Bruxelles, le 13 mars 2017
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Un Belge sur 4 investit dans des fonds de placement
Bruxelles, le 13 mars 2017 – Près d'un quart des Belges de plus de 18 ans (24 %) investissent dans
des fonds de placement. Les autres types de placement les plus appréciés dans notre pays sont les
assurances placement (19 %) et les actions (18 %). Près de 3 Belges sur 5 ne disposent d’aucun
placement, même si une grande différence se dessine ici entre les - de 35 ans (74 %) et les + de 55
ans (45 %).
Les + de 55 ans plus particulièrement actifs sur le marché des investissements
En moyenne, 58 % des Belges disent ne pas investir du tout. La part des non-investisseurs passe
même à 74 % chez les jeunes (18-34 ans). Cette part retombe à 58 % chez les 35-54 ans et même à 45
% chez les + de 55 ans. En comparaison avec les titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur,
les personnes sans diplôme sont aussi plus nombreuses à dire qu’elles n’investissent pas (62 %
contre 51 %). Les formes de placement les plus appréciées sont les fonds de placement (24 %), les
assurances placement (19 %) et les actions (18 %). Environ 1 Belge sur 10 (12 %) possède des
obligations.
Marc Danneels, Chief Investment Officer chez Beobank, commente ces résultats : “Il semble logique
que les personnes plus âgées et plus qualifiées soient plus actives sur le marché des investissements,
dans la mesure où elles possèdent en général des moyens financiers plus importants. C'est toutefois
une erreur de croire qu'il faut beaucoup d'argent pour se lancer sur le marché des investissements.
Des investisseurs au capital de départ limité peuvent aussi potentiellement obtenir un rendement
intéressant, avec un risque de portefeuille adapté au profil d’investisseur. Une offre large et
diversifiée, ainsi que des avis d'experts en investissement sont importants dans ce contexte. Pour les
jeunes, dont l'horizon d'investissement est potentiellement plus éloigné, un plan d'investissement
périodique, même d'un faible montant, peut ainsi assurément représenter une bonne stratégie pour
se constituer progressivement un capital. Investir de cette manière permet du reste de réduire le
risque de volatilité boursière. Une première solution à laquelle on ne songe pas assez souvent,
consiste à investir dans un fonds d’épargne-pension qui offre l’ avantage complémentaire de
bénéficier d’une fiscalité favorable”.
Investir n’est pas en tête de liste en cas d'héritage
A la question de savoir que faire d’un héritage de 300.000 EUR, rares sont ceux qui songent en
premier lieu à placer leur argent (voir infographie). Le Belge moyen consacrerait la majeure partie du
montant hérité (42,6%) à un investissement dans l'immobilier. Il placerait le reste principalement sur
un compte d'épargne (20%) d’une part, et d’autre part, il le consacrerait à quelque chose qu'il
souhaite depuis longtemps (13,2%). Environ 11,6% du montant seraient investis, alors que 9,2%
seraient donnés à des amis ou des membres de la famille.
indépendante
auprès de 1.000
Belges âgés de
plus de 18 ans