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II/ QUELLES VOIES DE SRTIE DE LA CRISE ? 
 
Depuis le déclenchement de la crise, dans tous les pays on observe 
une quasi identité des solutions qui sont de trois ordres 
1) De  gigantesques  plans  de  renflouement  du  système  bancaire 
international  pour  injecter  plus  de  liquidités  et  permettre  le 
refonctionnement du système 
2) La  recapitalisation    qui  est  une  prise  de  participation  directe  de 
l’Etat nouveau partenaire.  
3) L’abaissement des taux directeurs des Banques centrales c’est-à-dire du 
prêteur  en  dernier  ressort  en  vue  de    rendre  le  crédit  plus 
accessible. 
4) Le  G20  a  rajouté  une  quatrième  mesure :  un  plus  grand  contrôle 
prudentiel  de  l’ensemble  du  système  financier  par  de  nouvelles 
règles de régulation qui cependant restent à définir. 
Deux enseignements peuvent être tirés de ces remèdes  
- d’abord  l’intervention  de  l’Etat  qui  annonce  partout  la 
réhabilitation  de  l’approche  keynésienne  et  de  la  crise  et  des 
solutions par les plans de relance. 
- Ensuite  la  socialisation  des  pertes  qui  va  faire  payer  les  faillites 
bancaires  par  les  citoyens  et  les  couches  populaires.  C’est  cela 
qui  va  d’ailleurs  compromettre  le  succès  de  tous  les  plans  de 
relance qui sont mis en place en France, en Grande Bretagne et 
en  Espagne.  Ils  soulèvent  deux  problèmes  majeurs :  1)  incapacité  à 
relancer  la  consommation  intérieure  (de  ce  point  de  vue  la 
CHINE a vu juste en renflouant à hauteur de 500milliards  son 
marché intérieur) et 2) accentuation des déficits budgétaires ce 
qui  va  conduire  à  l’éclatement  du  cadre  de  stabilité  et 
compromettre le fonctionnement de l’Union. 
 
En conclusion 
 
Ces solutions sont loin de régler la crise et il faut s’attendre au pire 
à savoir la crise financière entraînant la crise économique mondiale qui 
débouchera  inévitablement  sur  une  crise  sociale  de  dimension  aussi 
mondiale. Donc le pire est devant nous.  Alors  que faire véritablement ? 
Deux directions d’action 
- Des réformes profondes du modèle de la gouvernance mondiale avec la 
modernisation  de  toutes  les  institutions  de  régulation  qu’elles 
soient  politiques, économiques ou financières 
- L’instauration  d’une  véritable  démocratie  mondiale  qui  signifie  deux 
choses  précises  dans  mon  entendement :  dégager  des  règles 
garantissant la participation de tous à la gestion des affaires du 
monde et l’accès de tous aux biens publics mondiaux.