Introduction au chapitre 1
•Qui préjuge, évalue la qualité d’un roman ?
•Si nous estimons avoir assez d’expérience, au nom
de quoi ? Quels critères ?
L’artiste est celui qui se réapproprie après coup la singularité d’un
sentiment alors même que le langage courant l’a rendu totalement
anonyme et inexpressif. Son droit d’auteur ne consiste pas à ce
que tout le monde n’utilise pas son langage, c’est au
contraire son devoir d’auteur. C’est ce par quoi nous lui donnons
de l’admiration de retrouver les vrais sentiments avec les mots de
tout le monde. Le langage constitue une sorte d’écran entre une
personne et ses sentiments, il instaure un rapport media du fait de
la généralité du mot (commun à tous) et inventé de façon culturelle.
Etre cultivé c’est pouvoir développer ses sentiments.
« Primitive individualité » Bergson
« A la puissance avec laquelle il tire du domaine public » ;
mouvement inverse qui définit la qualité, profondeur du travail du
romancier. Volonté d’extirper une opinion, un sentiment. Sorte de
vulgarité auquel le romancier enrichi par sa plume peut en donner
de la noblesse.
•Qui peut se permettre de juger ?
•De quoi est constitué le « nous » du texte ?
Renvoi à la conscience pour soi ; être un homme c’est avoir
une individualité, personnalité et c’est ce qui fait que nous
développons notre subjectivité (à l’infini)
A 5 ans par exemple, j’étais déjà conscient. La conscience n’est pas
réductrice à une somme d’évènements.
Si chacun a sa manière d’aimer…
•Comment conserver le lien avec l’autre ?
La subjectivité en rencontre une autre (ex ; par le jugement) :
Inter-subjectivité : Lutte des consciences, dans l’espace et le
ressentiment.
On a un premier courant, la phénoménologie (phainomenon « ce
qui se montre » + logos) avec le sens de « doctrine de
l’apparence », qui devient plus un mouvement de pensée à partir du
XXème siècle qui consiste à décrire ce qui apparaît en tant qu’il
apparaît grâce à la « méthode phénoménologique ». Dans un
deuxième courant on a l‘existentialisme, c’est-à-dire toute
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