Les troubles du comportement alimentaire
Anorexie et boulimie. Ce sont les deux troubles majeurs du comportement alimentaire Et ce
sont les plus répandus. Mais connaissez
néophobie alimentaire ? Ils viennent compléter la liste des TCA, ces troubles qui touchent
essentiellement les femmes (environ une sur dix en France).
Les troubles du comportement alimentaire sont tous l’expression d’un mal
de loin la simple volonté de maigrir ou la difficulté de construire son rapport à la
nourriture. Ils sont bien souvent le symptôme d’une souffrance réelle, qui ne peu
s’exprimer autrement. Dans la plupart des cas, le trouble survient suite à un évènement dit
déclencheur, le plus souvent un traumatisme. Les personnes qui souffrent de TCA ont en
outre des caractéristiques psychologiques assez semblables : ils souffrent
confiance et d’estime de soi, d’excès de perfectionnisme ou encore de besoin de tout maîtriser.
Les TCA enferment leurs victimes dans une souffrance solitaire dont il est très difficile de
sortir sans l’aide de spécialistes. Ils nécessitent un
approche qui soit à la fois nutritionnelle, comportementale et
psychologique.
Les TCA dits « typiques »
L’anorexie mentale
L'anorexie
est animée par une peur hors norme de grossir et un besoin obsessionnel de
maigrir. Elle touche essentiellement les fe
ans. Une force destructrice pousse la malade à cesser totalement de s’alimenter. Pour
intensifier la perte de poids, elle a recours à l’hyperactivité physique (agitation, excitation,
activité sportive…) et
use de laxatifs et de diurétiques. Le potomanie, c’est
Les troubles du comportement alimentaire
(TCA)
Anorexie et boulimie. Ce sont les deux troubles majeurs du comportement alimentaire Et ce
sont les plus répandus. Mais connaissez
-
vous l’hyperphagie, l’orthorexie
néophobie alimentaire ? Ils viennent compléter la liste des TCA, ces troubles qui touchent
essentiellement les femmes (environ une sur dix en France).
Anne-
Laure Vaineau
Les troubles du comportement alimentaire sont tous l’expression d’un mal
de loin la simple volonté de maigrir ou la difficulté de construire son rapport à la
nourriture. Ils sont bien souvent le symptôme d’une souffrance réelle, qui ne peu
s’exprimer autrement. Dans la plupart des cas, le trouble survient suite à un évènement dit
déclencheur, le plus souvent un traumatisme. Les personnes qui souffrent de TCA ont en
outre des caractéristiques psychologiques assez semblables : ils souffrent
confiance et d’estime de soi, d’excès de perfectionnisme ou encore de besoin de tout maîtriser.
Les TCA enferment leurs victimes dans une souffrance solitaire dont il est très difficile de
e
approche qui soit à la fois nutritionnelle, comportementale et
Les TCA dits « typiques »
est animée par une peur hors norme de grossir et un besoin obsessionnel de
maigrir. Elle touche essentiellement les fe
mmes jeunes, pour la plupart âgées entre 17 et 22
ans. Une force destructrice pousse la malade à cesser totalement de s’alimenter. Pour
intensifier la perte de poids, elle a recours à l’hyperactivité physique (agitation, excitation,
use de laxatifs et de diurétiques. Le potomanie, c’est
Les troubles du comportement alimentaire
Anorexie et boulimie. Ce sont les deux troubles majeurs du comportement alimentaire Et ce
vous l’hyperphagie, l’orthorexie
ou encore la
néophobie alimentaire ? Ils viennent compléter la liste des TCA, ces troubles qui touchent
Laure Vaineau
Les troubles du comportement alimentaire sont tous l’expression d’un mal
-être qui dépasse
de loin la simple volonté de maigrir ou la difficulté de construire son rapport à la
nourriture. Ils sont bien souvent le symptôme d’une souffrance réelle, qui ne peu
t
s’exprimer autrement. Dans la plupart des cas, le trouble survient suite à un évènement dit
déclencheur, le plus souvent un traumatisme. Les personnes qui souffrent de TCA ont en
outre des caractéristiques psychologiques assez semblables : ils souffrent
de manque de
confiance et d’estime de soi, d’excès de perfectionnisme ou encore de besoin de tout maîtriser.
Les TCA enferment leurs victimes dans une souffrance solitaire dont il est très difficile de
est animée par une peur hors norme de grossir et un besoin obsessionnel de
mmes jeunes, pour la plupart âgées entre 17 et 22
ans. Une force destructrice pousse la malade à cesser totalement de s’alimenter. Pour
intensifier la perte de poids, elle a recours à l’hyperactivité physique (agitation, excitation,
use de laxatifs et de diurétiques. Le potomanie, c’est
-à-dire le fait de
boire des quantités hors normes de liquide (plus de 3 litres par jour) en est également un
signe. Le chaos hormonal engendré par la dénutrition entraîne de très nombreuses carences
a
insi qu’une aménorrhée (disparition des règles). Le danger de mort par
dénutrition ou par suicide est réel. Il existe par ailleurs des formes
d’anorexie plus atypiques, car plus rares et donc plus difficiles à
diagnostiquer. C’est notamment le cas lorsque
présents mais que les règles persistent ou que l’indice de masse corporelle (IMC) de la
patiente reste stable et normal. Il existe également des formes un peu différentes d’anorexie
chez le bébé, l’enfant et la personne âgée.
La boulimie
Tout comme la personne anorexique, la personne
jeune, qui a peur de grossir et cherche à perdre du poids. Chez elle, la restriction entraîne
des crises alimentaires caractérisées par une perte totale de cont
même. Durant la crise de boulimie, elle engloutit des quantités démesurées de nourriture. La
crise se solde par des vomissements, souvent provoqués, parfois spontanés. Le secret est un
composant essentiel de la maladie. La boulim
vue en pleine crise et n’en laisse aucune trace. On trouve ici encore des formes atypiques de
ce trouble :
-
la personne mâche puis recrache de grandes quantités d’aliments, sans que la nourriture
ne transite par l’estomac.
-
les vomissements surviennent suite à l’absorption de petites quantités de nourriture, il
devient un réflexe, un conditionnement.
-
les crises ne sont pas aussi récurrentes que dans la forme
classique,
elles surviennent
Les compulsions alimentaires / hyperphagie
La compulsion alimentaire ressemble beaucoup à la boulimie, mais touche plus d’hommes
que les autres TCA (dans 3 cas sur 10). Les crises se manifestent par l’ingestion, en dehors
de
s repas, d’une quantité importante d’aliments appréciés. À l’inverse des crises
boulimiques, on y trouve une part de plaisir, même si la faim est absente. Le malade sent
que son comportement échappe à son contrôle. Pour poser le diagnostic, il est nécessai
les crises soient importantes, fréquentes, et qu’elles conduisent à une souffrance psychique
notable et à un surpoids. En effet, à la grande différence de la boulimie, dans
l’hyperphagie, il n’y a pas de comportement dit compensatoire, c’est
ni hyperactivité.
Les TCA dits « atypiques »
boire des quantités hors normes de liquide (plus de 3 litres par jour) en est également un
signe. Le chaos hormonal engendré par la dénutrition entraîne de très nombreuses carences
insi qu’une aménorrhée (disparition des règles). Le danger de mort par
dénutrition ou par suicide est réel. Il existe par ailleurs des formes
d’anorexie plus atypiques, car plus rares et donc plus difficiles à
diagnostiquer. C’est notamment le cas lorsque
tous les symptômes sont
présents mais que les règles persistent ou que l’indice de masse corporelle (IMC) de la
patiente reste stable et normal. Il existe également des formes un peu différentes d’anorexie
chez le bébé, l’enfant et la personne âgée.
Tout comme la personne anorexique, la personne
boulimique
est le plus souvent une femme
jeune, qui a peur de grossir et cherche à perdre du poids. Chez elle, la restriction entraîne
des crises alimentaires caractérisées par une perte totale de cont
rôle de la malade sur elle
même. Durant la crise de boulimie, elle engloutit des quantités démesurées de nourriture. La
crise se solde par des vomissements, souvent provoqués, parfois spontanés. Le secret est un
composant essentiel de la maladie. La boulim
ique met tout en œuvre pour ne jamais être
vue en pleine crise et n’en laisse aucune trace. On trouve ici encore des formes atypiques de
la personne mâche puis recrache de grandes quantités d’aliments, sans que la nourriture
les vomissements surviennent suite à l’absorption de petites quantités de nourriture, il
devient un réflexe, un conditionnement.
les crises ne sont pas aussi récurrentes que dans la forme
elles surviennent
moins de 2 fois par semaine.
Les compulsions alimentaires / hyperphagie
La compulsion alimentaire ressemble beaucoup à la boulimie, mais touche plus d’hommes
que les autres TCA (dans 3 cas sur 10). Les crises se manifestent par l’ingestion, en dehors
s repas, d’une quantité importante d’aliments appréciés. À l’inverse des crises
boulimiques, on y trouve une part de plaisir, même si la faim est absente. Le malade sent
que son comportement échappe à son contrôle. Pour poser le diagnostic, il est nécessai
les crises soient importantes, fréquentes, et qu’elles conduisent à une souffrance psychique
notable et à un surpoids. En effet, à la grande différence de la boulimie, dans
l’hyperphagie, il n’y a pas de comportement dit compensatoire, c’est
-à-
dire
Les TCA dits « atypiques »
boire des quantités hors normes de liquide (plus de 3 litres par jour) en est également un
signe. Le chaos hormonal engendré par la dénutrition entraîne de très nombreuses carences
insi qu’une aménorrhée (disparition des règles). Le danger de mort par
dénutrition ou par suicide est réel. Il existe par ailleurs des formes
d’anorexie plus atypiques, car plus rares et donc plus difficiles à
tous les symptômes sont
présents mais que les règles persistent ou que l’indice de masse corporelle (IMC) de la
patiente reste stable et normal. Il existe également des formes un peu différentes d’anorexie
est le plus souvent une femme
jeune, qui a peur de grossir et cherche à perdre du poids. Chez elle, la restriction entraîne
rôle de la malade sur elle
-
même. Durant la crise de boulimie, elle engloutit des quantités démesurées de nourriture. La
crise se solde par des vomissements, souvent provoqués, parfois spontanés. Le secret est un
ique met tout en œuvre pour ne jamais être
vue en pleine crise et n’en laisse aucune trace. On trouve ici encore des formes atypiques de
la personne mâche puis recrache de grandes quantités d’aliments, sans que la nourriture
les vomissements surviennent suite à l’absorption de petites quantités de nourriture, il
La compulsion alimentaire ressemble beaucoup à la boulimie, mais touche plus d’hommes
que les autres TCA (dans 3 cas sur 10). Les crises se manifestent par l’ingestion, en dehors
s repas, d’une quantité importante d’aliments appréciés. À l’inverse des crises
boulimiques, on y trouve une part de plaisir, même si la faim est absente. Le malade sent
que son comportement échappe à son contrôle. Pour poser le diagnostic, il est nécessai
re que
les crises soient importantes, fréquentes, et qu’elles conduisent à une souffrance psychique
notable et à un surpoids. En effet, à la grande différence de la boulimie, dans
dire
ni vomissement,
L’orthorexie
L’orthorexie peut se définir comme un besoin obsessionnel et acharné de se nourrir de façon
diététiquement correcte, sans désir d’amaigrissement. Selon les spécialistes américains,
l’orthorexie serait une addiction dont ils qualifient les malades de « Health Food Junkies ».
Littéralement : « les drogués de l’alimentation saine ». La notion de plaisir
est ici totalement absente, les aliments ne sont pas sélectionnés pour leur goût
ma
is seulement pour leurs vertus. L’othorexique rejette en bloc tout ce qui est
mauvais pour la
comme les graisses, la charcuterie, la viande ou encore le fromage, ce qui entraîne de
nombreuses carences e
n nutriments. Elle peut passer plusieurs heures par jour à penser et
repenser son alimentation, afin d’être sûre de bien se protéger des additifs, des colorants,
des conservateurs… Sa vie sociale en est très affectée, elle ne va ni à la cantine de son
trav
ail, ni au restaurant et refuse les invitations. Elle se jette sans hésiter sur tous les
produits censés être « bons pour la santé » : vitamines, compléments alimentaires, extraits
de protéines ou d’algues… Elle ressent un fort sentiment d’autosatisfaction
lorsqu’elle parvient à ses objectifs, mais beaucoup de culpabilité lorsqu’elle déroge aux
règles. Elle méprise ceux qui ne respectent pas les dogmes de la diététique.
Les conduites restrictives obsessionnelles
Les personnes qui souffrent
sont sans cesse au régime, se restreignent sur les quantités et refusent de manger ailleurs
que chez elles (au restaurant, chez des amis…). En outre, elles n’invitent jamais personne
à pa
rtager son repas. Leur comportement ressemble fortement à celui de l’anorexique, mais
leur poids reste acceptable, puisqu’elles continuent un peu de s’alimenter. Elles sont
néanmoins bien plus maigres que la moyenne.
Le grignotage pathologique
Le grigno
tage consiste à manger, en dehors des repas, de petites quantités de nourriture
prête à l’emploi. Il devient pathologique dès lors que ces quantités forment en fin de
compte un gros volume d’aliments, entraînant un surpoids notable, et qu’il est le symptôm
d’un réel mal-
être. La consommation alimentaire devant la télévision de produits choisis et
aimés en grandes quantités en est le dérapage type. Le
malade n’a aucune notion des quantités qu’il ingère. L’une
des bases du traitement est d’ailleurs de lui en
conscience.
Le grignotage pathologique est
d’un état dépressif et angoissé.
La rumination
En nutrition, ruminer consiste à faire remonter dans la bouche les aliments qui viennent
d’être ingérés pour les déglutir à nouveaux. Ce n’est donc pas un vomissement, puisque le
L’orthorexie peut se définir comme un besoin obsessionnel et acharné de se nourrir de façon
diététiquement correcte, sans désir d’amaigrissement. Selon les spécialistes américains,
l’orthorexie serait une addiction dont ils qualifient les malades de « Health Food Junkies ».
Littéralement : « les drogués de l’alimentation saine ». La notion de plaisir
est ici totalement absente, les aliments ne sont pas sélectionnés pour leur goût
is seulement pour leurs vertus. L’othorexique rejette en bloc tout ce qui est
mauvais pour la
santé, se basant notamment sur ce que disent médias,
comme les graisses, la charcuterie, la viande ou encore le fromage, ce qui entraîne de
n nutriments. Elle peut passer plusieurs heures par jour à penser et
repenser son alimentation, afin d’être sûre de bien se protéger des additifs, des colorants,
des conservateurs… Sa vie sociale en est très affectée, elle ne va ni à la cantine de son
ail, ni au restaurant et refuse les invitations. Elle se jette sans hésiter sur tous les
produits censés être « bons pour la santé » : vitamines, compléments alimentaires, extraits
de protéines ou d’algues… Elle ressent un fort sentiment d’autosatisfaction
lorsqu’elle parvient à ses objectifs, mais beaucoup de culpabilité lorsqu’elle déroge aux
règles. Elle méprise ceux qui ne respectent pas les dogmes de la diététique.
Les conduites restrictives obsessionnelles
Les personnes qui souffrent
de conduites restrictives obsessionnelles fuient les calories. Elles
sont sans cesse au régime, se restreignent sur les quantités et refusent de manger ailleurs
que chez elles (au restaurant, chez des amis…). En outre, elles n’invitent jamais personne
rtager son repas. Leur comportement ressemble fortement à celui de l’anorexique, mais
leur poids reste acceptable, puisqu’elles continuent un peu de s’alimenter. Elles sont
néanmoins bien plus maigres que la moyenne.
Le grignotage pathologique
tage consiste à manger, en dehors des repas, de petites quantités de nourriture
prête à l’emploi. Il devient pathologique dès lors que ces quantités forment en fin de
compte un gros volume d’aliments, entraînant un surpoids notable, et qu’il est le symptôm
être. La consommation alimentaire devant la télévision de produits choisis et
aimés en grandes quantités en est le dérapage type. Le
malade n’a aucune notion des quantités qu’il ingère. L’une
des bases du traitement est d’ailleurs de lui en
faire prendre
Le grignotage pathologique est
souvent révélateur
d’un état dépressif et angoissé.
En nutrition, ruminer consiste à faire remonter dans la bouche les aliments qui viennent
d’être ingérés pour les déglutir à nouveaux. Ce n’est donc pas un vomissement, puisque le
L’orthorexie peut se définir comme un besoin obsessionnel et acharné de se nourrir de façon
diététiquement correcte, sans désir d’amaigrissement. Selon les spécialistes américains,
l’orthorexie serait une addiction dont ils qualifient les malades de « Health Food Junkies ».
Littéralement : « les drogués de l’alimentation saine ». La notion de plaisir
est ici totalement absente, les aliments ne sont pas sélectionnés pour leur goût
is seulement pour leurs vertus. L’othorexique rejette en bloc tout ce qui est
santé, se basant notamment sur ce que disent médias,
comme les graisses, la charcuterie, la viande ou encore le fromage, ce qui entraîne de
n nutriments. Elle peut passer plusieurs heures par jour à penser et
repenser son alimentation, afin d’être sûre de bien se protéger des additifs, des colorants,
des conservateurs… Sa vie sociale en est très affectée, elle ne va ni à la cantine de son
ail, ni au restaurant et refuse les invitations. Elle se jette sans hésiter sur tous les
produits censés être « bons pour la santé » : vitamines, compléments alimentaires, extraits
de protéines ou d’algues… Elle ressent un fort sentiment d’autosatisfaction
et de contrôle
lorsqu’elle parvient à ses objectifs, mais beaucoup de culpabilité lorsqu’elle déroge aux
règles. Elle méprise ceux qui ne respectent pas les dogmes de la diététique.
de conduites restrictives obsessionnelles fuient les calories. Elles
sont sans cesse au régime, se restreignent sur les quantités et refusent de manger ailleurs
que chez elles (au restaurant, chez des amis…). En outre, elles n’invitent jamais personne
rtager son repas. Leur comportement ressemble fortement à celui de l’anorexique, mais
leur poids reste acceptable, puisqu’elles continuent un peu de s’alimenter. Elles sont
tage consiste à manger, en dehors des repas, de petites quantités de nourriture
prête à l’emploi. Il devient pathologique dès lors que ces quantités forment en fin de
compte un gros volume d’aliments, entraînant un surpoids notable, et qu’il est le symptôm
e
être. La consommation alimentaire devant la télévision de produits choisis et
En nutrition, ruminer consiste à faire remonter dans la bouche les aliments qui viennent
d’être ingérés pour les déglutir à nouveaux. Ce n’est donc pas un vomissement, puisque le
diaphragme ne se contracte pas et que l’aliment n’est pas rejeté. L’objectif
profiter » une nouvelle fois de la sensation procurée par la déglutition, sans les
conséquences d’un nouvel apport calorique. La rumination n’est pas un acte volontaire,
mais le malade en est néanmoins conscient. Ce qu’il ne réalise pas, c
rumination (lésions de l’œsophage et de l’intérieur de la bouche, gonflement des glandes
salivaires) ainsi que ses conséquences sur le plan social (peur et honte de manger devant
autrui).
La néophobie alimentaire
La néophobie alimentaire est un trouble qui touche essentiellement le jeune enfant. La
néophobie signifie littéralement la peur de la nouveauté. En
alimentation, il s’agit donc du refus de manger des aliments
inconnus. C’est un passage normal dans le dével
l’enfant, mais qui, passé un certain degré, relève du trouble anxieux.
Néanmoins, avant de s’alarmer, il est bon de savoir que d’après de
nombreuses études, il est nécessaire de présenter environ 11 fois (c’est
une moyenne) un aliment nouveau à
l’accepte.
Les autres phobies alimentaires
La phobie de la déglutition
tel qu’un étranglement avec un aliment ou des soins médicaux douloureux au niveau de la
gorg
e. De peur de revivre cet évènement pénible, la personne ou l’enfant n’accepte plus que
le fluide ou le liquide et refuse les morceaux.
Les autres phobies :
Il existe autant de phobies que de phobiques. Ainsi, certaines
personnes refusent catégoriquement
consomment à l’inverse que les aliments d’une couleur. D’autres rejettent le cru, ou au
contraire le cuit. Quant à certains malades, qui souffrent d’une peur panique d’être
contaminés par des microbes
aliments (ceux exposés à l’air libre dans les rayons du supermarché, ceux gardés trop
longtemps au réfrigérateur ou au contraire, ceux qui se conservent dans un placard…). Ces
peurs, qui se tradu
isent par une distinction très nette entre les aliments interdits, tabous, et
les autres, sont difficiles à expliquer, mais témoignent souvent d’une atteinte grave de la
personnalité.
diaphragme ne se contracte pas et que l’aliment n’est pas rejeté. L’objectif
profiter » une nouvelle fois de la sensation procurée par la déglutition, sans les
conséquences d’un nouvel apport calorique. La rumination n’est pas un acte volontaire,
mais le malade en est néanmoins conscient. Ce qu’il ne réalise pas, c
e sont les dangers de la
rumination (lésions de l’œsophage et de l’intérieur de la bouche, gonflement des glandes
salivaires) ainsi que ses conséquences sur le plan social (peur et honte de manger devant
La néophobie alimentaire
La néophobie alimentaire est un trouble qui touche essentiellement le jeune enfant. La
néophobie signifie littéralement la peur de la nouveauté. En
alimentation, il s’agit donc du refus de manger des aliments
inconnus. C’est un passage normal dans le dével
oppement de
l’enfant, mais qui, passé un certain degré, relève du trouble anxieux.
Néanmoins, avant de s’alarmer, il est bon de savoir que d’après de
nombreuses études, il est nécessaire de présenter environ 11 fois (c’est
une moyenne) un aliment nouveau à
un enfant pour que celui
Les autres phobies alimentaires
La phobie de la déglutition
: Elle survient pratiquement toujours suite à un traumatisme,
tel qu’un étranglement avec un aliment ou des soins médicaux douloureux au niveau de la
e. De peur de revivre cet évènement pénible, la personne ou l’enfant n’accepte plus que
le fluide ou le liquide et refuse les morceaux.
Il existe autant de phobies que de phobiques. Ainsi, certaines
personnes refusent catégoriquement
de manger de la nourriture d’une certaine couleur ou ne
consomment à l’inverse que les aliments d’une couleur. D’autres rejettent le cru, ou au
contraire le cuit. Quant à certains malades, qui souffrent d’une peur panique d’être
contaminés par des microbes
ou d’être empoisonnés, ils font barrages à de très nombreux
aliments (ceux exposés à l’air libre dans les rayons du supermarché, ceux gardés trop
longtemps au réfrigérateur ou au contraire, ceux qui se conservent dans un placard…). Ces
isent par une distinction très nette entre les aliments interdits, tabous, et
les autres, sont difficiles à expliquer, mais témoignent souvent d’une atteinte grave de la
diaphragme ne se contracte pas et que l’aliment n’est pas rejeté. L’objectif
est de pouvoir «
profiter » une nouvelle fois de la sensation procurée par la déglutition, sans les
conséquences d’un nouvel apport calorique. La rumination n’est pas un acte volontaire,
e sont les dangers de la
rumination (lésions de l’œsophage et de l’intérieur de la bouche, gonflement des glandes
salivaires) ainsi que ses conséquences sur le plan social (peur et honte de manger devant
La néophobie alimentaire est un trouble qui touche essentiellement le jeune enfant. La
néophobie signifie littéralement la peur de la nouveauté. En
alimentation, il s’agit donc du refus de manger des aliments
oppement de
l’enfant, mais qui, passé un certain degré, relève du trouble anxieux.
Néanmoins, avant de s’alarmer, il est bon de savoir que d’après de
nombreuses études, il est nécessaire de présenter environ 11 fois (c’est
un enfant pour que celui
-ci
: Elle survient pratiquement toujours suite à un traumatisme,
tel qu’un étranglement avec un aliment ou des soins médicaux douloureux au niveau de la
e. De peur de revivre cet évènement pénible, la personne ou l’enfant n’accepte plus que
Il existe autant de phobies que de phobiques. Ainsi, certaines
de manger de la nourriture d’une certaine couleur ou ne
consomment à l’inverse que les aliments d’une couleur. D’autres rejettent le cru, ou au
contraire le cuit. Quant à certains malades, qui souffrent d’une peur panique d’être
ou d’être empoisonnés, ils font barrages à de très nombreux
aliments (ceux exposés à l’air libre dans les rayons du supermarché, ceux gardés trop
longtemps au réfrigérateur ou au contraire, ceux qui se conservent dans un placard…). Ces
isent par une distinction très nette entre les aliments interdits, tabous, et
les autres, sont difficiles à expliquer, mais témoignent souvent d’une atteinte grave de la
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