1 La théorie de l`évolution et la Bible La théorie de l`évolution de

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La théorie de l’évolution et la Bible
La théorie de l’évolution de Charles Darwin a fondamentalement bouleversé les
croyances et la société en général. Elle a transformé les façons de penser, remis en
cause des vérités que l’on croyait acquises et enracinées.
Elle a modifié l’enseignement et même les méthodes de recherches scientifiques.
Elle a aussi mis Dieu à l’écart des manuels scolaires et du cœur de beaucoup.
Aujourd’hui, 75% des personnes pensent que l’ensemble de la flore et
des êtres vivants est le fruit d’un processus évolutif, et non l’œuvre d’un
Dieu créateur. Certains ont donc dit que Darwin avait “tué Dieu” !
D’où vient cette croyance qui est à l’opposée de la révélation biblique, et
peut-on réellement défendre cette position?
Nous allons dans un premier temps découvrir qui était Darwin et revenir
sur sa fameuse théorie.
Nous confronterons ensuite cette théorie avec les découvertes
scientifiques les plus récentes, avant de la confronter en dernière partie
avec le texte biblique.
1 - Darwin et la théorie de l’évolution
A- Qui était Darwin :
Charles Robert Darwin naît en 1809 en Angleterre. Très tôt, il manifeste
un grand intérêt pour la nature et les livres d’histoires naturelles. Aussi
son père, un médecin réputé, l’envoie faire des études de médecine à
Édimbourg.
A 16 ans, le jeune étudiant trouve la médecine ennuyeuse et décide donc
de rejoindre alors le Christ’s College de Cambridge afin de devenir
pasteur anglican.
En 1831, le jeune Charles Darwin embarque sur le Beagle pour faire le
tour du monde. La mission de l’équipage consiste à cartographier le
littoral sud américain ainsi que les côtes de Patagonie encore mal
connues. Il en reviendra athée.
Charles Darwin s’étonne des particularités des espèces qu’il observe, aux
îles Galápagos notamment, et des relations qui les unissent. Il étudie
ainsi les treize sortes de pinsons vivant sur l’île qui, bien qu’identiques
en apparence, semblent former des espèces distinctes.
Octobre 1836, le Beagle quitte les Galápagos. Il doute maintenant de la
position de l’Église et pense ainsi que les espèces se modifient.

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En 1844, le naturaliste écrit un long essai sur l’origine des espèces et la
sélection naturelle. Charles Darwin hésite à publier ses idées, redoutant
la polémique que celles-ci pourraient provoquer.
Au mois de juin 1856, c’est le choc. Darwin reçoit le manuscrit d’un jeune
naturaliste qui fait état d’une théorie de la sélection naturelle résumant
parfaitement ses propres idées.
Ceci pousse l’homme de sciences à achever à la hâte “de l’origine des
espèces par voie de sélection naturelle, un ouvrage qu’il présente au
public le 24 décembre 1859 et qui connaît d'emblée un succès immédiat.
Dans ses écrits, Charles Darwin s’oppose au créationnisme ("les espèces
ont été créées par Dieu, comme relaté dans le livre de la Genèse"). Il
avance ainsi qu’il existe une parenté entre les espèces actuelles, qui sont
issues d’ancêtres communs, et qu’il y a évolution du monde vivant.
Charles Darwin pense que le moteur de l’évolution est extérieur à
l’animal. Selon lui, il existe une pression de sélection, due à
l’environnement, une lutte pour la vie qui entraîne une compétition entre
les jeunes d’une même espèce. Les survivants donnent alors naissance à
la génération suivante, un peu mieux adaptée à son milieu.
L’évolution agit donc graduellement et elle est orientée vers la survie du plus apte.
Aussi le terme d’ " évolution " devient synonyme de " progrès ".
Les réactions provoquées par la diffusion de ses théories viennent
rapidement. On demande ainsi au scientifique de prouver ce qu’il avance,
mais c’est pour lui chose impossible. Il parle bientôt de " caractères
héritables " ce qui amène des ambiguïtés dans son discours.
En 1871, il rencontre une opposition encore plus importante à ses idées
quand il fait paraître La lignée humaine. Dans cet ouvrage en effet, Darwin
place alors l’Homme au niveau de l’animal et va jusqu’à dire que ce
dernier descend du singe ! Les milieux ecclésiastiques, notamment, sont
profondément choqués. L’Église Catholique admettra pourtant à la fin du
siècle, sous le pontificat de Léon XIII, qu’il n’y a pas de contradiction
fondamentale entre le concept d’évolution et les théories bibliques.
Jusqu’à sa mort, survenue le 19 avril 1882, le scientifique développe ses
thèses, s’attachant à leur donner une base scientifique solide en trouvant
une origine naturelle à la diversité du vivant. Depuis lors, lorsque l’on
parle d’évolution, il y a " l’avant " et " l’après " Darwin.

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B - Darwin et la foi
La réflexion et les écrits de Darwin au sujet de l’évolution et de la
sélection naturelle lui ont fait rejeter la présence évidente de Dieu dans la
nature, et l’ont finalement conduit à renoncer à la Bible, à Dieu et à la foi chrétienne
”Je compris progressivement qu’il n’y avait pas plus de raisons de
croire à l’Ancien Testament qu’aux écrits hindous ou aux croyances de
n’importe quels autres barbares.”
“J’en suis peu à peu venu à ne plus croire que le christianisme soit
d’inspiration divine”.
C - Qu’est ce que la théorie de l’évolution
Par sa théorie, Darwin a donné naissance à l’évolutionnisme, qui est
l’inverse du créationnisme.
Sa théorie peut se résumer en cinq grands points :
1. La vie est apparue il y a plusieurs millions d’années :
PAS D’INTERVENTION DIVINE.
2. Tous les organismes vivants (animaux ou végétaux) ont une
Origine commune.
3. Le monde n’est pas immuable, les espèces évoluent sans cesse :
EVOLUTION DES RACES.
3. Cette évolution est progressive, par petits changements
successifs dont la somme finit par provoquer le passage d’une
espèce à l’autre.
4. L’évolution est le résultat de la sélection naturelle (provoquée par
la faim et la rareté des ressources) :
LES PLUS FORTS SURVIVENT.
Selon sa pensée, la terre aurait plusieurs millions d’années. Elle était
composé au début d’un « bouillon organique ». Le hasard aurait permis la
naissance de la première cellule. Et de celle-ci auraient décliné végétaux,
animaux, singes, puis hommes.
D - LE DARWINISME SOCIAL
Cette théorie a eu une influence majeure sur la société. Elle est à l'origine
du nazisme. Elle a influencé Hitler, fervent évolutionniste, pour aller du
concept de "survie" à celui de "domination" des races.

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P. Hoffmann ( né en 1944), dans son livre “Hitler’s Personal Security »
(1979) a dit : “Hitler croyait à la lutte comme un principe darwinien de vie
humaine qui incitait des peuples à essayer de dominer tous les autres ;
sans cette lutte, ils pourriraient et périraient »
Sir Arthur Keith, dans son livre “Évolution et Ethique”, a écrit : “ Hitler
était totalement convaincu que l’évolution produit la seule vraie base
d’une politique nationale ».
Karl Marx ( né en 1818) s'éprit à tel point de l'évolutionnisme lorsqu'il lut
l'ouvrage de Darwin qu'il pensa y avoir trouvé la base scientifique du
communisme.
Il s'en éprit à tel point qu'il se proposa de dédier son livre Das
Kapital ( écrit en 1867) à Charles Darwin. Mais l'épouse de Darwin
eut le bon sens de le convaincre de refuser cet "honneur".
Le racisme
Le paléontologue américain Henry Osborne, a prétendu que “Le niveau
d’intelligence de l’adulte moyen de la race africaine correspond à celui
d’un enfant de onze ans de l’espèce homo sapiens” (Natural History Avril
1980, page 129).
En 1924, le “New York Tribune” (dimanche 10 février) a imprimé un grand
article pour informer ses lecteurs que le chaînon manquant avait été
trouvé en Australie. Ce chaînon manquant était... les Aborigènes de l’Etat
de Tasmanie !
L’optique chrétienne enseigne qu’il n’y a qu’une seule race (dans le sens
que nous sommes tous descendants des deux premiers êtres humains et,
donc, il n’y a pas de groupes plus ou moins évolués) et que toutes les
personnes sont égales.
2 - La théorie de l’évolution et la science
A - Le bouillon organique
La première cellule serait issue d’un bouillon qui aurait duré plusieurs
millions d’années. On devrait donc logiquement en trouver trace dans les
sédiments qui se sont formés au fond des mers.
Les roches extraites au sud du Groenland et qui sont supposées être les
plus anciennes de la croûte terrestre n’ont pas permis de trouver trace de
ces composés organiques.

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B - Les fossiles n’expliquent pas l'histoire, ils la compliquent
Comme nous l’avons vu, selon Darwin l’évolution est progressive, par
petits changements successifs dont la somme finit par provoquer le
passage d’une espèce à l’autre. On ne devrait donc avoir aucun mal à
retrouver les formes intermédiaires qui ont fait la transition entre deux
espèces. Or ce n’est pas le cas.
A l’époque de Darwin, on pensait que ces fameux chaînons manquants
n’avaient pas encore été trouvés.
Aujourd’hui on peut dire que chaque fois que l’on a trouvé un fossile
nouveau, celui-ci a posé plus de problèmes qu’il n’en a résolu (Science et
vie), et qu’il n’a été trouvé aucunes traces des espèces intermédiaires.
C - Le Cœlacanthe
En 1935, a été pêché au Mozambique une espèce de poisson dont on
pensait qu’elle avait disparu depuis une centaine de millions d’années et
n’existait plus qu’à l’état de fossile.
La déception a été grande. Il n’était pas le fameux chaînon manquant
entre plusieurs espèces et, surprise, il n’avait jamais évolué ! Ce fut un
rude coup porté aux théories darwiniennes qui perdirent alors beaucoup
de crédibilité.
D - Des restes de dinosaures pas complètement fossilisés
Un squelette remarquablement bien préservé d’un T. rex a été déterré en
1990 aux États Unis. Cette espèce serait âgée d’environ 65 millions
d’années.
L’analyse des ossements a révélé que « certaines zones profondes du
grand os d’une patte ne sont pas entièrement fossilisées ».
Le fait d’avoir trouvé des ossements non fossilisés d’un dinosaure
constitue déjà un élément qui cadre mieux avec l’hypothèse d’une date
récente pour les fossiles.
Prétendre qu’un os pourrait rester intact pendant des millions d’années
sans se fossiliser (se minéraliser) ce serait exiger de l’imagination un
effort excessif.
Ce rapport sur des globules rouges dans une section d’un os de
dinosaure ne constitue pas la première trouvaille de ce genre.
Cette découverte plaide fortement en faveur du récit biblique d’une
création plus récente de la terre.