Anne POUVARET - ICLN : Etude de faisabilité de l’activation plaquettaire et de
la réaction inflammatoire des plaquettes chez des patients allogreffés de
cellules souches hématopoïétiques lors du suivi post-greffe : spontanée et
après stimulation par un antigène CMV
Après greffe de moelle, les patients ont une baisse de leur défense immunitaire et
ont un risque important de faire des complications infectieuses notamment virales.
Une infection virale fréquemment rencontrée dans ce contexte est due au
CYTOMEGALOVIRUS (CMV). Lorsque les patients greffés de moelle font une
infection à CMV, ils sont également plus à risque de faire une réaction « greffon
contre hôte », c’est à dire que la nouvelle moelle greffée attaque l’organisme du
patient. Il est possible que cette réaction soit liée à une stimulation des plaquettes
par le CMV mais ceci n’a jamais été démontré. L’objectif de ce travail est de
déterminer si le CMV est capable de stimuler les plaquettes.
Florence SAUVANAUD – CHU : Etude SCHIZ EMOTION
La schizophrénie nécessite un traitement par neuroleptique. Si ce traitement est
efficace sur certains symptômes de la maladie (délire, hallucination, etc…), il est
sans effet sur les signes de repli (tristesse, absence d’envie, etc…). Ceci peut être
expliqué par des mécanismes différents responsables d’une part des délires et
d’autre part du repli. L’objectif de cette étude est d’identifier les mécanismes en jeu
dans les signes de repli du patient schizophrène dans l’espoir de déterminer de
nouveaux traitements.
Tiphaine RAIA – CHU : Evaluation du statut vitaminique D dans une population
à haut risque de pré-éclampsie
La pré-éclampsie est une maladie du placenta qui entraîne des complications
gravissimes lors de la grossesse à la fois pour le fœtus et pour la mère. Les
mécanismes responsables de la pré-éclampsie sont en grande partie inconnus. La
vitamine D est une hormone importante pour la minéralisation des os mais
possèderait aussi des propriétés bénéfiques beaucoup plus générales (amélioration
de la santé cardiovasculaire, amélioration de la tonicité musculaire, etc…). Le
placenta possède des récepteurs pour la vitamine D. Il est donc ainsi possible que la
vitamine D ait des effets protecteurs placentaires et à l’inverse qu’un déficit en
vitamine D soit délétère. L’objectif de ce projet est d’évaluer si les patientes qui ont
présenté une pré-éclampsie avaient un déficit en vitamine D et ainsi d’explorer la
possibilité d’un rôle joué par la vitamine D dans cette maladie.