Exemple : Le soldat Américain
Paul Lazarsfeld " The American soldier : an expository review "
Les individus dotés d'un niveau d'instruction élevé présentent plus de symptômes
psychonévrotiques que ceux ayant un faible niveau d'instruction.
Pendant leur service militaire, les ruraux ont d'ordinaire meilleur moral que les citadins.
Les soldats originaires du sud ou des E.U supportent mieux le climat chaud des iles du pacifique
que les soldats du nord.
Les simples soldats de race blanche sont d'avantage porté à devenir sous officier que les soldats
de race noire.
Les noirs du Sud préfèrent les officiers blancs du sud à ceux du nord.
Les soldats américains étaient impatients d'être rapatriés pendant que l'on combattait qu'après la
reddition allemande.
Cela parait logique, mais en réalité l’étude LAZARFIELD montre que c’est l’inverse !
Il veut montrer avec cet exercice que cette impression évidente :
« Toute espèce de réaction humaine est concevable ».
Ainsi chaque réaction peut avoir une explication. La leçon que nous devons en tirer c’est qu’il n’y a
aucun moyen de savoir à priori comment dans une société donnée, des individus ou groupe social
vont agir dans tel ou tel situation et pourquoi ils agissent comme cela ?
Des explications de phénomènes ou évènements sociaux qui nous paraissent aux premiers abords
évidents sont très sont très souvent voir le plus souvent contredites par les études sociologiques.
L’illusion de l’évidence : Les hooligans
Dans l’imaginaire collectif, le hooligan est : anglais, jeune, pauvre, délinquant, étranger au monde du
football, mal insérer socialement, violent et néo-nazi.
En réalité, les hooligans appartiennent à des groupes structurés et ont une profonde connaissance du
football.
Pas de lien systématique entre le hooliganisme et l’environnement social
Les hooligans proviennent des milieux les plus divers : Il ne se recrute pas dans leur majorité chez
les chômeurs et autres populations défavorisés.
Protestations, rébellions ? ou plaisir extatique de la violence en groupe.
1ère étape de la démarche sociologique :
Elle consiste à prendre des distances avec les prénotions, évidences. C’est une étape fondamentale ;
la condition de nécessité à toute approche sociologique.
Durkheim dit que les prénotions sont :
« Comme un voile qui s’interpose entre les choses et nous et qui nous les masques d’autant mieux
qu’on le croit plus transparent ».
Il faut utiliser des méthodes ou techniques pour rompre avec ses prénotions, on pense en 1er aux
méthodes des statistiques. Il faut déconstruire les problèmes sociaux qui nous entourent, mettre en
place des méthodes quantitatives et qualitatives.