Ce dispositif constituera un avenant au projet d’école.
Chaque école concernée renseignera un dossier, téléchargeable sur le site départemental de la DSDEN, et
comportant les composantes suivantes :
Annexe 1 : dossier pédagogique « plus de maîtres que de classes ».
Annexe 2 : du projet d’école mise à jour: « Mémoire de l’école ».
Annexe 3 : projet pédagogique « plus de maîtres que de classe » faisant apparaître une analyse
complémentaire des résultats des élèves de l'école (maîtrise des compétences du socle commun,
évaluations nationales ou locales) ; le nombre des élèves ne maîtrisant pas les compétences attendues
et la nature des difficultés généralement rencontrées ;
les axes prioritaires définis, les moyens mis en œuvre (organisation, modalités pédagogiques et
échéancier)
les critères d’évaluation du projet sous la forme d’indicateurs de réussite.
Les modalités d'évaluation des résultats des élèves internes à l'école, les organisations pédagogiques prévues,
l’harmonisation des démarches, les modalités d'intervention du maître supplémentaire doivent faire l’objet d’une
réflexion collective accompagnée par l’équipe de circonscription.
4. Les modalités d'intervention du maître supplémentaire
En aucun cas, le poste supplémentaire ne pourra servir à la création d'une nouvelle classe dans l'école : ce
moyen doit être consacré prioritairement à l'amélioration des résultats des élèves de CP et de CE1 qui ne
maîtrisent pas les compétences attendues en Français et en Mathématiques.
Le poste est mis à la disposition de l'école pour une année scolaire ; il peut être maintenu une ou deux
années scolaires supplémentaires s'il a permis une amélioration effective des résultats scolaires.
Il conviendra de proscrire totalement les organisations pédagogiques dans lesquelles un maître prendrait
systématiquement en charge et de manière permanente un petit groupe d'élèves en difficulté hors de leur
classe habituelle : c'est bien au sein même de la classe et en partenariat étroit (préparation, animation et
régulation communes) avec le titulaire de la classe que devront se faire ses interventions. De même, la
prise en charge de la difficulté d’apprentissage ne saurait se réduire au seul moment de présence dans une
classe d’un maître surnuméraire : l’équipe pédagogique doit s’assurer de la cohérence des interventions.
Les tâches attendues du maître supplémentaire supposent une bonne connaissance du contexte et des
besoins spécifiques de l’école. C’est pourquoi, ces missions devront être confiées à un enseignant
volontaire titulaire d’une classe de l’école.
Il convient d'opérer une claire distinction entre les actions de cet enseignant en surnombre et celles du maitre E
du RASED susceptible d'intervenir dans l'école. Le maître supplémentaire n'est pas un enseignant spécialisé.
L’intervention du maître supplémentaire devra éviter la multiplication des prises en charge par plusieurs
intervenants différents.
5. Formation des enseignants
La mise en œuvre des orientations définies ci-dessus suppose que les équipes d'école soient parfaitement en
accord sur les objectifs et les démarches ; la régulation du projet nécessite des temps de concertation réguliers.
Ceux-ci sont pris dans le cadre des 108 heures (conseils des maîtres, conseils des maîtres de cycle,
concertations pédagogiques et dans le cadre de la formation continue). Ces travaux ne peuvent en aucun cas
se dérouler sur le temps de classe des élèves.
Sous l'autorité directe de l’IEN, les enseignants de l'école reçoivent l'aide des conseillers pédagogiques qui
assurent la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des activités conduites dans le cadre du dispositif.
Par ailleurs, dès le début de la mise en œuvre du projet, une formation départementale réunira l'ensemble des
enseignants impliqués dans le dispositif en vue d'élaborer des outils et de définir plus précisément les
modalités de fonctionnement.