CORRECTION DM n˚9
Partie IV - Le fugitif barricad´e dans la grange
1. La base canonique de RnXest 1, X, X2, . . . , Xnet sa dimension est de n1.
2. Montrons que Gcontient le neutre et qu’il est stable par combinaison lin´eaire.
Soit P0le polynˆome nul, alors i1, n 1 , P0αi0 et donc :
P0α1, . . . , P0αn10,...,0G
Soit deux ´el´ements uet vde G,λet µdeux r´eels. Il existe deux polynˆomes Pet Qtels que :
u P α1, . . . , P αn1et v Q α1, . . . , Q αn1
Alors λu µv λP α1µP α1, . . . , λP αn1µP αn1.
En posant R λP µQ qui est un polynˆome, on en d´eduit que λu µv R α1, . . . , R αn1G.
Finalement Gest bien un s.e.v. de Rn1.
3. Soit u G,P
n
i0
aiXiRnXtel que u P α1, . . . , P αn1donc :
u
n
i0
aiαi
1,...,
n
i0
aiαi
n1
n
i0
aiαi
1, . . . , αi
n1
n1
j1
ajαj1
1, . . . , αj1
n1
n1
j1
aj~gj
On en d´eduit que la famille ~g1, . . . , ~gn1est g´en´eratrice de G.
4. (a) De mˆeme qu’au 2. :
n1
j1
aj~gj0Rn1
n
i0
aiαi
1,...,
n
i0
aiαi
n10Rn1
En r´eindi¸cant avec i j 1 on obtient :
n1
j1
aj~gj0Rn1A α1, . . . , A αn10Rn1
Finalement
n1
j1
aj~gj0Rn1A α1. . . A αn10
(b) Aest un polynˆome de degr´e net admet n1 racines distinctes qui sont les αi(1 i n 1).
N´ecessairement Aest le polynˆome nul et par cons´equent tous ses coefficients ajsont nuls.
Donc la famille ~g1, . . . , ~gn1est libre.
5. Gcontient une famille libre (4.) et g´en´eratrice (3.), donc une base `a n1 ´el´ements soit dim G n 1.
G´etant un s.e.v. de Rn1de mˆeme dimension que Rn1on a donc GRn1.
6. Posons β1, . . . , βn1un vecteur quelconque de Rn1comme GRn1alors :
il existe un polynˆome LRnXtel que i1, n 1 , L αiβi.
Reste `a prouver l’unicit´e de ce polynˆome L.
Supposons L1et L2deux polynˆomes de Rn1tels que i1, n 1 , L1αiL2αiβi.
Remarquons alors que i1, n 1 , L1αiL2αi0 donc tous les αisont racines du polynˆome
L1L2. Celui-ci ´etant de degr´e inf´erieur ou ´egal `a net ayant alors n1 racines distinctes ont en
d´eduit qu’il s’agit du polynˆome nul, d’o`u l’unicit´e !
Le th´eor`eme de Lagrange pr´ec´edemment cit´e est donc bien prouv´e.
Lyc´ee de l’Essouriau - Les Ulis 3 PCSI