
Le SIAHVY 
agit pour le bien être 
de tous, en privilégiant 
des méthodes alternatives de 
désherbage, respectueuses 
  de la nature et de
      notre santé.
Pourquoi le fauchage raisonné ?
La roselière est un habitat dense dominé souvent 
par une seule espèce de grande taille (parfois plus 
de 3 mètres). 
Elle se développe sur un sol inondé (de 20 cm 
à plus d’un mètre), souvent vaseux et riche en 
nutriments. 
Les roselières forment parfois des colonies 
très étendues au bord des cours d’eau et des 
étangs. 
On distingue :
• La phragmitaie, lorsqu’il s’agit du roseau 
commun. Celle-ci supporte les eaux saumâtres et les 
assèchements.
• La scirpaie quand c’est le jonc des tonneliers qui 
domine. Moins commune et plus sensible, elle ne 
tolère par les assèchements prolongés.
• La typhaie s’il s’agit de massettes. 
Elle est peu sensible aux assèchements. 
On peut également observer des peuplements 
denses de « roseaux » moins grands tels que la 
glycérie aquatique ou la baldingère. On parle alors 
de roselières basses.
La végétation du Bassin 
est composée notamment 
par la roselière.
GESTION DE LA VÉGÉTATION
DU BASSIN DE SAULX
PHRAGMITES
Vous êtes ICI
JONCS
Le SIAHVY a opté pour une gestion écologique par un fauchage en mozaïque.
Cette méthode consiste à alterner les dates de fauche sur un même site en le 
divisant en secteurs distincts. 
La fauche des secteurs est alternée d’une année sur l’autre et se réalise 
principalement en automne pour ne pas interférer dans le cycle de vie des espèces 
présentes sur le site.
Le fauchage en mozaïque permet d’éviter la fermeture complète de la prairie 
humide par des espèces ligneuses (arbres, arbustes). Par cette pratique, le SIAHVY 
concilie les fonctions écologiques et hydrauliques offertes par le bassin de retenue.
Espèces 
remarquables 
à préserver
Pour prendre en compte la croissance des 
plantes et les cycles de vie des espèces, le 
SIAHVY ajuste les interventions de fauchage, 
les périodes et les hauteurs de coupe.
Cette pratique permet ainsi de préserver    
la biodiversité.
Concrètement, il consiste à couper moins 
court, moins large et moins fréquemment la 
végétation sans utilisation de pesticides.
Également appelé Rousserole phragmite, cet oiseau fait partie des fauvettes 
aquatiques. Il est reconnaissable à son plumage rayé sur le dos et les ailes. 
La phragmite des joncs apprécie les zones à végétation dense et variée de 
préférence peu élevée, à proximité de marais, d’étangs, de cours d’eau et 
de mares. Comme le trahit son bec, ce passereau se nourrit d’insectes, mais 
aussi de larves aquatiques et d’araignées. En fi n de saison, il lui arrive de 
consommer des baies. 
  Cette espèce nicheuse francilienne est considérée comme en danger      
    d’extinction.
  PHRAGMITE DES JONCS (ACROCEPHALUS SCHOENOBAENUS) 
ROSEAUX
préférence peu élevée, à proximité de marais, d’étangs, de cours d’eau et 
de mares. Comme le trahit son bec, ce passereau se nourrit d’insectes, mais 
aussi de larves aquatiques et d’araignées. En fi n de saison, il lui arrive de 
  Cette espèce nicheuse francilienne est considérée comme en danger      
PIE-GRIÈCHE ÉCORCHEUR (LANIUS COLLURIO) 
Ces passereaux de la famille des Laniidés 
d’une taille comprise entre 18 et 25 cm ont 
un régime carnivore et insectivore, selon les 
espèces. Elles se nourrissent d’invertébrés, 
comme les lombrics, les araignées et les 
insectes ainsi que d’autres petits animaux 
vertébrés, lézards, amphibiens, très petits 
mammifères, petits passereaux.
Très répandue en France, elle est facilement 
repérable par son bandeau noir sur l’œil. 
C’est une espèce migratrice protégée sur 
l’ensemble du territoire. Il est donc interdit 
de la chasser, de la capturer, ainsi que de 
détruire ou enlever les œufs et les nids, ou 
de dégrader son milieu.
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