L'état des lieux des roselières en Bretagne et en Pays de la Loire Les roselières sont parmi les zones humides les plus importantes de France. Depuis le milieu du XXème siècle, leur superficie tend à diminuer. Les causes de cette régression, constatée au niveau national, sont à la fois naturelles et liées à l'action de l'homme. L'abandon de la gestion traditionnelle de ces milieux, l'intensification des pratiques agricoles, des activités de loisirs mal canalisées ou la pression urbaine conduisent à leur disparition. Les roselières constituent un habitat à forte valeur patrimoniale : on y rencontre une faune variée, et certaines espèces de libellules ou d'oiseaux y sont strictement inféodées. Les connaissances sur les roselières et leur état en France étaient peu satisfaisantes. C'est pourquoi l'ONCFS a souhaité en établir l'état des lieux au travers d'une enquête nationale menée par ses agents. L'inventaire national avait pour objectif de recenser les roselières d'une superficie supérieure à un hectare. Pour la Bretagne, cette limite de superficie a été abaissée pour intégrer des petites roselières d'intérêt écologique certain. Chaque roselière a fait l'objet d'une visite de terrain entre mai 2006 et février 2008 pour une description détaillée. Les limites ont été reportées sur un système d'information géographique (SIG), sur fonds de carte IGN au 1/25000ème. Lors de la visite de terrain, les informations suivantes ont été recueillies pour chaque roselière : Type de zone humide où se développe la roselière Nature de l'eau (douce, saumâtre, salée) Formations végétales de grandes hélophytes présentes Statut foncier (public, communal, privé) Statut réglementaire de protection Copyright ONCFS Page 1/2 Nature du gestionnaire Activités humaines sur le site et aux abords Etat de la roselière et causes éventuelles de dégradation Oiseaux nicheurs connus dans la roselière Cisticole des joncs (Cisticola juncidis), photo Latraube, ONCFS Copyright ONCFS Page 2/2