Communiqué de presse Bruxelles, le 09 janvier 2017 2017, de nouveau une année boursière à deux visages ? La faillite des prédictions (boursières) Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la résistance des marchés financiers permet de conclure que 2016 aura été une année boursière raisonnable. Après la dévaluation du yuan qui a mis les marchés d'actions sens dessus dessous en début d'année, le scénario catastrophe du Brexit s’est realisé en juin. Mais les bourses, qui avaient pourtant fait face à une chute brutale des cours, ont repris étonnamment vite le chemin de la croissance. En deuxième partie d’année, les bourses ont eu à essuyer un nouveau coup dur avec l'élection de Donald Trump. Mais une fois encore, la réaction "risk-off" a été de courte durée. Pour la troisième fois en un an, cette nouvelle inattendue s'est d'abord traduite par une chute boursière avant une reprise et même une croissance boursière relativement rapide. D'autant qu'avec la remontée des cours du pétrole, la hausse des taux de change et la faiblesse des taux en Europe, les pays émergents ont aussi offert de nombreuses opportunités aux investisseurs. Résistance encore mise à rude épreuve en 2017 La résistance des marchés sera encore mise à rude épreuve en 2017. Sur le plan politique, les agendas sont déjà fixés. Les Pays-Bas et la France organiseront ainsi des élections au printemps, avant l'Allemagne au deuxième semestre. Et des candidats comme Geert Wilders, Marine Le Pen ou Frauke Petry en Allemagne ne seraient pas contre l'idée de suivre les traces de Trump. Si le populisme et le protectionnisme économique de Trump fait également son apparition en Europe, la pression sur le projet européen ne fera que s'accentuer, ce qui aura inévitablement des répercussions sur les bourses européennes. L'influence du Brexit risque, par ailleurs, de ne se faire réellement sentir que dans les prochains mois, les négociations sur la sortie de la Grande-Bretagne devant reprendre au printemps. Si l'incertitude concernant les conditions sous lesquelles le pays quittera réellement l'Union persiste, les investisseurs pourraient devenir nerveux, avec une hausse de la volatilité sur les marchés financiers à la clé. Aux États-Unis, l'attention se portera sur les premiers actes politiques de Donald Trump en tant que Président. Son programme comporte, en effet, un certain nombre d'éléments salués, pour le moment, par les investisseurs. Les grands projets d'infrastructure soutiendront l'activité économique. La baisse de l'impôt des sociétés pourrait aussi être suivie par une hausse des marges bénéficiaires, surtout pour les petites et moyennes entreprises. Si le choix annoncé pour le protectionnisme et une politique clairement anti-chinoise se confirme, avec, par exemple, des taxes à l'importation sur les biens et matériaux étrangers, cela pourra avoir un impact sur le pouvoir d'achat des Américains et des conséquences sur le libre-échange mondial et, par extension, l'investisseur. Sur le plan monétaire, on peut s'attendre à ce que la Federal Reserve (Fed) continue à relever progressivement ses taux en 2017. Le programme de Trump accentuera la pression sur l'inflation, avec plus de dépenses budgétaires. Associé à la croissance solide aux États-Unis, cela laissera le champ libre à une hausse des taux. En Europe, avec des chiffres de croissance mitigés et plusieurs incertitudes politiques, la BCE ne devrait pas modifier sa politique monétaire accommodante. Diversification impérative L'incertitude devrait donc encore régner en maître sur les bourses en 2017, une diversification mondiale du portefeuille apparaissant dans ce cas comme une stratégie recommandée pour endiguer les risques. Au niveau des États-Unis et de l'Europe, les entreprises de moyenne et petite capitalisation, qui misent 1/2 Communiqué de presse Bruxelles, le 09 janvier 2017 sur leur marché intérieur, offriront les meilleures chances d'échapper aux conséquences d'une tendance au protectionnisme. Sur les marchés émergents, les bourses pourraient poursuivre leur redressement. La croissance chinoise semble se stabiliser et les prévisions bénéficiaires pour la plupart des pays émergents sont orientées à la hausse. Les cours du pétrole décollent de leur niveau plancher, ce qui est aussi positif pour les pays exportateurs de pétrole. Outre une diversification géographique, une répartition optimale de votre portefeuille entre actions et obligations devrait vous permettre de mieux faire face aux risques. Les actions ne doivent plus exclusivement être considérées comme un investissement risqué, mais peuvent aussi s'inscrire de manière proportionnée dans le cadre d'une stratégie d'investissement défensive à condition de sélectionner des actions de qualité. D'un autre côté, dans le climat actuel des taux, les obligations ne sont pas sans risque et les investisseurs obligataires devront tenir compte de la pression éventuelle sur la valorisation des obligations en 2017. Ce qui ne veut pas dire que les obligations n'offrent plus d'opportunités et/ou ne représentent plus une solution de diversification. Retirer un certain rendement des obligations reste possible, mais cela demande aussi une gestion active des risques, avec une grande attention pour la sensibilité aux taux, et une grande flexibilité et diversification des sources de revenus. En conclusion, l'important en 2017 consistera à ne pas se laisser guider par ses émotions mais de diversifier minutieusement entre régions, secteurs et styles d'investissement. Ce n'est qu'ainsi que les investisseurs et les marchés pourront faire preuve de la même résistance qui, contre toute attente, a fait de 2016 une année boursière réussie. Pour de plus amples informations : Servi ce de presse Beobank NV/SA Sa ndrine Roberti de Winghe +32 (0)478 828 729 [email protected] …………………………………………………………………………................. À propos de Beobank Beobank NV/SA est une banque belge, filiale du Groupe Crédit Mutuel Nord Europe, qui propose des produi ts et s ervi ces pers onnalisés aux clients particuliers, i ndépendants et petites entreprises. 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