Magazine d’information de La Tour, réseau de soins Numéro 6 Juin 2006
Codage médical
Chirurgie viscérale
Endoscopie par capsule
Clinique du dos
Endormir la douleur
La procréation
des couples à risque
Magazine d’information de La Tour, réseau de soins
Numéro 6 - © juin 2006
Comité de rédaction:
James Bissell - Antoine Bloch - Véronique Harant
Liliane Jacquet - Paul Nogent
Isabelle Burkhalter - Philippe Lamballe
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Crédit photos: ©La Tour SA (Vanessa Cuisinier)
Illustrations: Sidonie Carillat
La rédaction n’est pas responsable des textes et
illustrations publiés qui n’engagent que leurs auteurs.
3 Attitude positive
4 Anesthésie
5 Codage médical
6 Endoscopie par
capsule
7 Journée Qualité
8 Hygiène
10 Procréation
assistée
12 Informatique
13 Clinique du dos
14 Chirurgie
viscérale
16 Sécurité
18 Douleur
19 Assurances
20 Bilan 2005
02 SOMMAIRE EDITORIAL
ette sixième édition du La Tour Info est articulée
autour de trois grands axes qui sont le reflet des
préoccupations essentielles du réseau de soins
de La Tour : technologie, sécurité et prise en
charge humaine.
Le réseau de soins de La Tour est en effet animé par le
souci constant d’être à la pointe dans le domaine tech-
nologique ainsi que vous le découvrirez en lisant les ar-
ticles consacrés au codage médical, à l’endoscopie par
capsule - caméra, à la procréation assistée au service des
couples à risques ou encore à la gestion informatique
des box du service des urgences.
Santé doit rimer avec sécurité ! A la Tour, ce n’est pas
un vœu pieu comme l’illustrent les pages dévolues à l’Hy-
giène des mains, à l’organisation de l’unité de chirurgie
viscérale, à la journée qualité ou encore à la gestion des
incidents.
Mais surtout, nous avons le souci constant de placer
l’humain au cœur de notre action et de notre politique
de soin tant du point de vue relationnel que médical.
C’est dans cette optique que le personnel est formé à
une «attitude positive». Et surtout, c’est ce qui motive
notre volonté de tout faire pour permettre de soulager
douleurs et souffrances : Clinique du dos, Consultation
Multidisciplinaire de la Douleur et Anesthésie attestent
de cet engagement.
Bonne lecture !
James Bissell, Directeur Général La Tour SA
C
03
La Tour Info n° 6 – Juin 2006
empathie et l’accueil s’apprennent-ils ? Pour
le moins, ils se perfectionnent et se cultivent.
Dans le réseau La Tour, l’impératif général de
qualité s’applique en particulier au «savoir re-
cevoir». Ce savoir, il convient de le systématiser et de
l’améliorer encore et toujours. Comment ? par une remi-
se en question répétée et une attitude délibérée. Créa-
tion interne, une formation spécifique vient épauler les
bonnes volontés, les compétences et les progrès.
Le programme didactique a été mis au point par
l’équipe de Mme Venturini. Il débute par une présenta-
tion riche d’illustrations et de mises en situation. Cette
présentation déclenche une sensibilisation et une prise
de conscience. Elle met en évidence les directions prin-
cipales. Elle donne des conseils pratiques. Elle aide à les
intégrer dans le comportement. Elle permet d’exploiter
un dossier illustré qui expose clairement les mécanismes
et propose des «boîtes à conseils», des «adoucisseurs de
langage», des guides de communication verbale et non-
verbale.
Propos recueillis auprès de Nathalie Venturini,
responsable du Centre Médical de Meyrin
L’attitude
positive
Accueil
Tout un métier
L’activité d’accueil est
beaucoup plus complexe
que le profane ne l’ima-
gine. Elle se compose de
plusieurs phases qui se
subdivisent en une suite
d’éléments clairement in-
ventoriés. Accueillir, c’est
recevoir, renseigner, orien-
ter, faire patienter, écon-
duire éventuellement,
prendre et transmettre un
message… le tout aima-
blement, le tout efficace-
ment, avec les mots qui
rassurent et avantagent,
avec des résultats sûrs et
exploitables. Le bon ac-
cueil passe donc par la
bonne attitude et par des
compétences nombreuses.
Il exige la connaissance
étendue de l’établisse-
ment, de ses missions, de
ses réglementations. Il
implique une excellente
qualité d’écoute, de dis-
ponibilité, de courtoisie,
une faculté de question-
nement et de reformula-
tion, une aptitude à l’ex-
pression correcte, précise
et claire.
Comment illustrer la perti-
nence et l’efficacité de no-
tre formation? Peut-être
en signalant qu’elle a reçu
le Prix Smile lors du con-
cours qualité de l’Hôpital
de la Tour du 24 novem-
bre 2004.
L'
.......Echos........................
La Tour Réseau de
soins présent à la
Place des Affaires
Du 23 au 27 janvier, Le
réseau de soins La Tour a
participé à la Place des Af-
faires. Cette manifestation,
organisée à Genève pour
la deuxième fois, réunis-
sait près de deux cent en-
treprises de la place actives
dans le secteur tertiaire, y
compris des prestataires
de santé, autres établis-
sements hospitaliers ou
assurances. Le stand a mis
l’accent sur la présentation
des prestations ambulatoi-
res remboursées par les as-
surances de base. Ce salon,
ouvert aux invités et par-
tenaires des participants
et fréquenté par près de
15’000 visiteurs, a aussi été
pour Le réseau de soins La
Tour l’occasion de rencon-
tres fructueuses avec un
public choisi. Il est en ef-
fet toujours profitable de
pouvoir se comparer aux
autres entreprises et de
rencontrer la concurren-
ce, ne serait-ce que pour
«prendre la température»
du marché.
De gauche à droite: M Kausch, Directeur général de HCA int’l ; M Bis-
sell Directeur Général du réseau La Tour; Mme Delbarre, Directrice ad-
jointe du réseau La Tour et M Neeb Directeur Financier de HCA int’l, en
visite sur le stand du réseau de soins La Tour.
04 La Tour Info n° 6 – Juin 2006
Endormir
la douleur
Anesthésie
anesthésie est la discipline médicale qui prend
en charge la gestion de la douleur avant, pen-
dant et après une intervention chirurgicale
mais aussi, par exemple, lors d’accouchements.
Le mot anesthésie vient du grec anaisthêsia qui signifie
«insensibilité». Rendre insensible à la douleur signifie,
en effet, priver le corps ou une partie du corps de sa
sensibilité. Ne pas souffrir est un droit élémentaire pour
chaque patient. A l’Hôpital de la Tour, tout est fait pour
qu’il soit respecté. La question de la douleur fait du reste
l’objet d’un groupe de réflexion et de travail spécialisé,
baptisé Synapse.
Douleur aux multiples visages
Le travail des médecins anesthésistes est tout en finesse
quand il s’agit d’appréhender le besoin des patients, la
douleur n’étant pas une donnée universelle, transposa-
ble et précisément quantifiable. Chaque individu la gère
à sa manière, c’est pourquoi les professionnels distin-
guent la douleur, soit un message qui arrive au cerveau,
de la souffrance, c’est-à-dire la façon de gérer cette der-
nière. Si la douleur n’est pas un élément précisément
mesurable, une série de signes physiques – grimaces, ac-
tivité cardiaque, tension, transpiration, agitation faci-
lement interprétables, fonctionnent comme indicateurs
objectifs. Ils sont le plus souvent corrélés à l’échelle de
la douleur, c’est-à-dire à une indication fournie par le
patient lui-même qui doit situer l’intensité de son mal
sur une échelle de 1 à 10. Cette échelle est surtout révé-
latrice au niveau du suivi puisqu’elle permet de mesurer
les progrès faits dans la gestion du mal.
De nombreux moyens pour soulager
Les anesthésistes ont différents moyens à leur disposi-
tion pour soulager les patients. Les substances varient
en fonction de l’âge et du type de chirurgie. Calmer la
souffrance, c’est souvent d’abord calmer l’angoisse. Les
mots et la présence restent, dans ce cas, le moyen le
plus efficace. Pour calmer la douleur, pilules, injections,
pompes, bloc nerveux dans la région opérée ou bloc
centraux (péridurale) peuvent se combiner ou s’utiliser
séparément.
L'
Autocontrôle
Une méthode privilégiée lors d’opérations réputées
douloureuses est la pose d’une PCA (Patient Contolled
Analgesia). Il s’agit d’une pompe, installée en salle de
réveil, avant que l’opéré ne sorte de la narcose. Le dé-
bit est réglé, et l’appareil dispense automatiquement
une quantité prédéterminée de morphine ou de dérivés
morphiniques. Au besoin, le patient peut actionner la
pompe pour recevoir davantage de substance analgé-
sique.
Enfanter dans la douleur ?
C’est lors des accouchements que le rôle des médecins
anesthésistes est le plus gratifiant. Ils sont bien souvent
considérés comme des sauveurs par les parturientes ! Si
pour des raisons physiologiques ou religieuses, certaines
femmes préfèrent supporter la douleur de l’accouche-
ment beaucoup de mères imminentes bénéficient d’une
anesthésie péridurale, qu’elles accouchent par voie basse
ou par césarienne. La péridurale s’effectue à la demande
de l’accouchée et/ou de l’accoucheur.
Ne pas enfanter dans la douleur facilite l’accouchement
et favorise la relation psychique mère-enfant de même
que de ne pas souffrir après une opération accélère le
rétablissement.
Propos recueillis auprès des Drs Polet
et Aeberhard, anesthésistes
05
La Tour Info n° 6 – Juin 2006
e Da Vinci Code entendait dissimuler une
soit-disant vérité réservée à une infime
élite. Mais, dans le cas considéré, doit-on
parler de code ou de cryptage ? Loin de
brouiller l’accès à l’information, loin de compli-
quer son traitement, le codage médical entend les
simplifier.
Compression des données, numérisation, code-
barre… notre époque multiplie les codes, ce rac-
courci ultra-rapide, ce langage commun à l’hom-
me et la machine. Le domaine médical ne pouvait
lui échapper. Une directive de l’OMS lui fait même
obligation d’exprimer par un code universel et
international chaque pathologie et tous les actes
médicaux ou chirurgicaux. Contraignante mais in-
dispensable, cette procédure simplifie l’archivage
et la transmission des informations; elle est récla-
mée par les caisses d’assurance et par la statisti-
que.
La multiplicité des maux qui affectent l’huma-
nité souffrante, les innombrable cas spéciaux et la
profusion des soins disponibles donnent idée de
la richesse du code. À l’Hôpital de la Tour, chaque
médecin doit préciser par un nombre convention-
nel son diagnostic et les soins apportés. Cepen-
dant, l’erreur est humaine et l’oubli ne l’est pas
moins. Il convient donc de tout vérifier, travail
qui exige une minutie de bénédictin et une con-
naissance médicale étendue. Infirmière diplômée,
Mme Steinhauser est chargée de cette révision. La
création de son poste à plein temps répond à une
obligation fédérale. Heureusement, le codage
exact devient une habitude… presque un second
langage.
Propos recueillis auprès
de Martine Steinhauser,
responsable du codage médical
Codage
médical
Cryptage
L
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