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BIENTÔT LA TROISIÈME CAUSE
DE DÉCÈS
La bronchopneumopathie chronique obstruc-
tive (BPCO) est une maladie fréquente, coû-
teuse, invalidante et grave (1). Dans les causes
de décès, la BPCO pourrait passer en 2020,
selon les projections de l’OMS, à la troisième
place des causes de mortalité par maladie (2).
Pourtant, au cours des dernières années, la
prise en charge de cette affection s’est amélio-
rée : il est possible d’en freiner l’évolution et
d’en limiter la mortalité mais cela implique que
la maladie soit identifiée et pistée précoce-
ment. Or, actuellement, il est démontré que 2
malades sur 3 atteints de BPCO ignorent qu’ils
sont touchés par cette maladie. Il importe donc
d’identifier ces patients et le meilleur examen
pour cela est la mesure du souffle.
Comme cette maladie est sous-évaluée du fait
de son caractère insidieux et de ses symptômes
souvent banalisés, il importe de mobiliser l’en-
semble des professionnels de santé pour en
assurer une tection précoce, même si celle-
ci, assurée par la mesure du souffle en soins
primaires, reste encore débattue (3, 4). De ré-
centes publications apportent néanmoins des
* Service de pneumologie, tabacologie, CHR Metz-Thion-
ville, BP 81065, 57038 Metz.
** Dispensaire Émile-Roux, Centre départemental d’action
médico-sociale, 63100 Clermont-Ferrand.
*** Centre de tabacologie, Centre hospitalier de Vannes-
Auray, 56000 Vannes.
tection précoce de la BPCO
Communication présentée au Congrès de tabacologie, Brest 2009
Early detection of chronic obstructive pulmonary disease
Gérard Peiffer*, Jean Perriot**, Gilles Heno***
Il a été démontré que la mise en place d’une démarche de détection précoce de
la BPCO conduit à une amélioration du nombre de diagnostics réalisés et à une
meilleure prise en charge. Associée à une aide au sevrage, la découverte d’un syn-
drome obstructif peut majorer le nombre d’arrêts du tabagisme. Au cabinet du
médecin formé à son usage, le mini-spiromètre électronique permet de mesurer le
souffle et d’identifier tous les sujets à risque ( à pratiquer chez tous les sujets de plus
de 40 ans ayant fumé plus de 10 paquets-années).
It has been demonstrated that early COPD detection results in an improvement of the number of
diagnoses performed and in better disease management. Associated with a smoking cessation pro-
gram, to discover an obstructive syndrome increases the number of smoking cessations. Case fin-
ding of subjects with a high risk of COPD can address a large population and can be carried out using
a hand-held spirometer by trained physician, to test all smokers more 40 years old with a smoking
history of over ten pack-years.
Mots-clés :
Broncho-pneumopathie
chronique obstructive, Sevrage du tabac,
Mesure du souffle, Spiromètre, Détection
précoce.
Keywords :
Chronic obstructive pulmo-
nary disease, Smoking cessation program,
Spirometer, Early detection.
arguments en faveur d’une utilisation large de
la mesure du souffle chez les sujets à risque (5-
7) : par exemple les plus de 40 ans exposés à
des substances inhalées irritantes notamment
la fumée du tabac, chez lesquels la prévalence
en est plus élevée.
En dehors de l’exposition tabagique, des expo-
sitions professionnelles irritantes, les pollu-
tions domestiques et atmosphériques, les fac-
teurs nutritionnels, les infections constituent
les principaux facteurs de risque de la BPCO.
Globalement, cette affection touche 4 à 10 %
de la population adulte, en France, soit
environ 3,5 millions de personnes. Elle re-
présente la première cause respiratoire de dé-
pense de santé et entraîne 17 000 cès par
an en France.
L’importance
des comorbidités
Depuis les travaux de C. Fletcher et R. Peto
(8), on connaît l’histoire naturelle de lobstruc-
tion bronchique avec le clin progressif du
volume expiratoire maximal seconde (VEMS)
au fur et à mesure des années chez les patients
non sensibles au tabac ou non fumeurs et, à
l’inverse, chez les patients fumeurs réguliers
sensibles au tabac. Quel que soit l’âge, l’arrêt
du tabac est utile permettant de diminuer la
décroissance du VEMS.
Revu plus récemment à la lumière des patients
suivis dans la deuxième cohorte de Framin-
gham, R. Kohansal et al. (9) ont rappelé la
décroissance annuelle du VEMS, chiffrable
entre 17,6 et 19,6ml chez les sujets sains, 23,9
à 38,2ml chez le sujet fumeur, 31 ml chez l’an-
cien fumeur atteint de BPCO et 62 ml de perte
annuelle du VEMS chez le fumeur atteint de
BPCO.
On insiste sur les comorbidités respiratoires
et extra-respiratoires de la BPCO : sur le plan
respiratoire, il est nécessaire au moindre doute
de rechercher un cancer bronchique en prati-
quant une radiographie thoracique, un scan-
ner et une endoscopie, de vérifier l’existence
d’un syndrome d’apnée du sommeil associé
ou d’une hypertension artérielle pulmonaire.
Parmi les comorbidités extra-respiratoires, il
importe de rechercher sur le plan nutrition-
nel, soit la dénutrition, soit l’excès pondéral,
de toujours évaluer le fonctionnement mus-
culaire à la recherche d’un dysfonctionnement
et/où d’une amyotrophie, de pratiquer un bi-
lan cardio-vasculaire complet, de rechercher
des facteurs anxio-dépressifs, fréquents chez
ces patients BPCO évolués. Enfin, il importe
de faire le point sur le plan métabolique à la
recherche d’une ostéoporose et d’éventuels
facteurs d’anémie.
Au total, la BPCO est une maladie sous-dia-
gnostiquée avec une mauvaise perception de
l’obstruction bronchique par le malade, as-
sociée à un clin régulier du VEMS, déclin
double de celui du non-fumeur.
Tous ces éléments incitent à l’amélioration du
dépistage de la BPCO comme le programme
finlandais l’a montré avec, après 6 ans d’action,
une réduction de 18 % des hospitalisations
pour cette maladie (10).
Questionnaires
et mini-spiromètres
Comment faire ce dépistage ? Des question-
naires standardisés (11), dont l’utilisation est
encore peu fréquente en France, peuvent être
proposés en salle d’attente avec des scores dia-
gnostiques permettant de différencier asthme
et BPCO. Même s’il existe un pourcentage
non négligeable de faux négatifs ou de faux
positifs, cette première approche permettrait
d’améliorer la détection de la maladie.
Si l’on fait l’hypothèse que chez un homme de
50 ans fumeur à 20 paquets-année, la proba-
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bilité de BPCO est d’environ 1 sur 3, un ques-
tionnaire positif fait passer cette probabilité
(valeur prédictive positive) à 1 sur 2. À l’inverse,
la probabilité de BPCO, si le questionnaire est
négatif, baisse à 20 %.
Des mini-spiromètres électroniques (12)
[PIKO-6, NEO-6] existent maintenant sur
le marché, permettant une mesure facile du
souffle. Les débitmètres de pointe classiques
utilisés pour le suivi de l’asthme ne sont pas
recommandés pour le diagnostic d’un trouble
ventilatoire obstructif en raison d’un nombre
trop élevé de faux positifs et surtout d’une sen-
sibilité trop faible à un stade de début.
Il faut s’astreindre à mesurer le VEMS et sur-
tout le rapport VEMS/capacité vitale (CV) qui
améliore la performance du diagnostic. On
recherche un équivalent du rapport VEMS/
capacité vitale forcée (CVF). Cela passe par
la mesure du volume expiré maximal en 6 se-
condes (VEM6). En effet, le VEM6 constitue
un substitut de la CVF, qui a pour principal
intérêt dêtre plus facile à réaliser et de donner
un temps explicite de la mesure.
Ainsi, grâce au mini-spiromètre actuellement
disponible, il est possible de mesurer le rap-
port VEMS/VEM6, qui a été validé pour la
réalisation d’étude de dépistage et de détection
précoce (13).
On utilise comme seuil la limite inférieure
de la normale définie à partir d’équations, la
sensibilité de tection d’un trouble obstructif
par le rapport VEMS/VEM 6 est de 94 % avec
une spécificité de 93,1 %.
Ainsi le rapport VEMS/CVF ou VEMS/VEM6
d’un sujet normal est supérieur à 0,8. Une va-
leur inférieure à 0,7 témoigne d’une obstruc-
tion très probable qui ne pourra être affirmée
que par une spirométrie complète qui, seule,
assure un contrôle satisfaisant de la qualité des
mesures réalisée.
Une fois le test réali confirmant l’obstruc-
tion bronchique, on pratiquera un test de ré-
versibilité chez le pneumologue ou dans un
laboratoire d’exploration fonctionnelle, qui
permettra de donner des mesures complé-
mentaires et pourra, le cas échéant, inciter à la
mesure des gaz du sang.
Lorsque le rapport VEMS/VEM6 est compris
entre 0,7 et 0,8, on conseille d’effectuer un
contrôle spirométrique.
Dépistage en consultaton
de tabacologie
Une étude multricentrique cemment
commencée (18 centres, environ 1 800 su-
jets), réalisée par lAssociation française des
infirmier(e)s en tabacologie (AFIT), coordon-
née par Gilles Heno (Vannes), vise à évaluer,
en consultation de tabacologie, l’intérêt d’une
mesure du souffle à l’aide d’un spiromètre mi-
niaturisé (le NEO-6). Le but est de dépister
systématiquement la BPCO dans le parcours
de soin d’un patient consultant en tabacologie.
Ces mini-spiromètres sont proposés à un prix
d’environ 60-80 euros. Il nécessitent des em-
bouts jetables (coût inférieur à 50 centimes
d’euros). Si un professionnel de santé veut
s’investir dans le dépistage de la BPCO, il doit
bénéficier d’une formation minimale à la réa-
lisation d’une manœuvre d’expiration forcée.
Ainsi la facilité d’utilisation de ces mini-spi-
romètres électroniques va permettre une dif-
fusion plus large de la pratique de la mesure
du souffle.
Les patients cibles sont les sujets de plus de
40 ans, exposés à des facteurs de risque, tels le
tabac ou une exposition professionnelle à des
poussières, fumées ou gaz. Il ne faut pas at-
tendre l’apparition des symptômes, tardifs, de
dyspnée. Chez des sujets de moins de 40ans
ayant fumé moins de 10paquets-année, il a é
montré que la prévalence de la BPCO est de
l’ordre de 8 % (14). Lâge de début du tabagisme
est donc probablement un point à prendre en
compte dans l’indication d’une mesure du
souffle.
Grâce à cette mesure régulière par mini-spi-
romètre, le decin généraliste peut identi-
fier une obstruction antérieurement con-
nue chez 9 % des sujets et corriger la notion
erronée d’un trouble ventilatoire obstructif
chez 11 % de la population testée (15). Au vu
des résultats de la spirométrie, les médecins
modifient la nature de la prise en charge dans
15 % des cas.
D’autres travaux réalisés en Belgique (16) dans
plusieurs cabinets de decins généralistes
(mesure du souffle pendant 2 mois consécutifs
chez des patients de 40 à 70 ans ayant fumé
plus de 15 paquets-année) ont révélé une pré-
valence de 47 % de BPCO dans ce groupe : le
diagnostic avait été posé antérieurement pour
À RETENIR
La BPCO est l’une des maladies respiratoires les plus fréquentes et invalidantes. Sonpistage peut
être alisé par une étude simplifiée de la fonction respiratoire concernant tous les fumeurs de plus de
45 ans et les patients symptomatiques fumeurs ou non fumeurs.
Le sevrage tabagique précocement proposé permet d’empêcher ou de ralentir lévolution vers linsuf-
fisance respiratoire grave. Les centres de tabacologie sont donc des lieux naturels de repérage de la
BPCO parmi leurs consultants.
Le pistage de la BPCO, pour qui ?
Les différentes recommandations incitent à la alisation d’un pistage par une spirotrie :
chez les fumeurs de plus de 45 ans, même sils sont asymptomatiques ;
chez les anciens fumeurs de plus de 55 ans, me s’ils sont asymptomatiques ;
chez les patients présentant des symptômes de plus de 3 mois par an, quel que soit leur âge.
En un mot: tous les fumeurs. Cela représente des populations importantes et lorganisation actuelle
des professionnels de san doit progresser pour aboutir à un pistage aussi ralisé.
Avec quoi ?
Le matériel retenu doit être peu onéreux, fiable, simple et peu encombrant. Aussi les mini-spiro-
mètres électroniques type PIKO-6, NEO-6, une fois leur maniement bien compris, permettent le
diagnostic de la BPCO à un stade pcoce.
Quelle organisation ?
Des circuits spéciaux pour assurer le pistage des BPCO doivent certainement être envisagés,
compte tenu de limportance numérique de la population concere, du coût de réalisation des ex-
plorations fonctionnelles respiratoires classiques et de la mographie de la population à pister, peu
en contact avec le secteur traditionnel de soins. Les recherches doivent se poursuivre vers la mise au
point de spiromètres simplifiés, fiables, de faible coût associés à des outils pédagogiques pour former
les professionnels de san à ces techniques.
Il faudra valider ces scmas de prévention en évaluant :
l’importance du nombre de patient à dépister par le médecin néraliste (et le decin du travail ?) ;
la pertinence de la méthode et du diagnostic par des indices de quali ;
et l’impact de cette marche sur le sevrage tabagique.
Figure 1.
Spiromètre miniaturisé : PIKO-6.
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seuls 17 % d’entre eux. Ces chiffres confirment
bien l’intérêt du recours à des mesures du
souffle pour les populations à risque.
Reste à savoir quand le dépistage d’un trouble
ventilatoire obstructif est justifié. L’OMS a
défini ainsi les critères justifiant la mise en
place d’un dépistage précoce pour une ma-
ladie chronique : la maladie, lorsqu’elle n’est
pas détectée précocement, doit être à l’origine
d’une morbidité et d’une mortalité impor-
tante; le traitement proposé doit être plus ef-
ficace quand il est proposé avant la survenue
des symptômes ; les tests de dépistage doivent
minimiser les faux positifs et négatifs, rester
simples et financièrement abordables, enfin,
être sûrs et sans effets secondaires. Effective-
ment, la BPCO remplit bien ces critères.
Premier traitement :
le sevrage
Parmi les traitements, le sevrage tabagique fait
partie de la prise en charge obligatoire du pa-
tient atteint de BPCO (17, 18). Leffet de l’arrêt
du tabac sur l’évolution de la fonction respira-
toire est bien connu, surtout à la suite de l’essai
de la Lung Health Study : portant sur près de
70 000 patients tabagiques, 6 000 ont été re-
connus porteurs de troubles ventilatoires obs-
tructifs. Chez ces patients, il a édémontré
que l’arrêt du tabac avait une influence sur la
rapidité de diminution du VEMS. La première
année après l’arrêt du tabac, on retrouvait une
petite augmentation du VEMS (57ml d’aug-
mentation contre 38 ml de diminution chez
ceux qui continuaient de fumer). Les années
suivantes, la diminution du VEMS des pa-
tients sevrés rejoignait celle de la population
non fumeuse. Les fumeurs qui continuaient
à fumer voyaient leur VEMS cliner de
manière plus importante. Au terme du pro-
gramme, qui comprenait un sevrage tabagique
avec des gommes ad libitum, on constatait que
35 % des patients avaient arrêté leur intoxica-
tion pour une période significative, et que 22 %
avaient arrêté complètement de fumer au bout
de 5 ans.
Le premier traitement de la BPCO est donc
l’arrêt du tabac, ce qui est souvent difficile,
car ces patients cumulent les handicaps :
une consommation et une dépendance im-
portantes, de fréquentes coconsommations
d’autres drogues, des troubles anxio-dépres-
sifs, une précarité socio-économique, etc.
Les moyens thérapeutiques sont classiques.
Pour les optimiser : traitements nicotiniques
substitutifs souvent prolongés avec des doses
de nicotine fréquemment plus élevées et en as-
sociant les formes galéniques transdermiques
et orales ; adaptation posologique initiale se
faisant au mieux par dosage de la cotinine ;
recours possible au bupropion, efficace chez le
fumeur BPCO dans le respect des contre-in-
dications (19). La varénicline (20) est efficace,
avec une tolérance générale satisfaisante, sans
interférences médicamenteuses, ce qui en fait
un médicament de première intention chez ce
fumeur fortement dépendant. Un suivi pro-
longé (12 mois) et l’apport systématique des
thérapies cognitivo-comportementales (21),
permettent d’augmenter le taux d’arrêt. La ré-
duction du tabac permet daccroître la motiva-
tion à l’arrêt avant sevrage complet. Elle nest
qu’une première étape vers l’arrêt total qui
reste la priorité et permet seul la diminution de
la mortalité (22). La correction des fréquents
troubles anxio-dépressifs et/ou coconsomma-
tions par les moyens thérapeutiques adaptés
doit être préalable ou contingent à la prise en
charge de sevrage tabagique.
v
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Alcool Addictol 2001;23:23S-27S.
La Société de pneumologie de langue francaise (SPLF),
en partenariat avec la Direction générale de la Santé, a
récemment réalisé un CD sur la mesure du souffle. Il est dis-
ponible à la SPLF au 66, boulevard Saint-Michel, 75006
Paris.
Figure 2.
Spiromètre miniaturisé : présentation NEO-6.
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