DOSSIER
DE PRESSE
LE MÉMORIAL
DE CAEN
SOMMAIRE
3
Le monde
avant 1945
16
Le musée Radar
1944 de Douvres
17
Les outils
pédagogiques
18
Les
partenaires
19
Les infos pratiques
2016 - 2017
14
Le Cinéma circulaire
Arromanches 360
15
Le Mémorial des civils
dans la guerre de Falaise
7
Le Débarquement et la
Bataille de Normandie
13
Les évènements
permanents
8
Le bunker
souterrain
9
Le monde
après 1945
2
La génèse du
Mémorial
Contact service presse
Sophie Bruneau de la Salle au 02 31 06 06 47
[email protected] - www.memorial-caen.fr
En bientôt 30 ans d’existence le Mémorial est
devenu l’une des plus importantes cités de
l’histoire contemporaine en Europe.
Son savoir-faire comme son exigence culturelle,
pédagogique ou scientifique sont aujourd’hui
internationalement reconnus.
L’idée initiale de Jean-Marie Girault d’expliquer la
fragilité de la paix par l’histoire est restée le socle
de son développement. Dénoncer les guerres en
expliquant leurs mécanismes et leur brutalité est
devenu, grâce à de très nombreuses collaborations
dans le monde et l’apport permanent des historiens,
notre exigeante « marque de fabrique ». La ville
de Caen soutient naturellement le Mémorial et
accompagne son développement.
Joël BRUNEAU / Président du Mémorial de Caen
Le succès extraordinaire du Mémorial repose au départ sur la volonté de son initiateur, Jean-MarieGirault,
sénateur et maire de Caen pendant 31 ans.
Le 6 juin 1944, Jean-Marie Girault a 18 ans, il est l’un des volontaires des équipes d’urgence de la Croix-
Rouge française, chargées de secourir la population caennaise qui subit les bombardements. Il se confronte
aux horreurs de la guerre et fait l’apprentissage de la nature humaine, héroïque, ordinaire ou lâche.
En 1986, Jacques Chirac, Premier ministre, pose la première pierre du Mémorial de Caen en compagnie
de Jean-Marie Girault. Le Mémorial sera inauguré en 1988 par le Président de la République Française,
François Mitterrand et n’a cessé depuis de se développer.
FONDATEUR DU MÉMORIAL DE CAEN
Jean-Marie GIRAULT
2
LA GÉNÈSE DU MÉMORIAL
3
1945
avant
LE MONDE
Par sa violence, la Première Guerre mondiale
est une catastrophe sans précédent. Avec 10
millions de morts et 21 millions de blessés,
l’Europe sort brisée de cette épreuve.
Le poids des morts écrase les vivants et
ébranle les valeurs d’une Europe ruinée
ne dominant plus le monde. La révolution
bolchevique, la disparition des empires
centraux, les humiliations liées aux traités de
paix et les dicultés économiques fragilisent
les démocraties et favorisent l’émergence de
mouvements nationalistes et autoritaires en
Italie et en Allemagne.
En Asie, la Chine est la première victime des
velléités expansionnistes du Japon, tandis
qu’une eroyable guerre civile met l’Espagne
à feu et à sang. Les tragédies de Nankin et de
Guernica deviennent des symboles.
Arrivé au pouvoir en janvier 1933 par les urnes,
Adolf Hitler impose à l’Allemagne un État
totalitaire. Il réarme son pays et mène des coups
de force successifs, sans réaction de la France
ou de l’Angleterre. L’invasion de la Pologne
par l’Allemagne le 1er septembre 1939 puis par
l’URSS marque le début d’un nouveau conflit
qui va embraser l’Europe.
LA FAILLITE
DE LA PAIX
4
L’année 1941 marque un tournant majeur du
conflit. Le 22 juin 1941, l’Allemagne envahit
l’Union soviétique. Puis, le 7 décembre,
l’aviation japonaise attaque la base navale
américaine de Pearl Harbor.
Après la défaite de la France, l’extension du
conflit se fait par élargissements successifs sur le
continent européen ainsi que dans les airs et sur
mer pour la maîtrise du trafic maritime. L’ entrée
en guerre de l’Union Soviétique et des États-
Unis donne au conflit sa dimension planétaire.
Dans tous les lieux de conflits s’ouvrent de
multiples théâtres d’arontement et des moyens
d’intervention considérables sont engagés.
Ces évolutions accélèrent la radicalisation
déjà observée des méthodes de guerre. Des
tueries de masse et des atrocités innombrables
modifient, de façon irréversible, la dimension du
conflit. L’extermination des Juifs d’Europe est un
évènement sans précédent.
GUERRE
MONDIALE
Restés passifs face à la montée
des périls, Londres et Paris entrent
en guerre sans enthousiasme
au lendemain de l’invasion de la
Pologne. Retranchées derrière leurs
fortifications, les armées restent
l’arme au pied.
Le 10 mai 1940, les troupes allemandes
franchissent la Meuse. La défaite de la
France, foudroyante, est consommée dès le
22 juin et aboutit à la signature d’un armistice dans
la clairière de Rethondes.
Le maréchal Pétain précipite la chute de la
IIIeRépublique et engage la France dans la voie de
la collaboration après l’entrevue de Montoire le 24
octobre 1940. L’occupant met en coupes réglées le
pays. Au fil des mois, les Français, confrontés à de
nombreuses dicultés, se détachent de ce régime
aux allures autoritaires et réactionnaires de plus en
plus marquées.
Des femmes et des hommes se rassemblent
autour d’un journal ou d’un parti politique, avant
de se structurer en mouvements et en réseaux. Les
actes de refus ordinaires se transforment en actes
de résistance tandis qu’en Angleterre, le général
deGaulle et les Forces françaises libres (FFL) luttent
aux côtés des forces alliées. Dans le même temps,
d’autres s’engagentrésolument dans la voie de la
collaboration policière, militaire ou politique.
LA FRANCE
DES ANNÉES
NOIRES
1945
avant
LE MONDE
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