I/ Des cités rivales... II/ … Mais une unité réelle II I / Athènes et la

publicité
I/ Des cités rivales...
Pendant l’Antiquité, la Grèce est constituée d’une multitude de cités-États indépendantes,
qui se font souvent la guerre (comme la guerre du Péloponnèse, entre Sparte et Athènes et
leurs alliés respectifs). Les armées sont le plus souvent composées d’hoplites.
Chacune se compose d’une ville, organisée autour d'une agora, et de la campagne
environnante, a une divinité protectrice dont le temple est souvent situé sur une acropole,
sa propre monnaie et son propre régime politique (tyrannie, démocratie, oligarchie).
Certaines dominent un vaste territoire, comme Sparte (sur le Péloponnèse) et Athènes (sur
l’Attique), d’autres sont très petites, comme Massalia (Marseille).
II/ … Mais une unité réelle
Tous les Grecs ont cependant une même culture :
•
la même langue qui utilise le même alphabet,
•
la même religion polythéiste, chaque dieu disposant de nombreux temples à travers
toute la Grèce,
•
la même mythologie : leurs mythes transmettent les valeurs et les croyances
communes à travers les exploits des héros ou des dieux ; les plus connus de ces
mythes sont l’Illiade et l’Odyssée, rapportés par Homère.
Ils se réunissent régulièrement dans l’un des grands sanctuaires panhelléniques, comme
Delphes où la Pythie, prêtresse d’Apollon, rend ses oracles ou à Olympie où se déroulent
les Jeux. À cette occasion, les guerres entre Grecs s’arrêtent, des cultes (sacrifices, prières,
processions) sont rendus aux dieux.
III/ Athènes et la démocratie
A Athènes, la démocratie apparaît à la fin du VIe siècle av. J.C., en remplacement de la
tyrannie. Les réformes de Clisthène puis de Périclès ont permis d’en fixer le
fonctionnement.
Les citoyens sont les hommes de plus de 20 ans ayant deux parents athéniens et ayant
effectué leur service militaire, l’éphébie ; ils forment l’Ecclesia. Ils se réunissent sur la
colline de la Pnyx pour y voter (ou non) les lois et les déclarations de guerre, à la suite
d’un débat où chacun peut s’exprimer. Ils élisent dix magistrats (les stratèges), mais tous
les autres sont tirés au sort : les juges de l’Héliée et les conseillers de la Boulè, qui
préparent les lois. Ils peuvent aussi décider de chasser une personne suspectée de mettre en
péril la démocratie : c’est l’ostracisme.
Les non-citoyens n’ont pas de droit politique et sont soumis aux lois de la cité : les
femmes sont cantonnées aux travaux ménagers ou à diriger les esclaves ; les enfants sont
élevés dans l’idée de devenir un bon citoyen ou une bonne épouse. Les métèques sont les
Grecs non-athéniens, qui doivent payer une taxe de résidence et éventuellement défendre
la cité. Les esclaves sont très nombreux et assimilés à des outils ; ils peuvent être la
propriété d’une personne ou de la cité.
Téléchargement