II Liban mai 2014
On considère la suite de nombres complexes (zn)
définie par z0=p3−i et pour tout entier naturel n:
zn+1=(1+i)zn.
Les parties A et B peuvent être traitées de façon in-
dépendante.
Partie A
Pour tout entier naturel n, on pose un=|zn|.
1. Calculer u0.
2. Démontrer que (un)est la suite géométrique de
raison p2 et de premier terme 2.
3. Pour tout entier naturel n, exprimer unen fonc-
tion de n.
4. Déterminer la limite de la suite (un).
5. Étant donné un réel positif p, on souhaite dé-
terminer, à l’aide d’un algorithme, la plus petite
valeur de l’entier naturel ntelle que un>p.
Recopier l’algorithme ci-dessous et le complé-
ter par les instructions de traitement et de sor-
tie, de façon à afficher la valeur cherchée de
l’entier n.
Variables :uest un réel
pest un réel
nest un entier
Initialisation : Affecter à nla valeur 0
Affecter à ula valeur 2
Entrée : Demander la valeur de p
Traitement :
Sortie :
Partie B
1. Déterminer la forme algébrique de z1.
2. Déterminer la forme exponentielle de z0et de
1+i.
En déduire la forme exponentielle de z1.
3. Déduire des questions précédentes la valeur
exacte de cos³π
12´
III Métropole juin 2014
On désigne par (E) l’équation
z4+4z2+16 =0
d’inconnue complexe z.
1. Résoudre dans Cl’équation Z2+4Z+16 =0.
Écrire les solutions de cette équation sous une
forme exponentielle.
2. On désigne par ale nombre complexe dont le
module est égal à 2 et dont un argument est égal
àπ
3.
Calculer a2sous forme algébrique.
En déduire les solutions dans Cde l’équation
z2=−2+2ip3.
On écrira les solutions sous forme algébrique.
3. Restitution organisée de connaissances
On suppose connu le fait que pour tout nombre
complexe z=x+iyoù x∈Ret y∈R, le conju-
gué de zest le nombre complexe zdéfini par
z=x−iy.
Démontrer que :
— Pour tous nombres complexes z1et z2,
z1z2=z1·z2.
— Pour tout nombre complexe zet tout entier
naturel non nul n,zn=¡z¢n.
4. Démontrer que si zest une solution de l’équa-
tion (E) alors son conjugué zest également une
solution de (E).
En déduire les solutions dans Cde l’équation
(E). On admettra que (E) admet au plus quatre
solutions.
IV Antilles-Guyane septembre 2014
Partie A
On considère la fonction fdéfinie et dérivable sur
l’intervalle [0 ; +∞[ par
f(x)=xe−x.
1. Déterminer la limite de la fonction fen +∞.
2. Déterminer la dérivée f′de la fonction fsur
[0 ; +∞[ et en déduire le tableau de variations
de fsur [0 ; +∞[.
Page 2/5