A partir de l’étude des documents, dégager des informations sur les vaccinations couramment réalisées (principe de la
préparation vaccinale, modalités de l’administration, efficacité, rappels…). Indiquer le rôle des injections de rappels.
En mettant le système immunitaire en contact avec un Ag donné (microbe mort ou atténué, injection d’anatoxine
bactérienne, protéines antigéniques purifiées…), celui-ci développe tous les acteurs de la réponse immunitaire (Ac, LB
mémoire, LT8, LTA et LT4 mémoire).
Si l’individu rencontre à nouveau le même agent pathogène, ses cellules mémoires déclenchent une réponse immunitaire
rapide, intense et efficace ce qui diminue ou annule les symptômes de la maladie.
La vaccination est spécifique, elle n’agit que pour une maladie donnée.
Les rappels servent à relancer la production de lymphocytes mémoires car ils ont une durée de vie longue mais pas infinie.
Aujourd’hui, il existe la vaccination génétique qui consiste à introduire le gène codant le déterminant antigénique de
l’élément pathogène contre lequel on veut lutter. Ainsi, le déterminant antigénique est constamment produit par l’organisme
mais le problème est que le gène peut s’introduire n’importe où dans le génome et parfois les cellules transformées peuvent
être reconnues comme étrangère et éliminées.
Bilan : Un vaccin consiste en l’introduction artificielle d’un Ag dans l’organisme. Celui-ci a perdu son effet pathogène mais
a conservé son effet immunogène (est capable de déclencher une réaction immunitaire).
Les vaccins reproduisent une situation naturelle, celle de l’immunité innée puis adaptative contre ces antigènes, après
une première infection. L'adjuvant du vaccin déclenche la réaction innée indispensable à l'installation de la réaction
adaptative.