1- Définition : Etymologiquement le terme dérive de << entreprendre >>, daté d’environ 1430-1440 avec le sens de << prendre entre ses mains>>. Aux environs de 1480, il prit l’acception actuelle de <<prendre un risque, relever un défi, oser un objectif>>. Une entreprise est l’activité de l’entrepreneur. Par contraste avec le simple projet, dont l’organisation est destinée ase dissoudre a son terne, l’entreprise est plutôt conçue dans la durée et pour la répétition de plusieurs projets similaires, ce qui implique la pérennité des structures. On utilise aussi le terme pour des projets uniques mais apparemment risqué ou difficile (par exemple de grands voyages). On peut définir simplement une entreprise comme l’activité d’une personne ou d’un groupe de personnes qui travaillent pour fournir des biens ou des services a des clients. L’objectif d’une entreprise est alors de satisfaire ses clients pour gagner de l’argent. Ou, c’est un système/ structure ouvert(e) sur l’environnement ; organisé(e), finalisé(e) qui est donc une unité de production de biens et services et de répartitions Aussi, l’entreprise : réalité complexe, multiforme et surtout évolutive (elle doit s’adapter a son environnement). Enfin c’est une unité économique qui combine des facteurs de production pour produire des biens et des services destinés à être vendus sur un marché. L’entreprise est l’unité fondamentale de l’économie de marché mais l’hétérogénéité des entreprises pose un problème de classification. L’historiquement l’entrepreneur est un intermédiaire, un courtier en travail en lui passe des commandes fermes de biens ou de services, il recherche les ouvriers qui vont produire chacun une partie de cette commande et il s’assure de la bonne livraison. Ceci dans un contexte ou la division du travail est trop peu marquée, ou les ouvriers travaillent a domicile, et disposent de leur outils et même de leur machines (métier a tisser par exemple). On retrouve encore aujourd’hui ce type d’organisation, par exemple, dans l’industrie du transport, ou a cote de grands groupes, des indépendants sont propriétaires de leur outil de travail (camion, péniche ou barges) et trouvent leurs donneurs d’ordres par l’intermédiaire de courtiers. Avec la révolution industrielle, les entrepreneurs changent, ils s’équipent de machines et conservent les mêmes ouvriers longtemps, ce qui donne naissance aux entreprises au sens traditionnel. Dans l’économie moderne, ou les services ont pris le sur l’industrie, la notion d’employé a pris elle aussi le pas sur celle d’ouvrier, et la mobilité du travail est devenue nécessaire compte tenu d’une transformation rapide des techniques, des besoins de consommation et de l’élargissement géographique des marchés a une échelle souvent continentale ou mondiale. Une entreprise repose sur un certain nombre de fonctions vitales qui assurent son fonctionnement. Généralement, les entreprises instaurent une hiérarchie parmi leur employés : ceux qui sont situés a un échelon inférieur obéissent à ceux situés à un échelon supérieur. 2- Auteurs et Analyse de l’Enterprise : Sans vouloir faire la liste de tous les auteurs qui ont contribué dans le temps à faire évoluer la réflexion dons domaine de l’économie d’entreprise, j’ai tenu néanmoins dont les écrits ont marqué une évolution importante de la réflexion économique. 2-1 Frédéric Winslow TAYLOR (1856-1915) : 1- Analyse de l’Enterprise : Taylor à appuyer sur une démarche scientifique afin de transformer le travail, fondé sur un savoir faire, en une méthode formalisée et standardisée permettant de savoir refaire une tache ce qui permet alors une augmentation de la production. 2- Travaux menés par Taylor :<<vers l’élaboration d’une organisation scientifique du travail>> - Distinction des fonctions entre exécutant et donneur d’ordre - L’organisation scientifique du travail repose sur une étude des méthodes de production en vigueur - Définition du mode opératoire le plus efficace pour réaliser la tache analysée 2-2 Henry FAYOL (1841-1925) 1- Analyse de l’Enterprise : Une entreprise s’analyse à partir de six fonctions principales qui sont : -la fonction technique de production et transformation. -la fonction commerciale (achat, vente, service après-vente) -la fonction de sécurité s’appliquant aux biens et aux personnes. -la fonction administrative (Direction) 2- Travaux menés par Fayol : <<analyse de la fonction administrative>> - Le commandement : assurer le bon fonctionnement de l’entreprise - Le contrôle : vérifier la bonne exécution des taches, sanctionner éventuellement les erreurs - La prévision : définir la stratégie de l’entreprise - L’organisation : mettre en place les éléments permettant le fonctionnement de l’entreprise - La coordination : harmoniser l’action des différents membres de l’entreprise - La division du travail : produire plus avec le même effort - L’autorité : c’est le droit de commander et de pouvoir se faire obéir - La discipline : est absolument nécessaire a la bonne marche des affaires et ….. - L’unité de commandement : un agent ne doit recevoir des ordre que d’un seul chef - L’unité de direction : un seul chef et un seul programme pour un ensemble d’opération visant le même but - Subordination de l’intérêt particulier a l’intérêt personnel : les intérêts de l’entreprise sont supérieurs aux particuliers de ses membres - Rémunération du personnel : doit être équitable et autant que possible, donner satisfaction a la fois au personnel et a l’entreprise, a l’employeur et a l’employé - La centralisation : trouver limite favorable a l’entreprise … - La hiérarchie : la série des chefs qui va de l’autorité supérieure aux agents inférieurs - L’ordre : une place pour chaque chose - L’équité : qui demande dans son application <<beaucoup de bon sens, d’expérience et beaucoup de volonté>> - La stabilité du personnel : favoriser essentiellement chez les décideurs est un moyen d’assurer une meilleure efficacité aux commandements à partir de la meilleure connaissance de l’entreprise - L’initiative : liberté de proposition et d’exécution - L’union du personnel : l’efficacité de l’entreprise repose sur l’union des personnels 3- Formes de l’entreprise : Le fait d’entreprendre est dans tout les pays encadré une réglementation. La plupart des entreprises fonctionnent donc dans un cadre prédéterminé par la loi. Il est possible d’avoir une entreprise a titre personnel (en général une micro entreprise). Il aussi possible de constituer une personne morale sous forme de société. Celle-ci peut grouper plusieurs participants a son capital et est apte a faire des actes de gestion. Les diverses formes de sociétés varient selon les pays. Il convient alors de distinguer la propriété effective de l’entreprise et le pouvoir d’accomplir des actes de gestions au nom de la société. Selon la forme sociale le responsable de la marche courante de l’entreprise sera appelé un gérant, un président (assisté d’un directeur et d’un conseil d’administration le cas échéant). Le titulaire de cette fonction peut être détenteur de parts sociales ou d’actions ou être commandité. Le fait qu’une entreprise utilise une forme de société par actions n’implique pas nécessairement que ces titres soient cotées en bourse (ou même qu’elle soit considérée comme faisant appel public a l’épargne). Si c’est le cas, des achats en bourse ou des offres publiques peuvent faire changer la majorité de contrôle de l’entreprise, et aboutir aussi au changement de sa direction. En général, les entreprises peuvent être classées selon plusieurs critères : 1- En fonction de leur activité : A l’origine, on ne parlait d’entreprise que pour : - Entreprise artisanale : elle n’emploie pas plus de dix salariés. - Entreprise commerciale : elle achète des biens qu’elle revend sans transformation. - Entreprise industrielle : elle transforme les matières premières et vend des produits finis (ou semi-finis). - Société de services : elle revend un travail sans fabrication d’objets physique. Rendre des services. Exemple banques/ commerces/transporte….. 2- En fonction de leur secteur économique : - Secteur primaire : agriculture, sylviculture, pêche, parfois mines - Secteur tertiaire : service « recherche, développement et information » 3- En fonction de leur taille et de leur impact économique : Cette classification est basée sur différent paramètres tel que l’effectif, le chiffre d’affaires, etc. En distingue « La petite, la moyenne et grande entreprise. Les critères de dimension : Il existe plusieurs les plus intéressent ce 3 principaux : Les effectifs : Micro-entreprise ou très petite entreprise : moins de 5 salariés Petite entreprise : entre 5 salariées et 49. Moyenne entreprise : entre 50 salariés et 249. Grande entreprise : 250 salariés et plus. Groupe d’entreprise : comporte une société mère et des filiales Le chiffre d’affaire (CA) : C’est le critère le plus couramment utilisé, et dans le cadre de la branche, il permet d’apprécier l’importance relative de chaque entreprise et de connaitre celles qui ont une position dominante dans leur secteur d’activité LA valeur ajoutée (VA) : Elle donne la mesure réelle de la contribution de l’entreprise a la production nationale. De ce fait, elle permet donc de juger l’importance économique de chaque entreprise. Elle détermine la valeur de la production réelle et cette valeur est importante au niveau de la répartition de revenus. 4- En fonction de la branche et du secteur d’activité : Le secteur : Ensemble des entreprises ayant la même activité principale. La branche : Ensemble d’unités de production fournissant un même produit ou service. 5-En fonction de statut juridique : Une entreprise peut appartenir a des personnes privées ; a l’état et également a l’état et a des personnes privées. Il existe donc une grande diversité de formes juridiques et cette classification doit affiliée. Les entreprises privées : L’entreprise individuelle : Il est possible d’avoir une entreprise a titre personnel : il s’agit alors d’une entreprise individuelle, c’est-a-dire que l’entrepreneur exerce directement et en son propre nom l’activité économique. Aussi, l’entreprise individuelle n’a pas d’existence autonome car elle n’est qu’un élément de patrimoine de son propriétaire. La distinction entre entreprise et établissement est importante : un établissement est une unité de production qui dépend d’une entreprise. Cela n’exclut pas l’existence d’un nom commercial mais, d’un point de vu juridique, seul la personne physique qu’est l’entrepreneur s’engage (signature des contrats, naissance des droits et ablégations découlant de l’activité directement dans le patrimoine de l’individu) Elle concerne en général les microentreprises dont est de maximiser le revenu de son propriétaire. En conséquence, les risques aux activités de l’entreprise sont supportés par l’ensemble du patrimoine du propriétaire : - Les ressources généralement sont limitées. - La vie de l’entreprise est liée à celle de son propriétaire. - Le pouvoir de direction est généralement autocratique. Les entreprise personnes morales-les entreprises sociétaires : Sont des personnes morales qui ont donc une existence autonome, distincte de celles des associés propriétaires. Il est aussi de construire une personne morale sous forme de société. Celle-ci peut grouper plusieurs participants a son capital et est apte a faire des actes de gestion. Les diverses formes de sociétés variantes selon les pays. Selon la forme sociale, le responsable de la marche courante de l’entreprise sera appelé un gérant, président-directeur ou directeur général. Le titulaire de cette fonction peut être détenteur de parts sociales ou d’actions ou être commandité. Le droit des sociétés algériennes distingue notamment les statues de sociétés a responsabilité limité (SARL), société par action (SPA) , société civile (SC) et société non collectif (SNC). Les entreprises personnes morals a plusieurs formes juridiques d’un point de vue économique, le statue juridique des sociétés SNC et SARL est réservé aux petites entreprises et au contraire celui de la SA convient aux sociétés multinationales. Le capital d’une société commerciale est fractionné en parts égales et selon le statu : SA >> action SARL >> parts sociales Les entreprises publiques : Il en existe plusieurs formes : Les régies directes : ce sont des entreprises exploitées par l’Etat Ex : PTT Les EPIGS :(Etablissements Publics Industriels et Commerciaux) : Leur autonomie est plus grande et en principe ils doivent équilibrer leur gestion. Les entreprises nationalisées : ce d’anciennes entreprises privés dont la gestion et la propriété ont été transférées à l’état Ex : Sonalgaz, banques …etc. La forme sociétaire a été conservée et la gestion est assuré selon les règles du secteur privé, ce qui garanti un certain dynamisme. Les entreprises semi-publiques : Il s’agit donc d’une formule originale qui garantie un certain équilibre entre la recherche du profit et la poursuite de l’intérêt général. Les formes d’entreprises semi-publiques sont : les sociétés d’économie mixte : Leur capitaux appartient en partie a l’Etat ou a d’autres collectivités publiques et en partie a des personnes privées. Les entreprises de l’économie sociale : Elles font aussi parti du secteur privé de l‘économie mais leur objet premier n’est pas le profit. Elles sont fondées sur des principes différentes plus proche a la solidarité vis-à-vis de leur sociétaires. Il n’y a pas de relation directe entre l’apport du capital et la prise de décision. 1. Les sociétés coopératives : coopération agricole, coopération de consommation 2. Les associations : Elles sont constituées selon la réglementation au but non lucratif et sont répondus dans beaucoup d’exemples sportifs, culturels et humanitaires… 3. Les sociétés mutualistes : Les mutuelles sont des organismes ne poursuivant pas de but lucratif et ou les nombres s’assurant mutuellement contre certains risques. 4-LES OBJECTIFS DES ENTREPRISES : 1. Objectifs généraux : La fonction première d’une entreprise varie selon l’entreprise même selon les points de vue au sein d’une même entreprise (par exemple, point de vue de l’actionnaire, de l’employé, du syndicat, de la direction…) . Parmi les différentes fonctions opérationnelles habituellement observées, on trouve : Servir le marché, en produisant et distribuant des biens et services correspondant a une demande solvable. Gagner de l’argent, notamment pour attirer les investisseurs institutionnels et les petits actionnaires. Produire un excédent de trésorerie qui sera investi avec un plus grand profit dans le développement des activités ou une autre entreprise (dans le cadre d’un «groupe»). Maximiser, selon le statue, l’unité sociale (améliorer la situation de la société) ou le profit (différence entre le prix de vente et le cout des ressources consommées) Atteindre un but technique : réalisation d’un ouvrage (tunnel, pont, route…etc.), fabrication d’un produit manufacturé, la conception et réalisation d’un service donnant satisfaction a un client, ce but technique peut lui-même être extrêmement varié, on citera notamment : - Les activités qui ne sont pas pour l’entrepreneur, l’enjeu principal mais un moyen au service d’une autre activité. - Les coopératives agricoles qui sont des entreprises qui visent a dégager un bénéfice non pour elles-mêmes, mais pour les coopérateurs adhérents. - Les « entreprises d’insertion » visent a rendre aptes leurs employés a occuper un travail « normale », sans chercher certains cas (atelier chantier d’insertion) a générer du bénéfice. 2. Recherche des bénéfices : Elle occupe une place importante. Le bénéfice de l’entreprise (a distinguer du profit) est avant tout la rémunération du capital investi. Dans le cas des entreprises capitalistes, si un investisseur décide de le placer dans une entreprise plutôt que de le conserver, c’est que elle souhaite que l’argent placé dans l’entreprise lui rapporte plus. Pour chaque secteur d’activité, il existe un niveau de profit « normal ». Ainsi, par exemple : dans les secteurs pharmaceutiques, le niveau moyen de profit est de 15% du capital investi (c’est beaucoup). Si une entreprise génère moins de profits, les gens qui ont placé leurs économies perdent confiance et vendent leurs actions : le prix de l‘entreprise diminue, les investisseurs restant y perdent. Une entreprise dite capitaliste dont les profits sont trop faibles trop longtemps n’a pas de justifications économiques : elle doit soit être fermé ou racheté dans le cas d’entreprise de l’économie social, elle perdura si elle apporte une utilité social a la société. Comment gère-t-on les bénéfices ? De manière simplifiée, la rentabilité d’une activité s’obtient en vendant le plus possible et en dépensant le moins possible. On distingue des revenus normaux et des revenus exceptionnels : Les revenus normaux sont les produits des ventes et des opérations financières courantes (crédits, clients et fournisseurs). Les revenus exceptionnels ne font par définition pas parti des opérations courantes de l’entreprise. Il peut s’agir de vente d’actifs (bâtiments, machines, etc.), de manipulations comptables (réévaluation d’un stock). La marge calculée par différence entre le prix de vente et le cout des marchandises vendues représente donc la principale contribution au bénéfice de l’entreprise. Pour augmenter cette marge, il existe uniquement deux leviers : Augmenter le prix des marchandises vendues. Diminuer le cout de production des marchandises vendues. Les moyens d’action sur le cout sont extrêmement divers : Négociation avec les fournisseurs pour baisser les prix d’achat. Amélioration de la qualité pour produire moins de rebut. Amélioration de la productivité des machines (les faire tourner plus vite). Amélioration de la productivité des hommes « réduction du personnel, amélioration de la qualification ». Réduire le stock pour réduire le capital immobilisé. Négocier des conditions de règlement plus avantageuses vis-à-vis des clients. 3. Autres objectifs : L’entreprise remplit deux principaux rôles : Un rôle économique : Produire des richesses (PIB et VA), production de biens et services (L’entreprise cherche moins a optimiser la combinaison productive, le facteur travail et le facteur capital pour plus de profits, d’efficacité et de compétitivité). L’entreprise une unité de production : jusqu'à la révolution industrielle du 19eme siècle les entreprises sont des entreprises de production spécialisées. La spécialisation s’accentue au fil des années car la révolution industrielle permet : - Le progrès technique : Développement du machinisme qui exigeait des quantités d’énergie (charbon …). - Les progrès commerciaux : Développement des infrastructures terrestres, maritimes, aériennes. Ca a été surtout possible par la combinaison des facteurs de production pour utiliser des matières premières et des approvisionnements divers en vue de production des biens et services destinés a être vendu sur les marchés. L’entreprise : une unité de répartition : Elle est un système économique de production avec pour finalité la création de richesses. Cette richesse créée n’est pas le produit vendu mais la transformation qui aboutit au produit vendu. Exemple : Boulanger richesse = transformation de la farine en pain. Cette déférence = VA (Valeur Ajouté). VA = Production – consommation intermédiaire Elle va permettre a l’entreprise de rémunérer ses facteurs de production et surtout de recommencer le cycle de production. Un rôle social : Elle offre des emplois, de bonnes conditions de travail, des formations, elle permet une insertion des salariés dans une structure sociale. Elle mène donc une politique sociale envers son personnel et participe à la répartition des revenus (répartition de la VA). L’entreprise devient unité social, on parle d’entreprise citoyenne. Dans cette perspective, l’entreprise a une finalité sociétale, c'est-à-dire qu’elle se soucie des problèmes de société, elle se responsabilise envers la société et les pouvoirs publiques, elle participe donc aux actions d’intérêt général mais aussi envers l’environnement écologique. D’unité social, on passe alors a la notion d’unité responsable avec deux grandes directions, la solidarité et la sécurité : La solidarité comporte la lute contre le chômage (éviter les licenciements, la délocalisation), elle privilégie la qualité social de ses produits (closes sociales envers ses salariés et les pays en développement sous traitant), mais aussi le développement culturel (parrainage et mécénat). La sécurité, l’entreprise s’efforce de minimiser les risques pour ses salariés et la société. Risque interne (santé, hygiène et sécurité, bilan social). D’autre part, l’entreprise va minimiser les risques externes, elle va s’engager dans la protection des personnes, ainsi, elle informe et protège le consommateur (pas de produit dangereux, pas de publicité mensongère …). Elle s’engage aussi dans la protection de l’environnement écologique, ainsi, elle limite au maximum qu’elle peut engendrer la surexploitation des ressources naturelles (bois, eau …), elle pratique de plus en plus le recyclage, utilise des technologies « propre ». L’entreprise : un groupement humain : Rôle des hommes dans l’entreprise : Réussite ou échec d’une entreprise : D’une part : a capacité de ceux qui dirigent et organisation du travail, stimulation des hommes, bonne décision sur la base de bonnes informations. D’autre part : A salarié : c’est l’ensemble des salariés de l’entreprise. Ils sont liés a Employeurs par un contrat de travail, quant au personnels intérimaires, ils bénéficient d’un statue différent des autres employés même si il fait le même travail. Salariés : peuvent exercer des fonctions a différent niveaux (direction, encadrement …) et disposent aujourd’hui de plus en plus de responsabilités par délégation de pouvoir, création de groupes de travails, et de la mise en place de la réunion de concertation. L’entreprise aujourd’hui cherche donc a améliorer l’efficacité du personnel par la motivation, informations plus implications dans l’entreprise. L’entreprise a deux fonctions vis-à-vis de son personnel : - Rôle économique (distribution du salaire). - Rôle social (le salarié veut se sentir utile). 5- Théorie des relations humaines : Les principaux auteurs des mouvements des relations humaines : Elton Mayo : Mise en évidence de l’importance de l’intégration salariale et de l’appartenance a un groupe pour motiver l’individu et augmenter la productivité. Cela a démontrer que les conditions matérielles sont secondaires par rapport a la condition psychologique. D. Mac grégor : Il a présenté conceptions de l’homme au travail : Théorie X et Y : X : L’homme est de nature paresseuse donc il faut le forcer a travailler. Y : L’homme est travailleur et s’applique correctement dans son travail. Abraham Maslow : Considère que les besoins de l’homme sont hiérarchiques et que l’entreprise est plus efficace si les salariés peuvent satisfaire ces besoins : - Besoin d’accomplissement (ambition). Besoin d’estime (présence association, trésorier …). Besoin liens sociaux ou appartenance (club sport, sindic, …). Besoin de sécurité (maison, travail …). Besoin physiologiques (manger, boire, dormir …). Henri Mintzberg : A appliquer la théorie de Maslow en entreprise par l’enrichissement des taches en insistant sur le facteur d’insatisfaction qu’il faut réduire (horaire, salaire, le pouvoir d’achat et la sécurité de l’emploi …) et facteur réel de la mondialisation qu’il faut encourager pour améliorer la performance des salariés. L’école des relations humaines montre une importance de l’étude des relations entre l’homme et le travail, afin de rendre l’entreprise plus performante. LASFER Mohamed Amine 200700000570 Sommaire : I. Définition II. Auteurs et analyse de l’entreprise III. Forme de l’entreprise IV. Fonction de l’entreprise V. Les objectifs des entreprises VI. Théorie des relations humaines