Bac Blanc 1 (21/12/2015) Terminale SV Mathématiques Exercice 1 Durée: 4 heures. (5 points) Les parties I, II, III et IV sont indépendantes. I- On donne la suite U n définie par: U n 3n 2 2sin(n) . n2 5 Calculer la limite de U n . On démontre que 3n 2 2 3n 2 2 U et d'après le théorème des gendarmes lim U n 3 . n n n2 5 n2 5 II- Montrer que l'équation sin x 2x 1 admet une solution unique sur R. Encadrer à 10 2 près. Soit la fonction f définie sur R par : f x sin x 2 x 1 . f est dérivable et on a: f ' x cos x 2 0 car 1 cos x 1 et f est continue strictement croissante sur R et comme lim f x 0 et lim f x 0 et d'après le théorème des valeurs intermédiaires x x appliqués aux fonction strictement monotone l'équation f x 0 admet une solution unique sur R D'où le résultat. et on a: 0,33 0,34 . III- On donne la fonction f définie sur 0; par: f x x sin x . f est-elle dérivable en 0 ? f est continue en 0 avec f 0 0 et on a: lim x 0 f x f 0 x0 lim x 0 x sin x sin x lim x 0 x 0 x x alors f est dérivable en 0. 1/8 sin x x 0 et lim 1 , car lim x 0 x 0 x IV- Dans le plan muni d'un repère orthonormé, on note S l'ensemble des points M dont l'affixe z vérifient les deux conditions: z 1 z i z 3 2i 2 . et Sur la figure ci-contre, on a représenté le cercle de centre I d'affixe zI 3 2i et de rayon 2 et la droite d'équation y x . I Cette droite coupe le cercle en deux points A et B. L'ensemble S est-il le segment [AB] ? Justifier votre réponse. z 1 z i et M AB étant la médiatrice de [RS] avec R d'affixe r 1 et S d'affixe s i z 3 2i 2 z zI 2 M appartient au disque de centre I et de rayon 2 Alors L'ensemble S est le segment [AB] étant l'intersection de (AB) et du disque. Exercice 2 (4 points) Dans tout l’exercice, le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O ; u ; v . 1) Le point M (z) est situé sur le cercle de centre A ( -2 , 5) et de rayon Son affixe z vérifie : 2 a. z 2 5i 3 b. z 2 5i 3 car M C AM 2 R 2 z 2 5i R 2 c. z 2 5i 3 3 . 2 2 2) On considère trois points A, B et C d’affixes respectives a, b et c, deux à deux distincts et tels que le triangle ABC n’est pas équilatéral. Le point M est un point dont l’affixe z est telle z b zc que les nombres complexes et sont imaginaires purs. ca ba a. M est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC. b. M appartient aux cercles de diamètres respectifs [AC] et [AB]. c. M est l’orthocentre du triangle ABC car z b zc et sont imaginaires purs BM AC et CM AB . ca ba 3) Soit A et B les points d’affixes respectives 1 + i et 5 + 4i, et C un point du cercle de diamètre [AB]. On appelle G le centre de gravité du triangle ABC et on note z G son affixe. 2/8 a. zG 3 2,5i 5 6 Soit I milieu de AB donc z I 3 2,5i Soit R le rayon du cercle donc R AB 5 2 2 1 15 5 R donc zG z I alors zG 3 2,5i . 3 3 2 6 1 b. z G 1 i 4 3i 3 1 c. z G 3 2,5i 4 3i 3 4) Soit z le nombre complexe de module 2 et d’argument . On a alors : 3 Or IG a. z 14 128 3 128i b. z14 64 64i 3 c. z 14 64 64i 14 14 14 2 i i i i 14 7 3 7 3 3 z 2e 2 e 2 e 128e 3 2 128 cos 3 Exercice 3 2 i sin 3 1 3 128 i 64 64i 3. 2 2 (5 points) Partie A- Etude d'une fonction auxiliaire. Soit g la fonction définie sur R par: g x 1 x 2e x . 1) Etudier le sens de variation de g. g est dérivable sur R et on a: g ' x 1 2e x 0 alors g est strictement décroissante sur R. 2) a) Montrer que l'équation g x 0 admet sur R une unique solution . On a g est une fonction continue strictement décroissante dur R et comme 3/8 1 x lim g x 0 et lim g x lim e x x x 2 2 0 et d'après le théorème des x x e e x valeurs intermédiaires appliqués aux fonctions strictement monotone l'équation g x 0 admet sur R une unique solution b) Donner une valeur approchée de à 10 1 près. A l'aide de la calculatrice on a 0, 4. 3) Déterminer le signe de g x . On a g est une fonction continue strictement décroissante sur R et comme g x 0 admet sur R une unique solution alors on a: g x 0 sur ; , g x 0 sur ; et g x 0 pour x . Partie B- Etude de la fonction f. Soit f la fonction définie et dérivable sur R par: f x 1 2 x x . ex On désigne par C sa courbe représentative dans un repère orthonormé O ; i ; j d'unité graphique 1cm. 1) Calculer lim f x et lim x x 1 x lim f x lim x 2 x x f x x puis interpréter graphiquement les résultats. f x 1 1 1 et lim lim 2 x x x x x e e x alors la courbe C admet une direction asymptotique parallèle à l'axe des ordonnées au voisinage de . 2) a) Déterminer la limite de f en . lim f x x b) Démontrer que la droite d d’équation y 2 x 1 est une asymptote oblique à C . lim f x 2 x 1 lim x x x 1 lim x 0 alors la droite x x e e x une asymptote oblique à C au voisinage de . 4/8 d d’équation y 2 x 1 est c) Étudier la position de C par rapport à la droite d . Soit la différence D x f x 2 x 1 x et comme e x 0 donc D x prend le signe de x x e Alors C est strictement au-dessus de d sur 0; , et strictement en-dessous de d sur ;0 et d coupe C en A 0;1 . 3) a) Montrer que f On a f 1 2 donc f 1 2 e 2 2 1 puis déduire une valeur approchée de f à 10 1 près. 1 or g 1 2e 0 donc e 1 1 2 donc 2 1 e 2 2 2 1 et f 1,5 1 1 b) Montrer que f '( x) g ( x) h x où h est une fonction à préciser. f '( x) g ( x) 1 g ( x) h x avec h x x 0 donc f '( x) prend le signe de g ( x ) x e e c) Dresser le tableau de variation de f . f '( x) g ( x) 1 g ( x) h x avec h x x 0 donc f '( x) prend le signe de g ( x ) et on a: x e e X f ' x 0 Variations de f f 1,5 0, 4 5/8 4) Tracer la droite d et la courbe C . Exercice 4 (5 points) Soit U n la suite numérique définie par son premier terme U 0 2 et, pour tout entier naturel n 1 U n 1 U n 3 0,5 n . 5 1) a. Recopier et, à l’aide de la calculatrice, compléter le tableau des valeurs de la suite U n par: approchées à 10−2 près : n Un 0 2 1 3,4 2 2,18 3 1,18 4 0,61 5 0,31 6 0,16 7 0,08 b. D’après ce tableau, énoncer une conjecture sur le sens de variation de la suite U n . U n semble être strictement décroissante sur N*. 2) a. Démontrer, par récurrence, que pour tout entier naturel n non nul on a: U n Soit la proposition (Pn): U n On a U1 3, 4 15 0,5n 4 15 0,51 1,875 donc (P1) est vraie. 4 6/8 15 0,5n . 4 8 0,04 Om suppose que (Pn) est vraie pour un certain rang n * , Démontrons que (Pn+1) est vraie, pour cela: 15 1 15 3 15 U n 1 0,5n 1 U n 3 0,5 n 0,5n 1 0,5n 3 0,5 n 0,5n 1 4 5 4 4 4 15 15 3 donc U n 1 0,5n 1 0,5 n 3 0,5 4 4 4 15 15 donc U n 1 0,5n 1 0,5 n 0 4 8 15 0,5n 1 4 donc (Pn+1) est vraie. donc (P1) est vraie et est héréditaire alors d'après le principe de récurrence, pour tout entier naturel n 15 non nul on a: U n 0,5n . 4 donc U n 1 b. En déduire que, pour tout entier naturel n non nul, U n 1 U n 0 . 1 4 4 15 U n 1 U n U n 3 0,5 n U n U n 3 0,5 n 0,5n 3 0,5 n 5 5 5 4 n n donc U n 1 U n 3 0,5 3 0,5 donc U n 1 U n 0 c. Démontrer que la suite U n est convergente. Comme U n est une suite strictement décroissante sur N* car U n 1 U n et étant minorée par 0 car Un 15 0,5n 0 alors U n est convergente. 4 3) On se propose, dans cette question de déterminer la limite de la suite U n . Soit Vn la suite définie sur N par Vn U n 10 0,5n . a. Démontrer que la suite Vn est une suite géométrique de raison terme de la suite Vn . 1 . On précisera le premier 5 1 1 Vn1 U n 1 10 0,5n 1 .... Vn donc Vn est une suite géométrique de raison et V0 8 . 5 5 n 1 b. En déduire, que pour tout entier naturel n, U n 8 10 0,5 n . 5 n n 1 1 n n Vn V0 q 8 alors U n Vn 10 0,5 8 10 0,5 . 5 5 n 7/8 c. Déterminer la limite de la suite U n . n 1 n 1 Comme lim lim 0,5 0 car -1 1 et -1 0,5 1, alors lim U n 0. n 5 n n 5 4) Recopier et compléter les lignes (1), (2) et (3) de l’algorithme suivant, afin qu’il affiche la plus petite valeur de n telle que U n 0,01 . Entrée : Initialisation: Traitement : n et u sont des nombres n prend la valeur 0 u prend la valeur 2 Tant que U n 0,01 n prend la valeur n 1 (1) (2) n Sortie : 1 u prend la valeur 8 10 0,5 n (3) 5 Fin Tant que Afficher n 8/8