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Senegal : Cinq secteurs sont capables de tirer la
croissance, selon des spécialistes
vendredi 31 août 2012, par Burkinapmepmi.com
‘’L’horticulture, le tourisme, les chemins de fer, les télécommunications et l’industrie chimique peuvent
accélérer la croissance économique sénégalaise d’ici quelques années s’ils sont développés à leur juste
valeur’’, a indiqué Pierre Ndiaye, directeur de la Direction de la prévision et des études économiques
(DPEE), du ministère de l’Economie et des Finances.
M. Ndiaye s’exprimait à l’occasion d’une conférence organisée par la DPEE autour du thème : ‘’ Ancrage
sectoriel de la croissance économique’’. Cette rencontre, qui a réunis plusieurs acteurs et spécialistes,
rentre dans le cadre du programme d’organisation de conférences dénommées "Point économique de la
DPEE".
‘’Ces secteurs identifiés comme étant le futur pilier de la croissance économique peuvent favoriser
l’augmentation de la productivité du travail et du capital’’, a affirmé Pierre Ndiaye devant un parterre
d’économistes et de spécialistes en développement.
Poursuivant son propos, le directeur de la DPEE souligne que différents facteurs ont bloqué l’envol de la
croissance économique de notre pays, l’empêchant ainsi d’être aujourd’hui au même niveau de
développement que des pays comme le Botswana, la Tunisie, le Maroc, entres autres.
‘’Nous étions au même point en matière de développement au début des années 1960. Aujourd’hui, ils
sont très en avance sur nous, car disposant des infrastructures de qualité, de grandes routes, des chemins
de fer, de l’industrie chimique et j’en passe. Un déficit économique que nous n’avions jusque-là pas pu
compléter’’, a-t-il soutenu.
‘’Je pense que nous devons miser sur la promotion des grappes. Beaucoup d’efforts restent à faire pour la
relance du développement de l’économie en accélérant les grappes pour espérer redonner à la croissance
son envol’’, a indiqué de son côté Ibrahima Wade, secrétaire permanent de la Stratégie de la croissance
accélérée (SCA).
Le Sénégal, a poursuivi M. Wade, doit accentuer sa croissance sur le développement à la base. ‘’Chaque
année, le Maroc et la Tunisie exportent des tonnes de fruits et légumes et je pense que nous pouvons faire
pareil avec nos produits locaux. Le potentiel est là, il faut l’exploiter’’, a suggéré le secrétaire permanent
de la SCA.
Pour ce faire, Ibrahima Wade estime que ‘’des mesures radicales doivent être prises par les pouvoirs
publics sur le secteur de l’horticulture afin que certaines des grappes puissent être exportées dans
l’international’’.
SDI/MTN/ASG
aps.sn