un frein à l’édification
d’une société démocratique moderniste, et l’efficience de toutes les
politiques publiques réformistes y compris celles relatives à l’éradication de la
pauvreté, la précarité et l’exclusion.
Nous sommes convaincus que le développement humain équilibré et durable
passe par la lutte sans merci contre la corruption et la mauvaise
gouvernance.
Nous lutterons d’abord et avant tout, contre « Al Fassad » dans tous les
domaines : Politique, électorale, économique, administratif, judiciaire, sociale
….
Nous veillerons à la mise en œuvre de toutes les dispositions de la constitution
relatives à la bonne gouvernance. Les principes démocratiques et les valeurs
de transparence, de probité, d’intégrité, de reddition des comptes, prévues
par la loi, seront les axes majeurs de notre stratégie de lutte contre Al FASSAD
Sur le plan politique et électoral, nous veillerons à l’application stricte des lois
sanctionnant la corruption électorale, l’inviolabilité du scrutin et nous
veillerons à ce que les instances d’observation du déroulement des élections
exercent pleinement leurs prérogatives.
Et d’une manière générale, nous veillerons à ce que la pénalisation de la
corruption prévue par la loi soit appliquée effectivement.
Nous créerons des instances de concertation en partenariat avec les acteurs
sociaux pour, notamment, évaluer les politiques publiques et leur conformité
avec la loi.
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Nous voterons une loi organique, pour faciliter l’application du droit des
citoyens de présenter des propositions législatives en matière de lutte
contre Al Fassad.
Nous parrainerons les motions populaires et nous les traduirons en
proposition de loi tout en interpellant systématiquement le gouvernement
sur les questions de prévarication et de corruption.
Concernant la délinquance économique et financière, nous agirons pour
l’application stricte de la loi en matière de lutte contre les monopoles, les
concentrations économiques nocives, les abus de position dominantes et
toutes sortes de pratiques et de coalitions des entreprises qui portent atteinte
aux principes de la concurrence loyale.
Nous voterons une législation spécifique pour sanctionner sévèrement les
conflits d’intérêts, les délits d’initié et toutes les infractions d’ordre financière
Nous veillerons à ce que le conseil de la concurrence exerce pleinement ses
prérogatives de protection de la liberté d’entreprendre, de défense du
consommateur et la moralisation de l’activité économique.
Nous renforcerons les prérogatives de l’instance nationale de la probité et de
la lutte contre la corruption en matière de prise d’initiative, de dénonciation
de la corruption, du suivi de la mise en œuvre des politiques antiprévarication.
Nous ferons jouer à la cour des comptes son rôle constitutionnel d’une
manière optimale :
Nous agirons pour consolider son indépendance et renforcer ses missions
de contrôle de la gestion des deniers publics et de sanction les
manquements aux normes établise
Nous veillerons également à ce que la cour :
Contrôle et suit de très près l’évolution de patrimoines des ministres, des
parlementaires, des élus régionaux et d’autres responsables publics qui
y sont soumis ,sur le fondement des déclarations qu’il auraient faites.
Active les missions des cours régionales des comptes par rapport à la
gestion des collectivités territoriales
LUTTE CONTRE AL FASSAD AU SEIN DES SERVICES PUBLICS ;
Considérant l’importance qu’accorde les marocains au fonctionnement
régulier et transparent des services publics, nous agirons pour que les
principes constitutionnels de l’égal accès des citoyens aux prestations des
services publics, de transparence, de responsabilité et de reddition des
comptes, deviennent une réalité quotidienne.
Nous sommes déterminés à sanctionner toutes les formes de délinquance liée
à l’activité de l’administration, des organismes publics, des collectivités
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territoriales et qui concernent notamment les marchés publics et d’une
manière générale, la gestion de l’argent public.
Notre vigilance sera permanente pour que les agents publics exercent
leurs missions dans le respect de la loi, de la probité et de l’intégrité, et
que les doléances des citoyens soient prises en compte.
C’est pourquoi, nous participerons activement à l’élaboration de la
charte publique prévue par la constitution pour qu’elle intègre toutes les
règles de bonne gouvernance indispensables à un bon fonctionnement
de l’administration et des collectivités territoriales.
Nous renforcerons l’indépendance des instances de bonne gouvernance
et de régulation et nous en créerons d’autres, à chaque fois que le
besoin s’en fait sentir, tout en mettant les informations des rapports
produits par ces instances, à la disposition de la presse et de l’opinion
publique.
LUTTE CONTRE LE FASSAD JUDICIAIRE
Les citoyens se plaignent souvent de la corruption au sein du monde
judiciaire et de l’interventionnisme extérieur qui porte atteinte à
l’indépendance de la justice.
C’est pourquoi, notre action future sera également concentrée sur la lutte
contre Al Fassad au sein de la magistrature :
Nous veillerons à ce que les dispositions constitutionnelles en matière
judiciaire relatives à la prévention de Al FASSAD, deviennent une réalité
palpable, notamment les principes de :
l’indépendance de la justice,
l’inamovibilité des magistrats,
l’interdiction des interventions directs et indirects des pouvoirs
législatif, exécutif, économique, médiatique, et autres… dans les
affaires et dossiers qui sont soumis aux juges, l’équité et l’égalité
devant la justice aussi bien au niveau du déroulement du procès que
du jugement, la sanction
des magistrats en cas de faute
professionnelle,
l’application
du
principe
de
présomption
d’innocence……
PREVENTION D’AL FASSAD
Nous privilégierons la sensibilisation, et l’éducation à la citoyenneté, ainsi
promouvrons des programmes pédagogiques qui inculquent les concepts et
principes d'intégrité.
Nous aiderons les acteurs de la société civile et les différents supports
d’information et de communication à diffuser les principes de l’éthique à
dénoncer la corruption, à mener des enquêtes et à transmettre les
informations de manière objective et responsable sur la corruption.
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Nous encouragerons les Marocains victimes de corruption, à dénoncer, dans
le cadre de la protection accordée par la loi, tous les actes de corruption
Nous intégrerons les politiques de lutte contre la corruption dans
stratégies de prévention du crime et de réforme de la justice pénale
nos
Nous inciterons les acteurs économiques à participer à la prévention de la
corruption, en prenant des initiatives de mise en œuvre des dispositifs antivulnérabilité à la corruption dans le secteur privé, en particulier par rapport
aux marchés publics.
Nous nous engagerons dans la coopération internationale, notamment dans
le cadre de la convention des Nations Unies contre la corruption, afin de
bénéficier des bonnes pratiques et du savoir- faire dans la lutte contre la
corruption et la criminalité financière transfrontalière utilisant bien souvent les
nouvelles technologies de l’information et de la communication.
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II- Le Maroc pour tous… L’Hogra contre personne
Nous considérons la lutte contre « l’Hogra » comme une action transversale,
globale qui traverse aussi bien la société que les différentes actions de l’Etat,
des Administrations, des Régions, des communes, des établissements publics,
des entreprisses privées, des associations, bref toutes les entités qui se
positionnent dans tous les espaces de la vie publique et qui fonctionnent au
nom du service public..
La lutte contre la « Hogra » traverse également tout notre programme, car la
dignité, outre qu’elle suppose la jouissance, sans concession, de tous les droits
de l’homme dans leurs différentes expressions, et de toutes les libertés et
droits reconnus par la constitution, elle implique de bénéfier des droits
concrets : un emploi valorisant, un revenu suffisant, un logement de dignité,
un accès aux soins pour soi et pour sa famille, la protection sociale contre les
différents risques de la vie.
Mais avant tout, nous voulons protéger les citoyens contre le Guichet
Administratif qui personnifie la bureaucratie d’interface, lointaine, souvent
méprisante, et qui n’a pas intégré le concept de service public, c'est-à-dire
le fait d’être d’abord au service du public et non l’inverse.
Au fond, nous travaillerons, avec force, dans le sens d’une revalorisation de
la vraie citoyenneté dans toute sa plénitude.
C’est pourquoi, nous mettrons en place des mécanismes à même de
garantir la dignité pour les plus démunis. Nous ne tolérerons pas que la lutte
contre la pauvreté signifie, auprès d’un quelconque intervenant, «lutter»
contre les pauvres.
Mais Nous considérons que la première parade contre l’ Hogra, c’est un
emploi et un revenu décent. Ce qui suppose un certain nombre de mesures
globales préalables.
Les enjeux fondamentaux, les défis et les mesures de
base
III
Nous allons nous atteler à édifier une société réellement moderne bâtie sur les
principes de liberté, de responsabilité et d’égalité des chance le tout dans le
cadre de notre projet social- libéral.
Une fois au gouvernement nous sommes déterminés à prendre les
mesures suivantes :
a. En prenant appui sur la nouvelle constitution et les nouvelles
configurations institutionnelles à laquelle elle donne naissance,
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b. En Engageant un processus de réformes capables de favoriser le
changement.
c. En développant un Etat de droit fort et juste
d. En réhabilitant l’activité politique, en garantissant son
indépendance et la débarrassant de tous les archaïsmes
e. En œuvrant à l’émergence d’une citoyenneté positive prête à
assumer ses responsabilités dans le cadre de la régionalisation
avancée
f. En étant à l’écoute de la jeunesse et en lui ouvrant les portes de
la participation et de l’action
g. En travaillant à égalité et cote à cote avec les femmes qui
doivent occuper la place et bénéficier du statut qu’elles méritent
dans la société.
Nous adopterons un référentiel fondé sur le triptyque : Enjeu – Défi - Action
Suivant le modèle : 1 Enjeu, 5 Défis et 25 Actions
1- Une croissance forte et durable : 6 à 7%
2- Le plein emploi
3- Une forte cohésion sociale
4- L’adaptation aux enjeux de la compétition internationale
5- La Régionalisation avancée
1 enjeu
5 Défis
25 Mesures
1. le déficit budgétaire <= 3%PIB.
2. le taux d’épargne nationale de 35 % du
PIB
1- Une
Croissance
forte et
durable : 6 à
7%
1- Des équilibres
macroéconomiques
3. Le taux d’investissement de 38 % du PIB.
en adéquation avec
4. Le taux d'endettement de 60 % du PIB
la stratégie de
croissance
5. Une inflation maîtrisée autour de 1,5%
2- Modernisation et
diversification des
infrastructures
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6. Une amélioration nette de la demande
intérieure
1. Augmenter le rythme de réalisation des
constructions des routes rurales pour plus
de désenclavement (20 à 25 Projets) et
rattachement des douars au réseau
routier national pour réduire la distance
moyenne qui mène en ville à moins de 50
km et les routes défectueuses à moins de
30 Km
2. Habilitation de 10 villes et 10 projets
touristiques dans les zones montagneuses
3. Extension et diversification des
infrastructures de transport :
* Extension du réseau autoroutier et
réduction des tarifs des autoroutes
* Renforcement et diversification du
réseau ferroviaire
* Construction de nouveaux ports
multifonctionnels et Amélioration des
rendements des infrastructures portuaires
des ports existants et renforcement de
leurs capacités.
* Diversification et promotion des activités
des aéroports
* Généralisation de l'expérience du
TRAMWAY pour l'amélioration du transport
urbain
4. Généralisation de l'électrification rurale
5. Généralisation de l'assainissement et de
l'eau potable
1. Amélioration de la productivité :
consolider le programme de 10000
ingénieurs et multiplier les PFI (Plateforme
d'investissement)
2. Plan Marshal pour la mise à niveau des
entreprises en concertation avec les
acteurs économiques et leurs institutions
3- Un système
productif compétitif représentatives
3. Vulgarisation des normes
internationales de compétitivité
4. Création d'un observatoire national de
la compétitivité
5. Création d'un fonds national de soutien
à la compétitivité
1. Développer un programme ANTI4- Une bonne
FASSAD politique économique et
gouvernance
judiciaire par :
* L'éducation ANTI-FASSAD
Juridique et
*
le contrôle
Economique
* La sanction des MOUFSSIDINES
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5- Une politique
sectorielle
rigoureuse
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2. Faire valoir l'Etat de droit fondé sur la
transparence, l'égalité des chances en
matière de doits et d'obligations
3.
Mettre à niveau périodiquement le
droit de l’investissement et de l’entreprise
et promouvoir la spécialisation des
magistrats
4. Renforcer la banque de données sur la
législation et la jurisprudence marocaine,
en faciliter l'accès et développer
l’échange d’informations avec nos
partenaires
5.
Développer
la
coopération
internationale en matière d’informatique
juridique et judiciaire avec les pays
partenaires, en particulier à travers la
constitution d’experts nationaux de haut
niveau
1. Secteur industriel:
Donner la priorité aux secteurs industriels
suivants : la haute technologie ;
l’économie immatérielle l’ ; Informatique ;
l’ électrique et l’électronique ; l’
aéronautique ; la chimie l’industrie
manufacturielle le bâtiment, l’industrie
hôtelière et touristique
2.
Les
métiers
de
l'offshoring
:
* Un plan de mise à profit des réseaux de
partenariat résultant de l'ouverture de
notre économie fondée sur l'écoute et la
traduction
des
signaux
de
l'environnement en projets réalisables
* Mise à jour permanente du répertoire
des métiers de l'offshoring
3. L'agriculture :
* Activer le programme Maroc-vert
* Continuer le programme
d'autosuffisance et développer l'agroindustrie
* Soutenir l’agriculture familiale
4. l'artisanat :
* Une stratégie innovante fondée sur le
respect de l'identité marocaine et son
ouverture sur les cultures.
* Développement et Mise en en place de
programmes de formation professionnelle
dédiés à l'artisanat, décliné par zone
selon les spécificités et couvrant tous les
domaines : du business plan à
l'exploration et le marketing et les
techniques managériales modernes et
innovantes
5-TPE et secteur informel : Création d'une
structure chargée de formaliser l'informel,
partant d'un recensement quantitatif et
qualitatif conduisant à une cartographie
du secteur,
faisant ressortir les
particularités pouvant servir de vecteurs
de transformation
Offrir
comme
prime
d’intégration :
fiscalité modeste ; prise en charge
pendant 5ans de la comptabilité à travers
un réseau de comptables agrées, sessions
de formation au management.
12
1 enjeu
2- Plein
emploi
5 Défis
25 Mesures
1- Adéquation
Système Educatif Système productif
1. Refonte du système éducatif:
Reforme des approches et des programmes
pédagogiques à la lumière des expériences
internationales, en insistant sur :
* les acquis fondamentaux : Savoir lire et
Compter,
* la connaissance des langues étrangères
* le développement de la personnalité
fondée sur la prise d'initiative
* le développement de l'esprit critique et
l'ouverture d'esprit
Rénovation des écoles et de leurs
équipements fondamentaux, surtout au
niveau des zones rurales et centres ruraux qui
souffrent d’un manque d’ équipements en :
* Eaux et Electricité, * Sanitaires …
tout en prenant en considération les
orientations stratégiques en matière de
planification urbaine pour assurer la
convergence des programmes et des
actions
Mise en place d'un plan Marshall pour
exterminer l'analphabétisme et ce, en
faisant tarir les sources qui continuent de l’
alimenter ; arreter toute déperdition scolaire
au niveau de l'enseignement fondamental.
2. l'enseignement préscolaire : Introduction
des programmes d'orientation et de stages
professionnels au stade de l'enseignement
fondamental, permettant aux jeunes de
s'orienter très tôt vers des formations
professionnelles et donc des métiers
correspondants à leur vocation et leur
prédisposition
3. l'enseignement fondamental :
Renforcement de la sélection et de la
formation des instituteurs, du primaire que
nous considérons étant la phase
déterminante de l'apprentissage des jeunes.
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4. l'enseignement supérieur:
* Promotion et développement du cadre
universitaire (le respect minutieux des normes
des cahiers de charges) pour assurer
l'amélioration de l'environnement de la vie
estudiantine.
* Redéploiement des ressources universitaires
en réduisant les formations à faible capacité
d'insertion professionnelle
* Multiplication des formations
professionnelles au niveau du supérieur avec
obligation de stages dans des entreprises et
5. la formation professionnelle:
Développer des centres de formation en
partenariat entre le secteur privé et les
institutions représentatives: CCIS - CGEM
AMITH - GPBM …etc.
1- Modernisation des systèmes de gestion
des entreprises avec comme objectif
l’amélioration de la compétitivité
2. Encouragement des entreprises à forte
valeur ajoutée et les entreprises innovantes
3. Encourager le partenariat Secteur
productif- secteur éducatif et renforcer les
mécanismes de valorisation de la propriété
2- Modernisation du intellectuelle
système productif 4. Mise en œuvre d'un plan de rénovation
des équipements et des technologies à
faible productivité : exonération des réserves
réinvesties dans ce sens par rapport à
l’impôt des sociétés
(
5. Mise en œuvre d'un plan de mise à niveau
des ressources technologiques, matérielles,
financières et humaines
1. Promouvoir la culture d'entreprise surtout
chez les jeunes pour faire d'elle un levier de
mobilisation des compétences et de
croissance économique au lieu de la
considérer comme un dernier refuge contre
le chômage.
3- Culture de
l'entrepreneuriat de 2. Encrage de la culture d'entreprise chez les
jeunes à travers son insertion dans les
l'innovation et la
programmes de formation
compétence
3. Promotion et encouragement des
expériences réussies, et faire l'éloge de
l'entreprise comme outil de succès
4. Création de pôles d'excellence dans les
établissements de formation personnel et de
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notoriété professionnelle
4- Valorisation des
niches d'emploi
5- Mobilité des
compétences
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5. Organisation des salons de l'innovation et
de la propriété intellectuelle et industrielle
1. L'agriculture fournit toujours une quantité
importante d'emplois
* La mise en œuvre d'un programme de
sensibilisation sur les techniques modernes
pour la création de plus d'emplois de
qualité
* La rénovation des centre d'orientation et
de formation des agriculteurs par rapport
aux nouvelles techniques et procédés
d'amélioration de la productivité et de
maitrise des couts
2. Développement d'un vaste programme
d'accompagnement des TPE et des unités
informelles pour les conduire vers une
meilleure gestion et vers la formalisation et
l’intégration à l’économie formelle
3. Création de laboratoires publics ou sous
contrôle de l'Etat pour le traitement des
plantes médicinales
4. Création d'un organisme de suivi et de
contrôle de la culture des plantes
médicinales, et ce, en collaboration avec les
laboratoires spécialisés ( Fixation des quotas,
contrôle de l'exportation)
5. Création d'un observatoire chargé de la
cartographie des métiers et des niches
d'emplois surtout dans les nouveaux métiers
1. Développer le système des contrats à
durée déterminée
2. Mise en place de programmes spécifiques
de formation pour la requalification et
l'acquisition de nouvelles compétences au
profit des ressources sortant de CDD et
Conservation des acquis en fin de CDD :
ancienneté et autres avantages
3. Création d'un fonds national de prise en
charge des périodes creuses pour les
bénéficiaires de CDD
4. Mise à disposition de l'administration pour
la réalisation des services publics des
bénéficiaires de CDD en pose.
5-instauration d’un service civique de 2 ans
auprès des collectivités territoriales,
rémunéré par moitié par l’Etat
1 enjeu
5 Défis
25 Mesures
1- Egalité des
chances
3- Forte
Cohésion
sociale au
moyen d’une
politique
sociale
audacieuse
2- Un système
fiscal
cohérent,
juste et
équitable
1. Créer une structure ad hoc provisoire
chargée de mettre fin à l'économie rentière
et accompagner l’accès des intéresses à
l'économie de marché
2. Renforcer les organismes de lutte contre la
corruption et les doter de moyens matériels
et humains
3. Transformer les programmes d'assistance
et
de
soutien
en
programmes
d'accompagnement pour l'autonomie
4. Faire bénéficier
progressivement la
protection sociale aux non actifs : Etudiants,
chômeurs, handicapés,
et personnes
marginalisés
5.
Mettre
en
œuvre
un
système
d'indemnisation pour perte d'emploi
1. Cohérent : équilibre entre la fiscalité
directe et indirecte ; réduction de la TVA à
18% au lieu de 20%
2. Juste : Fondée sur la capacité contributive
réelle ( alléger l’ impôt sur les revenus
salariaux et mieux imposer les hauts revenus)
3. Equitable : une répartition objective de la
charge fiscale notamment par
l’élargissement de l'assiette fiscale
4. Productif : qui permet d'améliorer les
finances de l'Etat mais sans surimposition
5. un contrôle fiscal efficace qui sauvegarde
les droits du contribuable
1. Un système de rémunération fondée sur la
productivité
2. Une redistribution des revenus fondée sur
la sécurité sociale et l’impôt.
3. Une cartographie des investissements
3- Une répartition
fondée sur l'équilibre régional
équitable des
richesses de 4. Un système de contribution salariale
fondée sur la solidarité et la capacité
la nation
5. Un plan d'extermination de l'économie
rentière
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1. Développer la culture du service public en
tant que droit
2. Cultiver le principe de l'administration au
service des citoyens
3. Généraliser les plans de formation
cycliques obligatoires à tous les niveaux des
4- Un service public services publics
de qualité et
accessible à tous
4. Développer des programmes spécifiques
sur le service public en tant que facteur de
cohésion sociale au niveau de l'ENA, l'école
des cadres et tous les Etablissements de
formation dédiés aux services publics
5. Mise en place d'une structure nationale
d'évaluation de la qualité et de l'accessibilité
au service public
5- La justice pour
tous
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1. Etendre les prérogatives du Conseil
Supérieur de la Magistrature à tout ce qui
concerne le fonctionnement des juridictions
au quotidien et le comportement des
magistrats par rapport à la déontologie.
3. Former des juges de qualité et en nombre
suffisant avec des spécialisations qui
couvrent tous les domaines de la vie privée,
publique,
professionnelle
et
socioéconomique et promouvoir la spécialisation
des magistrats au sein de chaque tribunal
pour améliorer le rendement des juridictions.
4. Former les auxiliaires de justice pour
accompagner
la
modernisation
de
l’Administration judiciaire et faciliter l’accès
à l’information juridique et judiciaire et
rationnaliser la planification du traitement
des dossiers en tenant compte
de la
spécialisation des juges
5. Développer la coopération internationale
en matière d'échange d'information et
d'expérience
1 enjeu
5 Défis
25 Mesures
1. Un programme prioritaire pour la
réalisation de la mise en place des structures
fonctionnelles de la région
2. Réalisation des plans régionaux de
développement en cohérence avec la
vision et la stratégie nationale
2- Edification
intelligente de 3. Elaboration de systèmes de finances
régionales fondés sur les spécificités
la région
productives régionales
fondée sur la
cohésion et la 4. Créer un ministère des collectivités
territoriales qui veillera, notamment sur la
viabilité.
coordination et la convergence des
politiques et des programmes régionaux.
5. Développer de nouvelles ressources de
financement en adéquation avec les
spécificités régionales;
1. Développer des programmes régionaux
ANTI-FASSAD en les adaptant à la spécificité
du FASSAD régional (grille de régulation,
de redressement et sanctions adaptées), en
activant les cours régionales des comptes
4Régionalisation
avancée
2- Une gouvernance
régionale fondée sur
la solidarité,
l'autonomie et
l'égalité des
chances
2. Développer un système de gouvernance
ancré dans la région
3. Créer des représentations régionales de
toutes instances chargées de veiller sur la
bonne gouvernance
4. Créer un organisme d'évaluation de
l'expérience régionale, l'intégration des
acteurs régionaux et leurs contributions à la
viabilité de la région
5. Développer une stratégie de réseautages
des régions pour l'échange national et
international d'expériences et la création
d'externalités.
1- Développer les structures nécessaires
3- Un service public pour servir le citoyen chez lui et généraliser
l'enseignement préscolaire
régional de
* gain de temps
proximité
* économie de frais de déplacement
* possibilité de suivi
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2. Développer des programmes de
formation adaptés aux services publics
régionaux
3. Généraliser les services d'orientation des
citoyens :lignes vertes gratuites
4 Garantir une vraie gratuité des services
publics( Santé - - justice….) par la lutte
contre la corruption
5. Créer des instances régionales de
doléances de citoyens
1. Mettre en place un observatoire national
décliné en observatoires régionaux chargé
du suivi sectoriel
2. Création de laboratoires spécialisés en
Recherches Développement sectoriels en
partenariats avec les Universités et les
4- Un territoire
centres spécialisés et les collectivités
intelligent, productif, territoriales régionales
dynamique et
3. Mettre en place des observatoires
valorisant ses
régionaux pour le développement des
ressources
territoriales régionaux
4. Développer l'attractivité régionale en
renforçant les vecteurs spécifiques et
valorisation des ressources régionales
5. Mise en œuvre d'un plan de convergence
des programmes
1. Développer les flux interrégionaux dans le
cadre d'un réseautage fondé sur la création
et l'enrichissement des territoires régionaux,
la spécialisation régionale et le
développement des externalités
2. Une dynamique commerciale pour
rehausser la compétitivité de la destination
et des produits de la région;
5- Un territoire
3. Une dynamique industrielle et financière
pour rendre attractif l'investissement à travers
ouvert sur son
une meilleure rentabilité et ce, en orientant
environnement
l'épargne nationale et internationale par
toute une série de mesures innovantes vers
les entreprises de la région
4. Une dynamique concurrentielle autour de
5 axes majeurs : “le produit”, “le prix”, “la
fiscalité”, “ la promotion”, “le foncier” et la
“professionnalisation des métiers”. Pour
rendre plus attractive la région
19
5. Une dynamique institutionnelle ayant pour
objectif principal la restructuration radicale et
rapide, d'une part, des organes d'intervention
étatiques, et d'autre part, du secteur privé,
permettant la mise à profit des externalités
1 enjeu
5- Forte
adaptation
aux enjeux
de la
compétition
internationale
5 Défis
25 Mesures
1- Mise à niveau des entreprises
exportatrices surtout pour les aligner aux
rangs des standards internationaux
2. Création de structures de formation avec
des programmes de qualité internationale
1- Habilitation du dédiés aux entreprises exportatrices
3. Encouragement du partenariat
système
interuniversitaire entre le Maroc et les pays
productif :
partenaires : Formation à double
entreprise et
diplômassions pour les branches de
ressources
l'offshoring et les métiers internationaux
matérielles et
4. Rénovation du parc technologique et
immatérielles industriel pour répondre aux exigences
internationales en matière de coût et de
qualité
5. Renforcement du système de protection
de la propriété intellectuelle pour préserver
les droits des acteurs innovants
1. S'aligner sur les normes internationales de
protection des doits de l'homme
2- Un système de
gouvernance aux
normes
internationales.
3- Une ouverture
attentive sur le
marché mondial.
20
2. Renforcer l'arsenal juridique existant pour
garantir la transparence de l'administration
publique, surtout en matière d'investissement
et de marchés publics
3. Renforcer l'arsenal juridique en matière de
comptabilité et de contrôle des finances
publiques
4. Mise à niveau comptable et financière
des entreprises marocaines pour assurer leur
crédibilité international
5. Faire valoir la loi pour tous pour améliorer
l'attractivité de notre économie
1. Respecter le parallélisme des formes en
matière de réduction ou abolition des droits
de douanes pour ne pas avantager l'offre
extérieure.
2. Elimination des obstacles tarifaires et non
tarifaires (administratifs et techniques), dont
la réduction devrait être prioritaire et
développer des instruments novateurs
favorisant l'offre intérieure
3. Mettre en place une politique commerciale
agressive en faveur des produits marocains
4. Développer l'immunité de la demande
interne par la culture de la citoyenneté et la
solidarité
5. Faire valoir les clauses de la nation la plus
favorisée et le lobbying international en
faveur du produit Maroc
1- Stimuler la demande intérieure par des
apports d’investissements étrangers, les
envois des ouvriers résidants à l’extérieur du
pays et les recettes du tourisme.
2. Amélioration du dispositif
d’accompagnement et d’encadrement des
entreprises exportatrices via les incitations,
les garanties ou l’appui à la certification et à
la normalisation
4- Une
compétitivité forte et 3. Dynamisation du marché de capitaux
pour améliorer les conditions financières des
attractive de
entreprises
l’économie.
4. S’appuyer davantage sur les échanges
des marchés mondiaux, à accélérer les
transformations économiques pour produire
des produits à forte valeur ajoutée et plus
diversifiés.
5. Développer les compétences nécessaires
pour améliorer la productivité et développer
l'avantage relatif de l'économie marocaine
1. Mettre en place des mécanismes de
renforcement des capacités managériales
des entrepreneurs marocains et vulgarisation
des managements réussis auprès des
entreprises
2. Créer une Banque de données des
pratiques managériales à forte valeur
ajoutée;
5- Un management 3. Systématisation du dialogue et de la
moderne et
consultation autour des politiques
commerciales ; dans le cadre de réseaux
innovant des
des acteurs de l'exportation
entreprises
4. le développement des exportations par
une mise en œuvre plus avancée de la
stratégie Maroc Export plus et le
renforcement des capacités de
l’Etablissement public Maroc Export (Centre
de promotion des exportations) ;
5. Suivi et évaluation systématique des
politiques commerciales ;
21
PROPOSITIONS INNOVANTES
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
ACTION 1 :
Rapprochement des villes : distance
Renforcer
la
moyenne 56 km
stratégie
des Elargir le réseau routier
grands chantiers : Entretien des routes
Renforcer le programme de
désenclavement
Habilitation des villes montagneuses
Réalisation de projets touristiques
dans les zones montagneuses
Renforcement de l’industrie
énergétique
ACTION 2 :
Des
mesures
pour
raviver
la
Renforcer la
croissance dès l’été 2012.
compétitivité et
Une nouvelle politique industrielle
l’attractivité de
pour
rendre
cette
croissance
notre économie
durable.
L’annulation de dépenses fiscales
injustes et inutiles voire néfastes pour
l’économie.
Réforme du régime fiscal.
Ramener la masse salariale à 10% du
PIB.
Rationaliser
les
subventions
à
l’énergie.
Remplacer
les
subventions
alimentaires par un soutien ciblé en
faveur des groupes vulnérables.
Introduire une budgétisation basée
sur les résultats à l’intérieur du cadre
des dépenses à moyen terme.
22
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
ACTION 3 :
1) Nous
éliminerons
les
obstacles
Ouverture sur le
tarifaires et non tarifaires (administratifs
marché mondial.
et techniques), dont la réduction
pour doubler les
devrait être prioritaire.
exportations
2) Nous mettrons en place
un
(hors tourisme et
mécanisme d’évaluation systémique
phosphates) en
de la politique commerciale ;
2015 et les tripler 3) Nous pratiquerons, la systématisation
en 2018.
du dialogue et de la consultation
autour de la politique commerciale ;
le développement des exportations
par une mise en œuvre plus avancée
de la stratégie Maroc Export plus et le
renforcement des capacités de
l’Etablissement public Maroc Export
(Centre
de
promotion
des
exportations) ;
4) Nous
améliorerons
le
dispositif
d’accompagnement
et
d’encadrement
des
entreprises
exportatrices via les incitations, les
garanties ou l’appui à la certification
et à la normalisation.
a. Créer chaque année 200 entreprises,
b. soient 2000 entreprises exportatrices
en plus à l’horizon 2018.
5) Couplée avec
les
autres plans
sectoriels, Emergence, Maroc vert,
halieutis, artisanat, Offshoring, cette
stratégie
doit
booster
l’offre
exportable.
ACTION 4 :
Créer un Fonds public
Renforcer le
d’investissement décliné en fonds
dispositif de
régionaux en co-pilotage avec les
financement
Régions pour : anticiper, mettre en
réseau, reconvertir et soutenir les PME
et les PMI
23
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
ACTION 5 :
1) Rétablir l’Etat dans son rôle, par :
Le Maroc pour
a. Une large représentation dans le
tous : La «bonne
territoire :
Un
Etat
vraiment
gouvernance = le
«déconcentré».
«pouvoir juste».
b. Une gouvernance basée sur la
complémentarité Etat / RégionsCollectivités locales
c. Un service public sans faille, et le
traitement
instantané
des
réclamations
administratives
et
médiatiques.
d. La Convergence des programmes
publics au service des collectivités
2) Impliquer tous les acteurs pour une
gouvernance participative :
a. Intégration, dans
les grandes
décisions : l’Etat, les Régions, les
Collectivités Locales et la Société
Civile.
b. Rationalisation
des
dépenses
publiques, en évitant les doublants,
et en renforçant le rôle de «levier
financier» de l’Etat dans tous les
projets sociaux.
c. L’élévation de l’éthique au rang de
loi contraignante, pour éliminer les
passe-droits,
les
situations
de
monopole économique, et garantir
un
libéralisme
économique
et
politique à effet social immédiat.
d. L’émergence
«assistée»
des
nouvelles élites, particulièrement
parmi les jeunes.
3) Systématiser l’évaluation et le contrôle
continu :
a. Le suivi informatisé et fiable des
dépenses
b. L’instauration d’une société civile juge
et partie.
24
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES A DISCUTER ET A VALIDER
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
c. La
communication
et
transparence sur les résultats
d. Le renforcement des rôles
instances de contrôle et
régulation
25
OBSERVATIONS
la
des
de
26
IV Booster L’emploi
Nous appliquerons un Plan d’actions qui tourne autours de quatre axes
fondamentaux :
1. la facilitation de l’acte entreprendre;
2. la poursuite des stratégies sectorielles;
3. l’encouragement particulier d’investissements créateurs d’emplois pour
insérer les diplômés universitaires;
4. le développement du pouvoir d’achat par l’émergence d’une
importante classe moyenne;
PROPOSITIONS INNOVANTES
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
1- L’amélioration du Renforcement de la crédibilité des
instruments de payement :
climat des
chèque, traite, … etc.
affaires et la
Mise en place d'une assurance
facilitation de
mutuelle contre les risques
l’acte
d'impayés pour stimuler les
d’entreprendre
relations commerciales fondées
sur les transactions à crédit.
Encourager la multiplication des
centres d'arbitrage par des aides
logistiques matérielles et
financières (Locaux, personnel …)
Encourager les magistrats à la
retraite à intégrer les centres
d'arbitrage commercial
notamment en leur assurant une
qualification ad-hoc à la charge
de l’Etat en partenariat avec les
acteurs Economiques
institutionnels : CGEM, CCIM ....
Initier un programme d'amnistie
juridique et fiscale favorisant la
structuration du secteur informel
27
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES
TYPE D’ACTIONS
2- La poursuite des
stratégies
sectorielles
MODALITES
Mettre en place un observatoire
national chargé du suivi sectoriel
en partenariat avec les structures
représentatives des milieux
d’affaires (Conf. Doc
Régionalisation)
Création de laboratoires
spécialisés en Recherches
Développement sectoriels en
partenariat avec les Universités et
les centres spécialisés et les
collectivités territoriales (Conf. Doc
Régionalisation)
Identifier les ressources territoriales
et les mobiliser en faveur du
développement sectoriel (Conf.
Doc Régionalisation)
Adapter les aides aux entreprises
exportatrices en fonction de leurs
dynamismes (Ch. D’Aff.).
Développer des centres de
formations spécialisées dans les
métiers mondiaux du Maroc
(Offshoring …)
Encourager le rapatriement des
compétences marocaines en
haute technologie par une
batterie d’aides au retour : facilités
d’accès au logement, au crédit …
Prise charges par l’Etat des grands
chantiers nécessaires au
développement sectoriel
Encourager les acteurs locaux à
concevoir des stratégies
sectorielles ad-hoc
28
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
3- L’encouragement
Assortir les conditions d'accès à
certains avantages par le
particulier
maintien d'un degré capitalistique
d’investissements
C/V en faveur de l'emploi
créateurs d’emplois
Mettre en place des incubateurs
par rapport aux
d'entreprises à forte valeur
investissements
ajoutée
capitalistiques et/ou
Mettre en place un système
le ciblage de
d'encouragement au profit des
secteurs et d’activités
collectivités territoriales, des
créateurs d’emplois
associations professionnelles et
qualifiés de haut
des coopératives fondé sur la
niveau pour insérer
capacité innovatrice en matière
les diplômés
de création d'entreprises à forte
universitaires;
valeur ajoutée
Mobiliser les laboratoires et centres
de recherches universitaires pour
la création d'incubateurs
d'entreprises : Prime de
recrutement et prime d'insertion
Concevoir une bourse de projet
au profit d'universitaires en phase
terminale porteurs de projets sous
parrainage d'acteurs
professionnels
Développer la sous-traitance de
Recherche Développement et
Recherche Opérationnelle en
partenariat avec les entreprises et
leurs représentants
socioprofessionnels.
Concevoir des espaces publics
pour l'exposition, la concrétisation
et la commercialisation des
produits de la recherche et de la
propriété intellectuelle (Brevets,
marques et droits similaires)
29
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES
TYPE D’ACTIONS
4- Développement
du pouvoir d’achat
par l’émergence
d’une importante
classe moyenne
MODALITES
Mettre en place des mesures
incitatives à la création de
richesses et consolider la position
de la PME principal vivier la classe
moyenne,
Alléger l’impôt sur les revenus des
tranches favorisant la création de
la classe moyenne
Encourager les professions
libérales et faciliter l’accès au
crédit
Favoriser la structuration du
secteur informel
30
OBSERVATIONS
Actions d’accompagnement :
Coordination entre les instances agissant dans le domaine de l'emploi
Renforcement des capacités pour le maintien des emplois
Mise en place d'un réseau de protection social
Renforcement des capacités des acteurs créateurs d’emplois
Amélioration des relations professionnelles dans le domaine de l'emploi
Renforcement des programmes de proximité
Renforcement des moyens de communication et de sensibilisation
Mise en place d'une stratégie sectorielle d'insertion de la femme
Renforcent des relations partenariales avec les pays frères et amis
Suivi opérationnelle des programmes d'emploi mis en place
Suivi et évaluation financière des programmes d'emploi mis en place
Suivi et évaluation de la mobilité de la main d'œuvre dans le privé
veille stratégique sur le marché du travail : Offre et Demande
Suivi et évaluation du potentiel d'emploi dans le secteur privé
Prolongation du programmer IDMAJ
Exploitation des résultats de l'évaluation des programmes de promotion de
l'emploi
Prendre en considération les expériences réussies de certains pays : Tunisie,
Turquie, Irlande, Espagne …
Exonération fiscale et Sociale
Programmes de qualification pour l'emploi : ceux qui sont à la recherche de
l'emploi
Subvention de l'auto-emploi
Elargissement de la protection sociale au profit des bénéficiaires du
programme IDMAJ
Mise en œuvre d'un système d'indemnisation pour perte d'emploi
Contrôle des agences d'emploi en matière de respect du droit de travail
Suivi et Contrôle des travailleurs étrangers au Maroc
LES NICHES DE CROISSANCE ET D’EMPLOI
Nous développerons les niches d’emplois dans:
La PME
La TPE
L’Artisanat
Le secteur informel
31
•
Nous accompagnerons les PME au service de la croissance, de
l’investissement et de l’emploi car les PME représentent un poids
majeur dans le tissu économique du Royaume :
)
95 % du tissu productif national
50 % des emplois privés
30 % des exportations
40% des investissements privés
10 % de la valeur ajoutée
Nous soutiendrons aussi la TPE qui est la principale unité économique(par
rapport au Grandes Entreprises et aux PME.
I- Notre plan d’action : PME TPE et Secteur informel
PROPOSITIONS INNOVANTES A DISCUTER ET A VALIDER
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
1- Du
côté
de Consolider les mesures d’accompagnement
de la PME
l’administration
Développer de nouvelles mesures adaptées
à la nature des acteurs clés de notre
économie : TPE et secteur informel
Créer des organismes spéciaux dédiés à la
PME – PMI- TPE et Secteur informel
Développer les instruments adéquats pour la
formalisation
de
l’informel
instituant
l’obligation de transparence et de bonne
gouvernance que doivent observées les PME
– PMI- TPE et Secteur informel, désireux
d’accéder
aux
mécanismes
d’accompagnement
Mettre en place d’ un observatoire de la
PME-PMI – TPE et du secteur informel pour
combler le déficit global en termes
d’information et de données sectorielles sur
les potentialités d’investissement et de
développement de chaque région
Mener des études au niveau des régions pour
en identifier les besoins réels et les vrais
problèmes et obstacles notamment le taux
de sinistralité des PME et la disponibilité des
32
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES A DISCUTER ET A VALIDER
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
locaux ainsi que les contraintes de
procédures administratives
Mobiliser les ressources universitaires pour la
création de licences professionnelles dédiées
à la PME-PMI et TPE : option finance et
gestion
Renforcer
les
instruments
juridiques
permettant de tenir informé par écrit les
entrepreneurs des PME-PMI et TPE des
décisions de refus d’octroi de crédit
conformément à la convention de 2005
entre le GPBM et l’ex Fédération des PME
Les Réseaux des intervenants Régionaux pour
la Modernisation des Entreprises chargés de
conseil et d’orientation des entreprises au
niveau régional notamment l’assistance
fournie aux entreprises souhaitant bénéficier
des produits IMTIYAZ et MOUSSANADA.
Adapter les produits de garantie et de
cofinancement de la CCG dédiés aux PMEPMI et TPE
Renforcer la communication sur les produits
de garantie et de cofinancement de la
CCG, ainsi que les produits d’investissement
dédiés aux MRE qui n’en sont pas
suffisamment informés,
Renforcer la communication sur les produits
alternatifs et sur le médiateur bancaire.
Réduire les délais de réponse aux différentes
demandes de crédit, qui restent longs malgré
les efforts de régionalisation consentis par
certaines banques qui ont créé des centres
d’affaires dédiés aux entreprises
Renforcer le réseau des relais régionaux au
niveau de tous les intervenants pour
l’accompagnement des PME
Mettre en place un référentiel commun pour
les garanties demandées par les banques qui
sont jugées excessives malgré l’intervention,
dans certains cas de la CCG
Fixer clairement les conditions de recours aux
garanties CCG pour limier les abus des
banquiers qui cherchent à dissuader les
opérateurs
Mettre en place des mesures de contrôle des
délais impartis pour les banques en matière
33
OBSERVATIONS
PROPOSITIONS INNOVANTES A DISCUTER ET A VALIDER
TYPE D’ACTIONS
MODALITES
de notation des PME candidates aux
programmes IMTIYAZ et MOUSSANADA pour
en assurer le respect
Développer des produits adaptés et des
mécanismes de financement propres au PME
– PMI- TPE et Secteur informel pour
accompagner
leur
modernisation
compétitive
2- Du côté des
institutions
financières
3- Du côté des
opérateurs
PME-PMI-TPE et
secteur
informel
Créer des instruments adaptés à la TPE pour
l’intégrer dans le circuit économique et
financier
Innover en matière de produits destinés aux
TPE dont les besoins et les potentiels au
niveau régional sont très importants
Mise en place d’un guide pour l’investisseur
RME
Programmer un développement harmonieux
et efficient des implantations bancaires à
travers le Royaume avec des cellules
régionales dédiées aux PME et aux TPE, avec
plus de décentralisation de la décision
créer un fonds ou un mécanisme pour couvrir
les besoins en trésorerie des PME en attente
du règlement des créances par leurs
débiteurs et ce, dans le cadre des marchés
publics.
Insuffisance de la transparence
Faiblesse de la gouvernance et de la gestion
Insuffisance quant à la connaissance du
marché
et
absence
de
recherches
d’opportunités innovantes et productives de
projets viables
Afin de pouvoir accéder aux différents
mécanismes d’accompagnement et de
soutien, les PME/PMI et TPE seront invitées à
améliorer :
•
leurs transparences,
•
leurs gouvernances et leur gestion,
•
leurs connaissances du marché et,
• leurs compétences en matière de
recherche d’opportunités innovantes et
productives dans leurs régions respectives.
34
OBSERVATIONS
II- L’artisanat : nécessité d’une rénovation.
L’artisanat représente 20% de la population active du Maroc. Les deux tiers
des emplois se concentrent en milieu urbain tandis que l’artisanat à fort
contenu culturel représente 16% de l’emploi total du secteur.
Le secteur de l’artisanat emploie plus de 2millions de personnes, se compose
d’un peu plus de 300 PME, dont les 2/3 ont un CA inférieur à 1million de DHS.
Quatre volets guideront notre action :
1- Le premier concerne l’expression de l’enracinement dans la culture et
dans l’art marocain, exprimant l’un des aspects de la civilisation marocaine;
2- Le deuxième est économico-social, puisqu’il fait vivre plus de 6 millions de
personnes et qu’il fait partie des activités importantes du pays.
3- Le troisième est commercial, sans lequel l’artisanat ne peut vivre.
4- Le quatrième volet est technique, il est relatif aux processus et aux
modalités de fabrication des produits artisanaux.
:
PROPOSITIONS INNOVANTES
YPE D’ACTIONS
MODALITES
1. La consolidation de Mise en œuvre de la démarche
la modernisation et
Qualité que l’on propagera au sein du
de la technisation
monde de l’artisanat,.
plus poussée de la nous renforcerons le soutien aux
production
artisans en matière d’organisation et
artisanale, tout en
de logistique,
préservant l’emploi Nous soutiendrons La Fédération des
et sans que
Entreprises de l’Artisanat (FEA),), pour
l’artisanat perd son
coordonner les visions de tous les
âme.
acteurs, et ce, en partenariat avec les
chambres d’artisanat, les maisons de
l’artisan et le ministère de tutelle.
35
OBSERVATIONS
2. L’aide commerciale Mise en oeuvre d’un plan de formation
pour l’exploration et
en marketing en faveur des entreprises
le développement
de l’artisanat
du marché
La promotion du commerce équitable
marocain de
qui
constitue
une
démarche
l’artisanat sous la
alternative
pour
atteindre
le
Label Marocain
développement durable
La levée des obstacles, qui pèsent sur
ce secteur vital, relatifs au travail, à la
formation, et à la commercialisation.
Nous lutterons contre l’emploi des
enfants
dans
des
conditions
d’esclavage
Nous ferons de ce secteur un pôle
économique substantiel, qui assure,
non seulement des revenus et une
stabilité de l’emploi, mais qui consolide
les traditions marocaines et garantit la
pérennité
de
la
personnalité
marocaine
à
l’heure
d’une
mondialisation
standardisante
rampante.
V L’Agriculture et le développement rural
Le constat:
Fixant près de 50% de la population du Maroc, l’agriculture est le principal
pourvoyeur d’emplois (43 % contre 12 % pour l’industrie ; 78% de l’ emploi
rural contre 6% pour l’industrie
Politique à suivre.
Mettre en œuvre
une approche
globale où l’agriculture sera
considérée comme une source d’emplois, un mode de gestion des
ressources naturelles et un facteur de dynamisation de l’aménagement
du territoire et du développement rural.
Adopter
une politique
de transition vers une économie rurale
diversifiée et une agriculture plurielle progressive. Ce plan doit s’inscrire
dans l’ouverture et la libéralisation, mais il doit se donner les moyens
d’encadrer les risques qui en résulteraient.
Rendre la croissance agricole compatible avec les ressources dont
dispose le pays et, compatible avec la préservation des conditions
environnementales. D’où la nécessité d’une gestion rationnelle et
36
optimale des ressources.
Et d’abord, une politique de gestion
volontariste de la demande, notamment de l’eau agricole.
Rééquilibrer sur le long-terme le déficit de la balance alimentaire et
sécuriser au maximum en améliorant la capacité des nouveaux acteurs
du secteur à faire face aux aléas naturels et du marché et, en mettant en
œuvre les innovations institutionnelles qui se signalent pour affronter les
défis de l’eau
Adopter une politique conforme aux enjeux du développement durable
et de développement territorial mieux raisonnés sur 15-20 en adaptant
l’irrigation aux exigences d’une agriculture productive, compétitive et
soucieuse de l’environnement.
Adopter une
politique
d’aménagement du territoire et de
développement rural permettant de soutenir les régions en difficulté, de
réduire les écarts avec la ville, de valoriser le potentiel rural, d’assurer une
meilleure affectation et gestion des ressources et de promouvoir
l’innovation et la diversification de l’économie rurale.
Soutenir les zones difficiles du bour défavorable, l’agriculture
oasissienne, de montagne et les parcours qui le justifient et, développer
une agriculture et un élevage de gestion territoriale responsabilisé.
Développer les contrats à long terme pour l’achat et le financement
des céréales importées. Diversifier les sources d’approvisionnement et
mettre en place des mécanismes permettant de prémunir le
consommateur marocain des fluctuations des cours mondiaux.
Valoriser
la diversité
la qualité, et promouvoir la production
territoriale. Il s’agit de tirer profit de la demande croissante en produits
typiques et biologiques pour valoriser la diversité et créer des plus
values compétitives
Tirer profit de l’ouverture (partielle) pour procéder à l’évolution des
structures d’exploitations et des spécialisations et par des gains de
productivité, mais aussi de qualité pour satisfaire les exigences de la
distribution, des consommateurs et des marchés à l’export.
Accélérer la mise en œuvre du plan vert et notamment pour ce qui est
de l’agriculture familiale
37
VI Le tourisme : priorité économique nationale
Nous partageons le choix national de la priorité stratégique du tourisme. Ses
effets positifs sur l'emploi et la croissance, ainsi que les effets d'entraînement
sur les autres secteurs de l'économie sont un fait indéniable.
Malheureusement les prévisions de la vision 2010 n’ont pas été atteintes et
nous en avons pris acte
D’où la Vision 2020 pour corriger les insuffisances de 2010 et apporter du
nouveau:
Une démarche stratégique de valorisation des atouts naturels, culturels et
humains de notre pays
pour un tourisme authentique, propre et
responsable afin de hisser le Maroc en 2020 parmi les 20 premières
destinations touristiques mondiales.
Ce qui implique des produits de nouvelle génération, la qualité, et surtout
l’adhésion active des populations moyennant une part des retombées et
des bénéfices du tourisme.
Offre culturelle, offre balnéaire, offre Nature, animation, construction de 200
000 nouveaux lits, doublement de notre part de marché, 1 million de touristes
provenant des marchés émergents, triplement des voyages domestiques,
telles sont les principales ambitions de la Vision 2020.
Nous ne pouvons qu’adhérer à ces ambitions dès l’instant où 470 000 emplois
directs seront créés sur la période 2011-2020 consacrant le tourisme comme
deuxième secteur économique du pays.
Nous agirons pour que les instances nationale de pilotage public-privérégion, les futures Agences du Développement Touristique (ADT), les
Conseils Régionaux du Tourisme (CRT) et les Conseils Provinciaux du
Tourisme (CPT), soient efficients et performants, soumises à un contrôle
démocratique et financier transparent.
Nous mettrons en pratique une Stratégie de promotion et
commercialisation adaptée, avec des outils rénovés dont L’ONMT.
de
Nous dégagerons les Budgets de promotion nécessaires pour vendre
l’attractivité régionale, et mettrons en place une stratégie Internet plus
intelligente.
Nous remettrons à plat la nature et les modalités de la formation des
jeunes destinés à travailler dans le tourisme de nouvelle génération.
38
Nous favoriserons l’émergence de PME performantes dans tous les métiers
du tourisme capables d’offrir des prestations aux standards
internationaux.
Les mesures que nous engagerons :
Nous encouragerons l’Innovation et la Compétitivité Touristique
Nous créerons 2 dynamique fondamentales :
La première : une dynamique financière pour impliquer davantage
le secteur bancaire dans les projets touristiques et pour rendre
attractif l'investissement de l'épargne nationale et internationale dans
ceux-ci
Nous constituerons également un Fonds national pour le Développement
Touristique régionale(FNTR) qui prendra des participations, dans des projets
de nouvelle génération.
La deuxième : Une dynamique concurrentielle autour de 5 axes
majeurs : “le produit”, “le prix”, “la fiscalité”, “ la promotion”, “le
foncier” et la “professionnalisation des métiers”.
Nous mettrons en place un Dispositif de surveillance et de contrôle de
la qualité, en y introduisant notamment une étoile verte au niveau du
classement
Nous pratiquerons une politique d’amélioration du rapport qualité/prix
de la destination Maroc,
Nous améliorerons l’opérationnalisation de la Libéralisation des
transports aériens dans le cadre du respect d’un cahier des charges
qui respecte la qualité et la sécurité du système de transport aérien au
Maroc;
Nous agirons pour favoriser l’augmentation
d'acheminement des flux touristiques par la RAM,
de
la
capacité
L’action sur la Fiscalité (incitation orientation), sur la Politique foncière et
sur l’aménagement de stations balnéaires intégrées figurera parmi nos
préoccupations majeures.
Nous développerons le tourisme intérieur dans le respect des gouts et
traditions des familles.
Nous accorderons au tourisme rural une importance particulière,
notamment en tant que source d’emplois par la mise en place
d’agents développeurs pour assurer l’assistance technique
39
VII Développement propre : condition du
développement durable
1- Etat des lieux de l’environnement au Maroc
L’air de nos villes est fortement pollué
Les décharges publiques sauvages regroupent des ordures ménagères,
des déchets hospitaliers, des déchets industriels ; D’où les dangers
pour les nappes d’eau, et la santé publique.
De grands espaces forestiers sont détruits chaque année (La
biodiversité, les sols, le littoral, subissent plusieurs contraintes
Très forte pression sur les ressources naturelles en raison de l’explosion
démographique, de l’urbanisation accélérée
Cela coute aux Marocains :13 milliards de DH par an, soit 3,7% du produit
intérieur brut (PIB).
2- Des textes de lois mais pas appliqués
En promulguant des textes de lois sur l’eau,( 1995), sur la mise en valeur de
l’environnement(2003), sur les études d’impact (2003), sur la lutte contre la
pollution de l’air( 2003), sur la gestion des déchets et leur élimination ( 2006) ,
le tout couronné par la charte de l’environnement, la mise sur pied
d’observatoires de l’environnement et la reconnaissance constitutionnelle
en faveur des citoyens de la jouissance des droits à l’accès à l’eau et à un
environnement sain (2011), notre pays s’est doté , en principe des outils
juridiques nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de développement
durable.
Pour nous, ses axes en sont clairs : respect des droits et les devoirs de chacun,
promotion de la formation, de l’éducation et de la prévention des jeunes
générations, participation de tous à la protection de l’environnement,
obligations pour les pouvoirs publics d’intégrer les préoccupations
environnementales dans toutes les politiques publiques, obligations pour le
secteur privé, notamment industriel d’observer tous ces textes, sous peine de
la mise en jeu de la responsabilité des dommages causés à l’environnement
et l’application du principe du pollueur-payeur.
Nous nous félicitons de l’adoption du Plan Solaire Marocain (OUARZAZATE
BOUJDOUR….). C’est une initiative majeure pour favoriser le développement
des énergies renouvelables et permettre, au Maroc en 2020, d’installer une
puissance électrique en énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique)
au niveau de 42% du parc.
Cette démarche ambitieuse de notre pays témoigne de son engagement
dans la lutte contre le changement climatique
40
Cependant nous déplorons le fait que la plupart de ces instruments n’ont
pas servi à grand-chose :les atteintes à l’environnement persistent et
s’aggravent.
L’alternative : notre Plan d’action de développement durable
Notre plan procède d’une stratégie
qui fait de la protection de
l’environnement une préoccupation majeure et un objectif central de notre
projet de développement socio–économique.
Nous augmenterons les ressources du fonds national de
l’environnement afin d’accélérer la mise à niveau du tissu productif et
de financer les programmes de conservation de l’environnement.
Nous lutterons plus efficacement contre la pollution de l’air, en
renforçant les programmes de suivi de la pollution dans nos principales
villes et en développant les moyens des stations de surveillance de la
qualité de l’air,
Nous inciterons, fiscalement et financièrement, les actions et les
projets qui intègrent le paramètre environnemental—
Nous ferons du Plan d’action national pour l’environnement du
Maroc (PANE), un outil efficace de réduction des déchets,
d’amélioration de la qualité de l’air, de réduction de la pollution
atmosphérique, de protection et de préservation des sols et du littoral.
La prévention et la lutte contre les effets des catastrophes
naturelles
Nous sommes conscients que notre pays n’est pas bien outillé pour protéger
les personnes et des biens en cas de catastrophe naturelle.
Les victimes, souvent de conditions modestes, restent livrées à leur propre sort,
une fois passés les premiers secours (la catastrophe de la vallée de l’ourika,
les inondations du gharb).
C’est pourquoi notre politique
d’aménagement du territoire et de
l’environnement, prendra en compte les risques naturels majeurs tels que les
tremblements de terre… et les crues des oueds.
Nous mettrons en œuvre un programme cohérent de protection civile, contre
les risques naturels et à cet effet, nous nous déclinons les mesures suivantes :
Etude des facteurs dynamiques et permanents déterminant le risque
naturel.
Elaboration de cartes de risques.
Mise en œuvre d’un programme d’aménagement, de prévention et de
protection contre les risques naturels.
Création d’un Institut National d’Etude et de Prévention des Risques
Naturels Majeurs (INEPRIN).
41
Création d’un fonds de lutte contre les catastrophes naturelles et
d’indemnisation des victimes.
Incitation à contracter une assurance contre les catastrophes
naturelles.
Mise sur pied, à travers le partenariat, d’un plan spécifique d’actions de
prévention et de sauvegarde contre les risques naturels en faveur des
entreprises publiques et privées, exposées plus que d’ autres aux
risques d’explosion.
Déclenchement automatique d’un plan de sauvetage d’urgence et
d’indemnisation des victimes au nom de la solidarité nationale.
VIII La fiscalité marocaine : Frein ou accélérateur de
la croissance et de l’égalité sociale.
L’UC rappelle qu’un système fiscal est efficace et équitable à partir du
moment où il remplit trois critères :
Une structure fiscale simple
Une assiette fiscale large
Des taux d’imposition faibles à modérés
Afin de remédier à une situation devenue intolérable, L’UC s’inscrit dans une
démarche réformatrice différente, de portée structurelle, à travers laquelle
on entend remettre la justice, l’équité et l’efficacité
au centre des
préoccupations fiscales.
A cet égard, on fixe deux objectifs préalables majeurs qui constituent le
cadre global de la réforme proposée :
Réhabiliter la fonction redistributive de l’impôt
Améliorer l’efficacité fiscale à travers une modulation équilibrée, réaliste
et pragmatique de la charge fiscale.
Les mesures que nous appliquerons se déclinent au niveau des 3 grands
impôts : la TVA, L’IS et L’IR.
1ère Mesure : Nous réduirons le taux de la TVA : passer de 20% à 18%
Afin de réduire la pression fiscale démesurée qui pèse surtout sur la masse
populaire des consommateurs, nous affirmons qu’il faut nécessairement
passer par une réduction drastique des exonérations de la TVA et du
taux d’imposition.
2ème mesure : La réforme de l’IR :
Nous mettrons en pratique les mesures suivantes :
la mise en application de l’impôt agricole :
42
Il est économiquement tout à fait insensé qu’un secteur qui représente plus
de 15% du PIB national ne contribue quasiment guère à l’effort fiscal national.
L’UC n’a pas l’intention de mettre à contribution les petits agriculteurs. Leur
pauvreté les met, de toute manière, sous le seuil minimal d’imposition. La
mise à contribution de l’agriculture rentable permettra au contraire de
développer et de soutenir l’agriculture de subsistance, afin de permettre aux
petits agriculteurs de mieux s’organiser et de sortir de la précarité.
Imposition adaptée des hauts revenus :
Il est essentiel d’augmenter le prélèvement fiscal sur les hauts et les très hauts
revenus, qui ne connaissent jusqu’à présent qu’une faible pression fiscale.
Pour ce faire, nous instaurerons au niveau de l’IR une tranche supérieure
destinée aux très hauts revenus
3ème mesure : Réforme de l’impôt sur les sociétés :
Nous nous engageons pour
mettre au niveau de la moyenne
internationale, à faire ,baisser le taux de l’impôt des sociétés de 30%
actuel à 25% à fur et à mesure de l’élargissement de l’assiette fiscale.
4ème mesure : Pour un contrôle fiscal juste sauvegardant tous les droits de
contestation des citoyens contribuables :
.
Le deuxième axe de la réforme que nous appliquerons, porte sur l’intégration
négocié (incitation et à émulation) du secteur informel, seul moyen d’élargir
l’assiette fiscale.
Nous appliquerons un taux spécifique de 15% aux très petites entreprises(les
TPE), compte tenu de leurs capacités contributives limitées et de la précarité
de leurs activités et des marchés sur lesquels elles opèrent.
Cette réduction sera accompagnée par la mise en œuvre d’un plan de mise
à niveau juridique et commerciale.
43
IX La politique sociale.
Nous avons toujours affirmé que le libéralisme social signifie une politique
sociale avancée.
La protection des droits des salariés et notamment des smigards
Considérant la baisse du pouvoir d’achat des salariés du secteur productif et
de la modestie des salaires, notamment ceux des smigards, nous sommes
déterminés à valoriser périodiquement et ce en fonction de la productivité
des entreprises, les rémunérations des travailleurs.
Nous saluons les dernières augmentations, (600 DHS pour les fonctionnaires et
15% de plus pour le SMIG) ainsi que l’égalisation du SMIG et du SMAG dans
les trois ans qui viennent.
Néanmoins, d’autres droits des salariés doivent être sauvegardés et
consolidés. C’est pourquoi, nous veillerons à l’application stricte du code de
travail en matière d’hygiène, de santé et de sécurité, en matière d’égalité
des salaires entre les hommes et les femmes et en matière d’indemnisation à
la suite des licenciements .
•
Nous agirons pour que les conditions de travail des ouvriers agricoles
soient améliorés et leur droit à une couverture sociale assuré.
•
Nous exigerons que les patrons déclarent tous les salariés qui sont à leur
service et qu’ils payent la totalité des cotisations à la sécurité sociale.
•
Nous agirons pour que les salariés licenciés et en chômage de longue
durée puissent bénéficier pendant au moins 24 mois d’une indemnité de
chômage de dignité et d’un accompagnement en matière de
formation et de réinsertion dans le monde du travail.
A ce titre, nous instituerons une vraie caisse de chômage à la fin de la
prochaine législature et nous encouragerons la formation continue des
salariés et le congé formation en faveur des employés et des fonctionnaires.
Pour renforcer le pouvoir d’achat du salarié, nous diminuerons la pression
fiscale sur les petits salaires.
Enfin, nous prendrons les mesures nécessaires, pour protéger la liberté
syndicale et voterons une loi sur l’organisation et le déroulement de la grève
dans les entreprises.
Nous encouragerons les négociations collectives et le dialogue permanent
entre les entrepreneurs et les salariés.
Nous améliorerons les conditions d’exercices des inspecteurs du travail et
nous ouvrerons largement le recrutement aux femmes.
44
Nous veillerons à ce que les jugements en faveur des salariés soient
véritablement exécutés.
•
•
•
Nous consoliderons les structures du dialogue social et favoriserons les
négociations collectives
Nous défendrons les libertés syndicales et l’application du droit social
A) La lutte contre la pauvreté.
Notre stratégie est assise sur quatre piliers.
1er Pilier : Réduire la marginalisation et l’exclusion en développant une
politique d’intégration sociale et en accélérant une croissance inclusive.
2ème Pilier : Eradiquer l’analphabétisme et accélérer la scolarisation des
enfants en âge d’aller à l’école.
3ème Pilier : Rendre plus équitable l’accès aux services sociaux et à la
santé.
4èmePilier : Investir dans les zones rurales et dans sa population rurale pour
qu’en fin de compte, la majorité puisse quitter le secteur agricole en
exerçant des emplois comparables à ceux des zones urbaines.
Nous renforcerons le cadre stratégique national de lutte contre la pauvreté
en consolidant les actions permettant d’atteindre les objectifs du Millénaire
pour le développement (OMD) que le Maroc a adopté, comme tous les Etats
membres des Nations Unies en 2000.
Enfin, nous négocierons avec les bailleurs de fonds et les organismes
internationaux la consolidation de leur contribution au développement des
compétences des ONG en matière de renforcement de leurs capacités à en
matière sociale.
Nous développerons davantage des Activités Génératrices de Revenu (AGR)
en facilitant l’accès au microcrédit et en l’accompagnant par un appui
technico-économique
Nous renforcerons les politiques de redistribution des revenus afin de réduire
les inégalités et l’exclusion.
1- Nous créerons une structure ad-hoc pour soutenir et accompagner les
porteurs de projet AGA.
2- Nous Renforcerons la décentralisation en matière de lutte contre la
pauvreté et soutenir la participation effective de la société civile.
3- Mener une action urgente pour assurer une éducation de base pour
tous les enfants, conformément à la constitution et,
construction des écoles dans les villages isolés.
45
accélérer
la
Accompagner cela par une aide monétaire conditionnelle qui vise à
donner de l’argent aux familles pauvres à condition qu’elles scolarisent
leurs enfants.
.
Nous consoliderons et appuirons ntous les programmes engagés
dans le cadre l’INDH de L’ consolider et à prendre comme exemple
Nous généraliserons l’usage de l’informatique, seul outil technique
permettant de lutter contre les fraudes et abus. Nous procéderons à la
réalisation d’accords avec d’autres administrations dans le cas des
croisements de fichiers des bénéficiaires de projets et d’actions.
B) Encourager le développement de La classe moyenne.
Nous considérons que l’avenir de la classe moyenne constitue un enjeu
capital, non seulement pour la dynamique économique mais aussi pour la
cohésion sociale.
Le chiffre de 53 % du HCP représentant la classe moyenne est contestable
et a été contesté Le revenu par famille allant de 3 500 dirhams à 5 300
dirhams
avancé par le HCP est insuffisant en tant que critère
d’appartenance à la classe moyenne.
Notre classe moyenne est donc pauvre puisque ce sont les deux extrêmes les plus riches et les plus pauvres - qui ont bénéficié le plus des politiques
de ces dernières années, pour lutter contre la pauvreté. La classe moyenne
a vu, au contraire, sa situation se dégrader. Les salaires son restés bas, et les
familles sont souvent lourdement endettées. Beaucoup de ses membres
occupent un second emploi dans le secteur informel……
L’objectif de notre action politique sera triple :
1. Faire jouer à la classe moyenne un rôle de locomotive de l’économie
et de la société ;
2. Développer une frange sociale à forte centralité symbolique
permettant de conjurer les tendances à l’éclatement que créent les
disparités ;
3. Garantir le bien être et l’intégration économique, sociale et, politique
de cette classe par une action globale et concertée couvrant
l’ensemble de la vie économique et sociale
Notre stratégie s’articule autour de trois axes : 1) Le logement ;2) la fiscalité ;
3) la revalorisation de la rémunération
46
1- Nous augmenterons l’offre de logements et nous mettons en
place de nouveaux instruments de mis en œuvre de la politique
publique en habitat en faveur de la classe moyenne;
2- Nous Réaménageons la fiscalité en faveur des classes moyennes
pour préserver et développer le pouvoir :réduction de L’IGR et de la
TVA.
3- Revaloriser la rémunération d’une frange de cette classe sociale à la
lumière de compétences acquises et du mérite de chacun.
C) Le Maroc pour tous, passe par la santé et la sécurité pour tous
a) Axe : la santé
Le secteur de la santé traverse une crise grave, matérielle certes, mais aussi
managériale et morale.
La situation est d’autant plus préoccupante que la population dépasse les
33,5 millions, dont 60%, vivent dans les villes, avec un vieillissement de la
population qui atteindra 25% en 2050, ce qui va changer la nature des
maladies et augmenter le poids financier de la protection sanitaire de cette
catégorie de citoyens
D’ores et déjà, une large couche de la population ne peut toujours pas
accéder aux soins de santé de base.
Manque de médecins, nombre insuffisant d’hôpitaux et centres de
santé,manque d’équipements dans les hôpitaux et centre de santé, surtout
en milieu rural, situation dramatique des services des urgences incapables
bien souvent d’assister une personne en danger de mort, augmentation des
frais médicaux et médicamenteux… Corruption en milieu hospitalier….
Situation d’autant plus dramatique que l accès aux soins en milieu hospitalier
privé demeure très cher et donc inaccessible pour la majorité des citoyens,
sans couverture médicale…..
Le monde rural a été totalement abandonné à son sort au point de vue
santé. Dans les campagnes, l’espérance de vie est plus courte que celle en
ville.
Pour traiter cette épineuse question, nous posons de prime abord des
principes fondamentaux en la matière, concrétisée par :
1- L’Égalité et l’Équité dans l’accès aux soins à toute la population, quel
que soit son niveau de revenu,
2- Prise en charge collective et solidaire des dépenses de la santé,
A l’UC, nous sommes convaincus qu’une homogénéisation, un partenariat
public-privé une régulation juridique et surtout une régionalisation dopée par
47
la constitution d’Agences Régionales de Santé permettront de pallier aux
insuffisances actuelles
Pour le secteur Public de santé
Nous lancerons un véritable plan Marshal dans le cadre de la solidarité
intergouvernementale et inter régionale afin de réaliser en 5 ans une
expansion forte des infrastructures et doubler la capacité litière du pays.
Nous réaliserons les objectifs suivants :
Doubler le budget du ministère de la santé publique en le faisant
passer de 7% du budget de l’Etat à 14%.
Former plus de médecins et mieux les former
Faire passer le taux de mortalité des mères de 110 pour 100000
accouchements à moins de 30.
Nous ferons voter une loi pour encourager les investissements privés dans le
secteur de la santé pour l’implantation de cliniques dans les villes moyennes
et les petites villes marocaines, voire les campagnes. L’encouragement
concernera le foncier, la fiscalité et le crédit.
Mais en parallèle, et par le moyen d’un contrat programme, nous régulerons
l’implantation des centres de soins privés, contrôlerons les prix de leurs
prestations ainsi que leur gestion technique et financière.
Cette politique aura pour objectif de réaliser un nouveau partage de rôles
dans le système de santé, notamment par la régionalisation, la
responsabilisation des acteurs
• Nous instaurerons une taxe santé auprès des professions dont
l’incidence de la profession est liée à la dégradation de la santé
Nous proposons la création de permanences d’accès aux soins de santé
d’urgence dans la plupart des petites villes marocaines, comme nous
suggérons la mise au point de programmes régionaux d’accès à la
protection et aux soins. Il s’agit ici d’améliorer la territorialisation et la
programmation des actions de santé publique et l’articulation avec les plans
provinciaux de prévention et de soins, dont nous suggérons l’élaboration, et
ce avec la participation des professions médicales du secteur privé.
Nous instituerons la coordination entre tous les acteurs de la santé
Nous donnerons la priorité à la médecine préventive, notamment en milieu
scolaire et dans le monde rural, à travers l’expansion des programmes
sanitaires de base,( vaccins, examens gynécologiques, la lutte contre les
maladies infectieuses et les épidémies, sida….).
•
• Nous constituerons des unités mobiles de santé publique (U.M.S
financés par des donateurs nationaux et internationaux) qui doivent
sillonner le monde rural pour concrétiser la politique de prévention
sanitaire
48
• Nous développerons des spécialités jusque là négligées, à savoir la
médecine du travail, la médecine du sport, la médecine des
catastrophes et la médecine d’urgence notamment pour ce qui des
accidentés de la route.
• Nous remettrons à plat le système de gouvernance du secteur de la
santé,.
• Nous intégrerons les pharmaciens dans la mise en œuvre de la
nouvelle politique de la santé, notamment en renforçant le rôle
éducateur et de sensibilisation des pharmaciens dans le cadre d’un
contrat gagnant -gagnant
•
Nous formerons des équipes sanitaires spécialisées, dotées de moyens
de transport rapides, dont les hélicoptères, pour sauver les vies
humaines à la faveur des accidents de la route.
• Nous proposons un programme d’action sanitaire spécialisé (PASS)
doté d’un personnel médical et paramédical, psychologique et social
sensibilisé à la précarité, à la psychologie des jeunes des quartiers
difficiles de la périphérie urbaine. Le dialogue avec les intéressés pourra
permettre leur participation au dépistage des IST (Infections
Sexuellement Transmissibles) et du SIDA. Un logiciel de suivi médical,
social, psychologique et administratif servira de vecteur aux
exploitations épidémiologiques.
• Nous mettrons en pratique une politique spécifique de la santé
mentale, de lutte contre la souffrance psychique notamment en
direction des jeunes en situation précaire ou d’exclusion, en particulier
en faveur des adolescents.
• Nous appliquerons une politique du médicament fondée sur les
principes de disponibilité, d’accessibilité et de veille sanitaire (bon
usage de ces produits).
• Nous encouragerons la multiplication des médicaments génériques et
nous renforcerons les missions du Laboratoire National de Contrôle des
Médicaments :
contrôle
des
normes
de
fabrication,
de
conditionnement, de circulation, de vente et de stockage des
médicaments, produits.
La protection sociale :
Toute notre politique en matière de santé et en matière sociale a pour
objectifs finaux de :
Couvrir TOUTE la population par des systèmes de couverture, AMO et
RAMED. (Cela n’est pas le cas aujourd’hui)
Couvrir TOUTES les prestations de soins, de la maternité et maladies
chroniques en passant par les infections virales. (Ce n’est pas le cas
aujourd’hui)
49
Financer l’AMO par la taxe spéciale
citée plus haut .en plus des
cotisations,
Confier la gestion de l’AMO à une structure nouvelle,)
Mettre en place des procédures de maîtrise des coûts,
b) la retraite: de la dignité
Le système au Maroc est complexe. Organisé en régime public d’une part),
mais ayant pour point commun des dysfonctionnements graves, l’ensemble
du système des retraites(CMR, RCAR, CNSS, RCAR nécessite une refonte
urgente.
Les mesures édictées par l’exécutif, telle l'insertion des caisses de retraite
internes de certaines entreprises publiques (l'ONCF, l'Office d'exploitation des
ports) au sein du Régime Collectif d'Allocations de Retraite (RCAR),
demeurent insuffisantes eu égard à l'ampleur de la problématique des
retraites.
Pour l’U.C. le deuxième système que nous préconisons, doit être fondé sur la
redistribution. Financé par l’impôt, géré par des organismes publics, il doit
permettre de verser des pensions aux personnes âgées afin de leur
sauvegarder leur dignité ou à tout le moins leur épargner la pauvreté et la
déchéance.
Le troisième système, reposant sur la liberté et la volonté, permet à ceux qui
visent une retraite plus élevée, d’épargner autant qu’ils le veulent et le
peuvent.
Financée par capitalisation intégrale sous forme de plans d'épargne
personnelle ou de régime professionnel de retraite, le taux d’épargne
obligatoire déterminera le niveau des prestations en fonction du montant des
cotisations et ce, sur la base des techniques actuariels.
Nous insistons sur la nécessité de réformer rapidement et avec le courage
nécessaire, non seulement la gestion des retraites, mais aussi la réforme
structurelle de l’ensemble du système de retraite.
D) «Le Maroc pour tous» : Commence par un logement pour chacun!
Garantir l’accès du citoyen au logement, c’est d’abord garantir la
production en nombre suffisant des logements
Les programmes annoncés sont en deçà de la demande existante dans le
social, le déficit actuel étant de près d’un million de logements.
Dix propositions pour améliorer l’accès au logement
50
1-Nous lancerons un programme, «Sarouty», lequel permettra de
produire un logement de qualité à faible coût, mais également de pouvoir
choisir son modèle de logement, son voisin et son cadre de vie.
2 Nous déclarerons Al Omrane entreprise d’intérêt public, dont une
partie des bénéfices sont reversés à des fonds d’investissements et d’aid e
à l’accès au logement.
3- Nous accélérerons la mise en place des Schémas Directeurs Urbains
et lutterons contre les fraudes
4- Nous Régulariserons de façon urgente le régime des Agences Urbaines, en
corrigeant la tutelle de l’Agence Urbaine de Casablanca
5- Nous combattrons l’enrichissement des réseaux quasi- mafieux et
ferons profiter de façon directe et avant-gardiste les familles nécessiteuses
des lots à faible coût.
6- Nous Orienterons le privé dans l’adaptation de ses offres par
segment
- .
7-Nous anticiperons les villes de demain pour répondre aux besoins
8-Nous verrouillerons les taux de crédits aux particuliers à des niveaux
bas
9-Nous multiplierons les mesures incitatives et capterons de nouveaux
IDE dans le domaine du logement
10- Nous encouragerons l’immobilier locatif
4
E) Le Développement social, la Famille et la Solidarité : « Pour que
chacun ait accès aux droits de tous »
Nous nous engageons dans une stratégie sociale solidaire visant à
l’amélioration du développement social en élargissant l’accès des
populations défavorisées aux services sociaux de base afin de lutter contre la
pauvreté et contre la précarité.
Nos propositions :
Concernant le développement social :
Développer les services et les équipements de base dont,
essentiellement, l’enseignement fondamental en milieu rural, la lutte
contre l’analphabétisme, l’accès aux soins sanitaires de base, le
désenclavement des zones rurales, l’approvisionnement en électricité
et en eau potable en milieu rural, le logement social, etc.
51
Promouvoir l’emploi à travers la conduite de politiques actives d’emploi
et la création de projets locaux générateurs d’emplois et de revenus.
Réduire la pauvreté, la précarité et la vulnérabilité en éliminant les
inégalités de genre et les inégalités socio-spatiales dues, notamment, à
la mauvaise distribution du budget consacré à ce secteur.
Encourager l’action et l’animation sociale par le soutien à la formation,
à la prévention santé (caravanes médicales), aux activités sociales,
sportives et culturelles.
Améliorer la planification familiale, la coordination et la mise en œuvre
des projets dans les milieux rural et urbain.
Créer des entreprises d’insertion sociale qui interviennent auprès des
populations éprouvant des difficultés majeures d’insertion sociale et
professionnelle en leur proposant des emplois dans de véritables milieux
de travail, permettant au prestataire de l’aide sociale de devenir
salarié.
Assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Le Maroc possible Pour une enfance, jeunesse et famille épanouis
Le développement social s’entend bien évidemment à la faveur de
toute la famille. Mais au vu de la structure démographique du Maroc et
compte tenu de la taille des besoins de tranches spécifiques, nous
faisons prioritaires l’enfance, la jeunesse et la famille.
Promouvoir l’enseignement préscolaire
Des crèches partout
Ces nouvelles crèches uniformes, à la pointe de la pédagogie, seront
proposées dans tous les quartiers à des tarifs très accessibles
Accompagner l’enfance
En parallèle avec la généralisation de l’enseignement préscolaire, nous
entendons accompagner l’enfance dans tous ses besoins. La politique
publique de développement social devra intégrer les classes des écoles,
avec des actions concrètes et efficaces.
Grâce à une politique intégrée, dont les fonds de financements en
provenance de la Coopération Internationales sont mobilisables, il s’agit de
renforcer le statut de la jeunesse, en créant un cadre légal du «Jeune».
Enfin, protéger la famille,,nous agirons pour que le statut de famille permette
un accès favorisé à l’habitat, la santé, l’enseignement et la justice.
F) L’Education : « L’éducation pour tous »
Notre objectif est d’encourager l’épanouissement de l’élève en lui offrant
une éducation recentrée sur les connaissances de base, avec des
52
enseignants compétents et maîtrisant les outils pédagogiques fondamentaux,
dans des établissements de qualité favorisant l’apprentissage.
Nos propositions :
En matière d’infrastructures éducatives :
Construire
des
établissements
scolaires
qui
soient
proches
géographiquement des familles en milieu rural.
Appuyer la scolarisation en milieu rural et périurbain par la réhabilitation
des établissements et des équipements scolaires et le réaménagement
des classes pour assurer aux élèves des conditions optimales
d’apprentissage.
Veiller à ce que tous les établissements scolaires en milieu rural
bénéficient de l’électrification et de la desserte en eau potable.
Installer des dispositifs d’hygiène et des sanitaires dans toutes les écoles
en milieu rural.
Développer la capacité d’accueil des écoles primaires et des collèges,
surtout en milieu rural, pour offrir une place à chacun et éviter les classes
surpeuplées.
Réduire l’incidence des facteurs socio-économiques ou géographiques
susceptibles d’entraver la scolarisation des enfants à travers le
développement de l’offre en internats, en cantines et en transport
scolaire.
Développer l’accès à la culture ainsi qu’au sport en construisant, au sein
des écoles, des espaces consacrés au théâtre, à la musique, à la lecture
et aux pratiques sportives.
Adapter les locaux et équipements au regard des évolutions de la
pédagogie et des nouvelles technologies de l’information et de la
communication.
En matière d’enseignement primaire et secondaire :
Promouvoir la généralisation de l’enseignement fondamental et
préscolaire pour garantir le développement psycho-cognitif de l’enfant et
lutter contre l’échec scolaire.
Garantir à tous l’acquisition des fondamentaux notamment en mettant en
place une aide personnalisée (par exemple, de deux heures par
semaine) pour chaque élève dont la scolarité pourrait se trouver entravée
par des compétences insuffisantes en lecture, en écriture et en calcul.
Etablir des mesures visant à assurer la scolarisation des filles en milieu rural
et des enfants démunis afin que chacun ait sa place à l’école.
Assurer des aménagements raisonnables et des mesures de soutien pour
faire en sorte que les enfants handicapés aient effectivement accès à
l’éducation et en bénéficient de façon propre à assurer une intégration
sociale aussi complète que possible.
Equiper gratuitement les élèves avec des fournitures, des livres et des
manuels scolaires en milieu rural.
Améliorer la performance du programme national de la lutte contre
l’analphabétisme.
53
Encourager la réussite scolaire de chaque jeune en donnant la priorité à
la réussite dans le primaire et à la refonte des rythmes scolaires et des
programmes.
Mettre en place des méthodes d’orientation performantes en accord
avec les besoins du marché de l’emploi.
Créer des classes d’excellence pour les élèves les plus méritants.
Redéfinir la place des familles et des associations de parents d’élèves au
sein des institutions scolaires.
Favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le
développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques,
dans toute la mesure de leurs potentialités.
Protéger les enfants contre toute forme de violence, d’atteinte ou de
brutalités physiques, d’abandon ou de négligence.
En matière de redoublement et de décrochage :
Offrir un soutien scolaire systématique pour les enfants en difficulté.
Prendre des mesures pour encourager la régularité de la fréquentation
scolaire et la réduction des taux d’abandon scolaire.
Lutter contre le redoublement et le décrochage scolaire par le repérage
des jeunes ayant quitté le système éducatif sans diplôme, avec création
d’écoles de « la deuxième chance ».
Mettre en place des dispositifs spécifiques en vue d’encourager les jeunes
à réussir leur parcours scolaire.
Créer une allocation d’études sous condition de ressources dans le cadre
d’un parcours d’autonomie et des formations initiales accordées aux
jeunes qui ont quitté le système scolaire de manière précoce.
En matière de corps enseignant :
Renforcer les compétences des enseignants, assurer un meilleur
encadrement et revaloriser le métier d’enseignant.
Améliorer la formation les ressources humaines du système éducatif afin
de rehausser le niveau de la qualité de l’enseignement au Maroc.
Rétablir l’autorité des enseignants et recruter du personnel pour aider les
professeurs dans le maintien de la discipline.
Motiver les enseignants en réglant les problèmes liés aux promotions.
Améliorer les conditions de vie des enseignants affectés dans les régions
rurales et montagneuses pour les encourager à être plus productifs.
Trouver des solutions pour éradiquer le phénomène d’absentéisme des
enseignants.
Former et recruter de nouveaux inspecteurs et les envoyer dans les régions
rurales et éloignées afin d’évaluer le niveau des enseignants et des
élèves.
En matière d’enseignement supérieur et de recherche :
Favoriser l’excellence de l’enseignement supérieur à travers l'amélioration
du fonctionnement des universités, l'exploitation des synergies entre
universités (constitution de campus universitaires de grande envergure), la
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maîtrise du socle de compétences permettant de s'engager vers des
carrières scientifiques et de développer le goût pour l'innovation.
Développer l’attribution des bourses au mérite en fonction des notes des
étudiants.
Encourager « l’alternance », dispositif de formation caractérisé par des
périodes de formation partagée entre l’établissement d’enseignement et
l’entreprise, favorisant ainsi la maîtrise par l’étudiant d’un ensemble de
compétences disciplinaires et transversales qui le familiarisent avec
l’environnement professionnel.
Donner la priorité à la réussite dans les premiers cycles universitaires en
renforçant l’encadrement pédagogique et en offrant les moyens
pérennes nécessaires à l’autonomie et au rayonnement des laboratoires,
des facultés et des Universités.
Stimuler la recherche scientifique par l’amélioration de la qualité des
laboratoires de recherche et l'amélioration de l'équipement des instituts
de recherche ; par le renforcement du triangle de la connaissance en
favorisant la coopération entre universités, instituts de recherche et
entreprises.
Encourager le mécénat d’entreprises en faveur des études
supérieures.
X La Diaspora Marocaine : une ressource réelle
Nos propositions sont fondées sur quatre principes
Le premier principe: la mise en œuvre rapide des dispositions de la
nouvelle constitution relatives à la participation politique ,économique
,sociale et culturelle des RME à la vie nationale
Le deuxième principe : le dépassement des visions économistes et
mercantiles dans nos rapports avec cette communauté et l’adoption
d’une approche polyvalente;
Le troisième principe: l’acceptation des changements psychologiques
et culturels caractérisant désormais les MRE, et dont il faut prendre acte
pour y adapter les politiques et la gouvernance qui y convient.
Le quatrième principe: l’adoption du partenariat plein et positif avec
les MRE et leurs véritables représentants en tant que clef de voûte de la
réussite de toute stratégie en la matière.
Ces quatre principes induisent la mise en œuvre d’un certain nombre de
mesures :
La constitution d’une structure de communication,
d’accompagnement des investisseurs MRE.
d’accueil,
et
Sur le plan religieux, l’amélioration quantitative et qualitative de
l’encadrement religieux et la modernisation du discours spirituel dans le fond
et dans la forme constituent désormais un quasi impératif catégorique.
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L’encouragement des associations de RME, les plus modérés, à prendre en
main la gestion des mosquées et salles de prière, à encadrer les fêtes
religieuses à expressions publiques
Concernant l’aspect culturel, nous ferons un effort particulier en partenariat
notamment, avec les donateurs privés de la diaspora pour financer la
construction de centres culturels marocains dotés d’équipements
technologiques modernes, dirigés et encadrés par des spécialistes de la
culture.
XI La Culture
Nos objectifs:
Nous veillerons à l’augmentation du budget de la Culture qui représente à
peine 0,29% du Budget général de l’Etat. Nous sommes convaincus que la
culture est un élément indispensable au développement du pays, c’est
pourquoi nous nous engageons à la rendre accessible à tous. D’autre part,
nous renforcerons l’enracinement de l’Amazigh en tant que langue officielle
et en tant que langue de culture et de civilisation.
Nos propositions :
Au niveau de la préservation du patrimoine :
Recenser, préserver et promouvoir le Patrimoine culturel matériel et
immatériel notamment par la restauration et la réhabilitation des
monuments historiques et des sites archéologiques.
Augmenter le nombre de musées dans les grandes villes et en construire
d’autres dans les régions où ils n’existent pas afin de préserver le
patrimoine culturel national.
Célébrer l’identité culturelle du Maroc et donner à tous l’accès à la
culture en concevant une politique pour la commémoration du
patrimoine ; en favorisant l’engagement du citoyen et de la collectivité ;
et en ciblant les ressources adéquates pour son implantation.
Préserver les lieux et espaces culturels et créatifs et encourager leur
développement en contribuant à la préservation du patrimoine
architectural et naturel.
Mettre en place des partenariats avec les secteurs du tourisme, de la
communication et de l’éducation pour mettre en valeur le patrimoine et
la culture nationaux.
Au niveau des arts et de la création :
Faire la promotion des programmes de partenariat de coaching entre les
artistes émergents et les artistes confirmés;.
Promouvoir les arts par l’élargissement de l’accès du public aux
arts locaux, par le renforcement de la capacité créatrice, par l’utilisation
de l’art pour revitaliser les espaces publics et naturels.
56
Travailler
en collaboration avec le secteur de l’éducation au
développement d’une panoplie d’activités proposées aux enfants
et aux jeunes pour qu’ils puissent vivre des expériences touchant à
l’art local, au patrimoine, aux festivals et foires, et conçues en fonction
des programmes éducatifs.
Construire des installations et des espaces culturels qui répondent aux
besoins de la société en matière de production et de présentation
d’œuvres de littérature, d’arts médiatiques, d’arts de la scène et d’arts
visuels.
Etablir un plan d’affaires pour le développement et le fonctionnement
d’une entité autonome responsable de l’enrichissement de l’espace
culturel et des arts au Maroc dont l’objectif est d’encourager
l’aménagement culturel.
Mettre sur pied un kiosque central de la culture qui offrirait des
renseignements et vendrait des billets pour les activités relatives aux arts,
au patrimoine, aux festivals et aux foires.
Consolider les efforts de rapprochement entre les intervenants culturels
locaux et nationaux afin de trouver des opportunités et de discuter des
défis pour développer un public pour tous.
Encourager la création par l’attribution de subventions aux troupes de
théâtre professionnelles marocaines et par la programmation de
spectacles.
Soutenir les artistes marocains, leur rendre davantage hommage dans les
différents festivals et leur donner l’occasion d’exposer leurs créations
Multiplier les conservatoires de musique de tel sorte que chaque ville
marocaine ait son propre conservatoire de musique
Dynamiser les secteurs de la chanson et du cinéma marocains.
Au niveau de la culture et des livres :
Promouvoir par tous moyens et supports modernes l’expression culturelle
amazigh
Soutenir la production du livre et sa consommation par le soutien à
l’édition du livre marocain à caractère culturel.
Revaloriser le livre et encourager la lecture par la réduction des prix des
livres et par la création d’espaces de lecture publique.
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Stimuler les initiatives, , de sensibilisation des jeunes aux possibilités de
carrières dans le domaine culturel
Accroître la sensibilisation et la compréhension des citoyens en ce qui
concerne la valeur, les retombées économiques et les bienfaits tant
sociaux qu’environnementaux de la culture
Décentraliser les institutions culturelles et les manifestations artistiques et
s’ouvrir sur les autres régions et sur les zones rurales.
Le Maroc possible : NTIC, Communication
A l’UC, nous avons la conviction que l’usage des NTIC favorise la croissance
économique, l’épanouissement personnel et le développement de
citoyenneté.
La croissance économique :
Nous entendons faire du Maroc un foyer de l’économie numérique, en
faisant de l’alliance de la technologie et du savoir-faire très compétitif un
facteur clé de succès pour l’export vers l’Europe et le Monde.
L’épanouissement personnel :
Avec la e-administration, nous voulons généraliser l’accès des citoyens aux
services en ligne, dans le cadre de la poursuite de la stratégie e-gov et
l’accélération de Maroc Numéric 2013.
Par ailleurs, nous édicterons des mesures quant aux usages illicites des NTIC,
la protection de la vie privée, la confidentialité des données personnelles et
les droits d’auteurs sur les créations artistiques.
L’UC insiste néanmoins sur la nécessité d’une bonne Gouvernance de
l’internet.
Enfin, sur le plan individuel, le projet de l’UC est basé sur l’Economie et la
Culture. Nous apporterons notre soutien aux créateurs, qu’ils soient artistes ou
entrepreneurs.
Nous agirons pour que la communication publique, la communication
politique et la communication locale, soient une réponse concrète à la
disposition constitutionnelle affirmant que le citoyen a droit à l’information.
Concernant
suivants :
la communication publique
nous réaliserons les
objectifs
1- La mise à disposition des données publiques conformément à la
constitution
2- La promotion des services offerts au public
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X II La Jeunesse et le Sport
Nos objectifs :
Nous sommes convaincus que les jeunes représentent un des piliers
fondamentaux de la société c’est pourquoi nous nous engageons à
promouvoir la formation des jeunes et leur accompagnement vers la maturité
et l’accès aux savoirs, et à adopter une politique sportive de qualité et de
proximité répondant aux attentes de tous les citoyens.
Nos propositions :
Pour la jeunesse :
Faire participer les jeunes dans la vie publique et politique en les
mobilisant pour des actions civiles, humanitaires ou politiques.
Renforcer les mécanismes du dialogue, de l’écoute et de la
concertation.
Adapter une approche de collaboration et de coordination avec les
secteurs gouvernementaux et la société civile et internationale ayant un
intérêt pour la jeunesse.
Encourager l’organisation et l’institution des différents programmes et
manifestations au profit des jeunes.
Favoriser l’épanouissement des jeunes en leur proposant un large éventail
de dispositifs et opérations visant à promouvoir les pratiques culturelles
pendant leur temps de.
Augmenter le nombre des maisons des jeunes) et aménager les centres
d’accueil afin d’accueillir davantage de jeunes.
Améliorer et réhabiliter les infrastructures en équipant les maisons de
jeunes conformément aux normes.
Créer des complexes multidisciplinaires de jeunesse, des espaces de
loisirs, des unités mobiles d’animation des quartiers à forte densité
démographique, des unités mobiles d’informatique et de l’Internet, des
clubs de jeunes dans les établissements scolaires et en milieu rural.
Promouvoir le tourisme culturel des jeunes par l’encouragement des
jeunes à découvrir d’abord leur propre pays et d’autres pays amis
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Doter les associations et les organisations de la jeunesse de bourses
annuelles pour les aider à participer dans le développement des activités
de la jeunesse.
Créer des centres de formation continue pour les animateurs et les cadres
associatifs.
Pour le sport:
Revaloriser la pratique sportive par son ancrage dans la vie quotidienne
du citoyen et par la diffuser de la culture sportive auprès des différentes
tranches d’âge.
Moderniser le mode organisationnel des écoles de sport.
Organiser des jeux nationaux pour les écoles de sport et les équipes de
quartiers.
Mettre en place une structure de coordination des sports de loisirs et des
partenariats pour l’encadrement, le financement, le développement, et
la formation.
Assurer un accès équitable de la femme au mouvement sportif par le
renforcement de la présence des femmes au sein des clubs et des
associations sportives dans toutes les disciplines et catégories individuelles
et collectives.
Développer des activités physiques et sportives au profit des personnes
handicapées, dans toutes les régions du pays, et quel que soit la nature
et le degré de leurs handicaps.
Augmenter de façon notable le nombre des écoles de sport et en créer
de nouvelles dans les quartiers populaires, les villes et les zones rurales où
elles n’existent pas.
Réhabiliter certaines infrastructures sportives
Assurer régulièrement une formation continue des cadres spécialisés
essentiellement dans les domaines technique et médical (entraîneurs,
arbitres, etc.).
Développer et diversifier les activités sportives au sein des établissements
scolaires.
Insister sur les bienfaits du sport et son impact sur la santé notamment à
travers la prévention de l’obésité et certaines maladies, comme le diabète et
les maladies cardiovascul
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