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UNE ÉTUDE UCL ET ULB CIBLE LES RÉGIONS DU CERVEAU RELATIVES 
À LA RECONNAISSANCE DES VISAGES ET DES VOIX 
        Bruxelles, le 17 mars 2011 
 
Des chercheurs de l’ULB et de l’UCL montrent par imagerie par résonance 
magnétique fonctionnelle les régions cérébrales actives pour reconnaître des 
visages et des voix, séparément et conjointement. 
 
Les visages et les voix humaines sont deux attributs majeurs nous permettant d’identifier 
les personnes que nous connaissons. Si les mécanismes neuronaux permettant 
d’identifier ces visages et ces voix sont de mieux en mieux connus, en revanche, la 
manière dont le cerveau opère pour créer des représentations unifiées à partir de 
représentations visuelles et auditives distinctes reste à découvrir.  
Cette capacité est fondamentale dans notre existence quotidienne, non seulement parce 
que nous l’utilisons quotidiennement dans toutes nos interactions sociales, mais aussi 
parce qu’un déficit de l’un ou l’autre aspect de ces processus d’identification entraîne des 
pathologies lourdes, comme la prosopagnosie (c’est-à-dire un déficit de reconnaissance 
des visages) ou la phonagnosie (l’incapacité à reconnaître les voix). On peut dès lors 
s’étonner de la relative méconnaissance de ces mécanismes associatifs, tant du point de 
vue fondamental au vu de leur importance écologique, que du point de vue pathologique 
puisqu’on ne peut espérer d’action thérapeutique efficace sans compréhension des 
processus à l’œuvre à l’état normal.  
Des chercheurs de l’UCL – Centre de Neuroscience Cognition et Système, Frédéric 
Joassin, Mauro Pesenti, Pierre Maurage, Emilie Verreckt et Raymond Bruyer – et de 
l’ULB – Laboratoire de psychologie médicale, alcoologie et toxicomanie, Salvatore 
Campanella - ont étudié cette question. 
Un des postulats de base de leur recherche publiée en mars dans la revue Cortex est que 
la création de représentations multimodales des personnes est plus que la simple somme 
des activités cérébrales liées au traitement de chaque information. Pour mener leur 
recherche, ils se sont appuyés sur l’imagerie par résonance magnétique 
fonctionnelle (IRMf).