CARACTÉRISTIQUES BIOLOGIQUES

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CARACTÉRISTIQUES BIOLOGIQUES
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GÉNÉRALITÉS
L’olivier est un arbre de la famille des oléacées. Il possède un tronc court, Gross et
tordu des fois tortueux, et une tête large et en branches qui arrive chez nous à 4 ou 5
mètres.
Ses feuilles sont opposées, persistantes et coriaces entières
et d’une forme
élitiques très étroites et pointues. Elles sont vertes et brillantes par la gerbe, bien que sa
tonalité change selon la variété, et blanche âtre par l’envers, dca la présence de poils
étoiles.
Les fleurs sont blanches et très petites et elles se présentent comme des grappes
axillaires. Son fruit, fruit c’est l’olive, c’est une drupe de forme ovoïde de 2 à 4 cm de
longueur, selon les variétés, de couleur verte jaunâtre, qui dévient violet dans la maturité.
Sa saveur est amère.
SYSTÉMATIQUE
La famille des oléacées inclue des arbres et des arbrisseaux avec des feuilles
pinnes ou entières, normalement opposés et sans stipules.
Les fleurs présentent un
calice en forme de cloche ou de tube avec quatre ou cinq lobes, et des corolles de
semblables caractéristiques, même si dans des rares situations elles peuvent apparaître
avec des pétales libres.
L’androcée et formé par deux étamines et le gynécée présente un ovaire supère et
biloculaire. Ils peuvent avoir des fruits secs ou gras.
(*) Son aspect général et son hauteur varient avec le genre d’émondage. Si celui-ci n’a pas lieu les oliviers peuvent se
transformer en arbrisseaux. Quand ils sont des arbres ils ont forme de pyramide et atteignent des hauteurs entre 12 et 15m.
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À cette famille appartiennent en plus de l’olivier, des espèces telles que les frênes,
des lilas, des épine-vinette, des hennés et des jasmins.
Le genre Oléa se trouve distribué largement partout et il y a des espèces du même
dans tous les continents. Entre celles-là il faut souligner l’Ólea europaea qui correspond à
l’olivier.
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Carte de distribution du genre Olea
Ce genre possède 30 espèces, parmi lesquelles on trouve l’olivier « Olea
europaea », avec des nombreuses su espèces, séries et variétés.
Résumé des principales subdivisions de d’espèce Olea europaea
(Cifferi et Breviglieri 1942).
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Entre toutes elles on signalera les deux suivants:
•
Olea europaea euromediterranea variété oleaster,
O. oleaster ou O. sylvestris Mill (Olivier sauvage)
•
Olea europaea euromediterranea variété sativa
ou Oñ. Sativa (Olivier cultivé).
Selon quelques auteurs, l’olivier sauvage proviendrait de la croissance en état
sauvage des oliviers cultivés étant conseillable en ce cas de las considérer dans le groupe
du O. sativa.
Presque tous les investigateurs coïncident que la culture de l’olivier domestique a
commencé dans les zones de Sirie, Iran et l’Asie Mineur, et s’est étendue ver l’Occident
par les deux bords de la Méditerranée.
On finit ce point avec une liste des principales variétés de culture qui existent avec
leurs caractéristiques et applications Coordonnées C.O.I (Conseil Oléicole International).
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Varietés existentes en Espagne
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Varietés existentes en Espagne (cont.)
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Variétés plus communes : caractéristiques principales.
On indique les applications les plus fréquentes.
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MORPHOLOGIE
Le tronc et les branches
Dans l’olivier on peut distinguer normalement un tronc principal et des
ramifications primaires, secondaires et fructifères.
LE TRONC PRINCIPAL
Le tronc de l’olivier est facilement reconnaissable par l’écorce obscure et
profondément crevassée, et il présente normalement des gros cordons et des cavités qui
des fois arrivent jusqu’au centre de l’arbre.
Cela arrive dans des exemplaires âgés, mais dans des arbres jeunes, le tronc est
beaucoup plus plat, d’une couleur plus claire et des contours réguliers.
L’aspect général de l’arbre va être très lié à la classe de taille, en changeant ainsi,
des zones à autres et en dépendant aussi de la variété.
Classes plus caractéristiques des oliviers : a) en candélabre b) à trois pieds
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RAMIFICATIONS PRIMAIRES
À partir du tronc, des grosses ramifications se déroulent en donnant la forme
générale à l’arbre.
Leur numéro varie selon la classe de taille et elles sont très importantes au moment
de réguler la production et la facilité de recollection.
Lorsque l’arbre vieilli, ces branches sont taillées, et même coupées, pour que la
naissance de branches jeunes maintienne la vitalité des ramifications fructifères et donc la
production de l’olivier.
RAMIFICATIONS SECONDAIRES
Des ramifications primaires naissent d’autres qui, par des nouvelles divisions
formeront la tête de l’arbre, et seront les porteuses des ramifications fructifères
RAMIFICATIONS FRUCTIFÈRES
Les fleurs et donc les fruits de l’olivier ne peuvent pas avoir lieu sur n’importe quelle
branche, mais ils apparaissent dans les pousses formées l’année précédente. Ces
pousses ont d’habitude une longueur approximée de 50 cm et de leur nombre et position
dépend la récolte. Un nombre trop petit causera une récolte maigre, pendant que si celuici est très haut, donnera lieu à une grande quantité de fruits de petite taille et donc de
mineure valeur.
Les feuilles
Les feuilles de l’olivier sont entières et
lancéolées, en se disposant sur les branches
avec un pétiole de courte taille. Comme dans
toutes les Oléacées, elles sont opposées. Même
si
la
forme
proportions
générale
est
lancéolée,
ses
varient dès ovales à presque
linéales en dépendant de la variété.
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Sa couleur peut aussi varier, en observant des variétés avec des feuilles de couleur
verte brillante et d’autres de tonalités plus foncées. Dans l’envers, sa couleur varie entre
des tonalités grises argentées et d’autres plus châtains dû à la présence des poiles étoilés
dans cette position.
Ce sont des feuilles persistantes avec une durée moyenne de 2 à 3 ans. Sa taille
varie entre 3 et 8 cm de longueur et 1 à 2,5 de largeur, en dépendant des variétés. Elles
sont d’habitude très rigides et présentent le nerf central très marqué.
Dans une section transversale apparaissent les éléments caractéristiques de toutes
les feuilles, en remarquant la grosse cuticule de l’épiderme supérieure et les poiles étoilés
de l’envers. Son parenchyme en palissade est formé par 2 ou 3 couches de cellule et sont
fréquentes les fibres dans le parenchyme lacunaire.
Dans le chapitre d’applications dans la classe, on décrira le procès de préparation
des feuilles pour leur observation, avec les schémas correspondants.
Les racines
L’olivier présente normalement des racines fasciculées, cependant, si on observe la
germination d’une semence il se déroule seulement une racine pivotante, de laquelle on
différenciera des petites racines secondaires. La cause de cela il faut la chercher dans la
méthode de plantation. Les racines surgissent ainsi fasciculées à partir d’une grande
bouture, et quand les plançons procèdent de semences, les racines pivotantes émoussent
pour favoriser l’apparition de racines secondaires.
L’aspect définitif du système radiculaire dépend des caractéristiques physiques du
sol et de la profondeur de la nappe phréatique. On peut aussi trouver des différences
variétales qui justifient la réalisation de greffes de pieds qui développent des meilleures
racines.
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Les fleurs
Les
fleurs
de
l’olivier
sont
petites et de couleur blanche. Elles
passeraient facilement inaperçues s’il
n’était pas parce qu’elles se groupent
en inflorescences axillaires (lame 2.3).
Celles-ci
sont
des
grappes
composés assez allongés où les fleurs
se disposent en nombre de plusieurs
dizaines. La fleur est tétramère, même
s’il n’est pas trop bizarre de trouver des fleurs pentamères, de pétales soldats et elle
possède deux étamines, de filament très court, et ovaire avec deux carpelles (lame 2.4).
Le fruit fruit
L’olive est une drupe dont le mésocarpe représente approximativement les 2/3 du
fruit. Celui-ci est très riche en lipides.
Sa forme n’est pas constante et ils
existent des plusieurs variétés, comme la
mancenille, de fruit pratiquement sphérique
et d’autres, comme le térébinthe, avec un
fruit allongé et légèrement courbe.
Sa taille peut varier entre peu plus
d’un centimètre (arbequine) et plus de trois
chez l’olive grosse sévillane.
L’endocarpe est ligneux et sa morphologie est aussi un caractère variétal.
L’épicarpe est intimement soldé au mésocarpe et il est de couleur vert, même s’il tourne
violet avec sa maturité, brillant (dû à la présence de cire) et de doux toucher (lame 2.5).
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DÉVELOPPEMENT ET CROISSANCE
Tout le monde connaît la grande longévité de l’olive, et l’on peut observer des
arbres millénaires avec une relative fréquence. Néanmoins, du point de vue agricole, on
doit nous centrer dans la période qui va dès sa naissance à la diminution notable de sa
production. Ainsi, selon sa productivité on peut diviser la vie de l’olivier en trois étapes :
•
Étape juvénile, de 1 à 7 ans (sans production).
•
Étape de production, de 7 à 150 ans.
•
Étape sénile, après les 150 ans (production basse).
Étape juvénile
Quand la semence germine, ou quand les plançons commencent à s’enraciner, la
plante commence à développer ses racines et ses branches.
Comme tous les arbres, la formation de nouveaux tissus implique
une
consommation des bioéléments qui feront partie de la nouvelle plante. Le carbone
s’incorpore par les feuilles sous forme de CO2, pendant que le nitrogène le fait par les
racines sous forme de nitrates fondamentalement. Pour cette raison, le quotient C/N
(proportion entre le contenu en carbone des glucides présents dans la sève élaborée et le
nitrogène existant dans la sève brute) va nous servir pour évaluer l’importance relative du
système aérien par rapport au radiculaire. Cette raison garde une étroite relation avec le
développement de la plante et nous permet de connaître le point du cycle où celle-ci se
trouve.
Pendant l’étape initiale on observe un développement important des branches et
fondamentalement des racines, et pour cela la relation C/N se maintient basse. En plus de
leur taille, il y a d’autres caractéristiques que permettent de distinguer une plante jeune,
comme par exemple l’intensité de la ramification, l’apparition de feuilles plus larges que
celles qui correspondent à la plante adulte et d’autres caractères moins évidents.
Quelques auteurs distinguent dans cette étape une période de jeunesse (jusqu’à la
première fleuraison) et une étape finale où apparaissent des fleurs et même quelques
fruits, mais où on ne peut pas encore parler proprement de production.
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Étape de production
Cette deuxième étape commence avec une période de transition jusqu’à l’arrivée
de la pleine production, en observant une croissance progressive de la raison C/N qui
s’approxime à l’équilibre.
Lorsque l’arbre a atteint cet équilibre, approximativement à l’âge de 35 ans, il se
trouve au début d’une période plus productive, qui peut s’étendre jusqu’à 150 ans, si les
conditions de la culture sont adéquates. Entre celles-ci sont particulièrement importantes
les tailles, le fumé et l’élimination de parasites, comme on verra dans le chapitre
correspondant.
Étape sénile
À partir dès 150 ans la production commence à diminuer, et il est conseillable la
substitution ou rénovation de l’arbre ; néanmoins, cette période n’est pas toujours
constante et elle dépend principalement des soins que l’arbre a eu pendant les étapes
précédentes.
Les caractéristiques les plus notables de cette période sont la diminution de la
production, l’augmentation de l’alternance entre des bonnes et des mauvaises récoltes et
la dégénération progressive du bois.
Cycle anual
Comme presque tous les arbres, l’olivier commence son cycle avec l’arrivée du
printemps, en développant ses bourgeons, aussi bien les apicoles que les axillaires. Ces
dernières peuvent donner lieu à des nouvelles ramifications ou grappes, qui dans
beaucoup de lieux prennent le nom de « esquimo »
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Quand les températures montent, vers le mois de mai, les fleurs s’ouvrent et
commence la pollinisation. Le début de la fleuraison peut varier en dépendant des
particularités météorologiques annuelles. Pendant l’été on observe une croissance des
fruits et le durcissement de l’os, en atteignant la maturité à la fin de l’été ou en automne.
La récolte a lieu entre septembre et octobre, pour l’olive de récolte et entre
novembre et janvier pour l’olive de moulin. Après la récolte, l’arbre entre dans une étape
de repos jusqu’au printemps suivant.
Dans cette étape de repos il faut l’action du froid pour la fleuraison. Celle-ci est la
cause de la non fleuraison de l’0livier dans des pays où les températures douces ou
chaudes sont constantes. Le besoin de froid, en intensité et durée, dépend des différentes
variétés.
À continuation on peut voir un schéma simplifié du cycle annuel et dans les lames
2.6 et 2.9, des détails correspondants à des différentes étapes du même.
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Des requêtes
Même si l’olivier est un arbre dur et peut se cultiver dans presque tous les types de
sol, parce qu’il résiste des conditions hydriques adverses, sa rentabilité avec ces
conditions est maigre.
Pour être productif il a besoin d’épaisseurs d’au moins un mètre et il ne tolère pas
les sols avec un grand contenu en CINa. Par rapport au PH, il se développe mieux avec
PH légèrement alcalin. Il tolère bien les sols calcaires.
Il a besoin d’un climat méditerranéen caractérisé par des hivers doux et des étés
secs. Même si le froid extrême lui abime, il a besoin d’une saison froide douce pour la
fleuraison. C’est pour cela que sa distribution géographique rarement est au dessous de
30ºN, étant très rare dans l’hémisphère sud.
Il cherche la lumière, et il grandit mieux dans les coteaux orientés vers le sud. Dans
les zones élevées il atteint les 800m, dans les versant sud, et les 600m dans les versants
nord, même si dans les zones tropicales il peut croître à des plus grandes altitudes.
Dans des oliviers situés proches au Sahara, on peut voir qu’ils peuvent résister des
conditions de sécheresse extrême grâce à leurs racines, qui développent jusqu’à 6m de
profondeur. Si l’eau est trop superficielle, les systèmes radiculaires son sommaires, en
enlevant d’stabilité et résistance dans les années de sécheresse.
Pour finir, on dira que l’humidité d’ambiance, fondamentalement les brouillards,
nuisent notamment l’olivier, car ils produisent des champignons et d’autres parasites.
Dans le chapitre correspondant aux techniques de culture on développe plus
largement les besoins définis et le fumé adéquat.
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LAMES
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