Les complications majeures étaient définies comme les effets
indésirables potentiellement létaux (saignement post-procédural, abcès).
Les complications mineures étaient définies comme les effets indésirables
non critiques ou sans menace vitale.
Résultats essentiels :
26 patients ont été inclus durant la période d’étude de 53 mois. Les
patients présentaient tous un saignement actif au scanner, et ont tous
bénéficié d’une artériographie. 14 patients présentaient un saignement
actif à l’artériographie, et étaient tous traités par embolisation.
Les patients ayant nécessité une embolisation présentaient des
scores AIS et ISS significativement plus élevés (respectivement 4,0 ± 0,6
et 26,1 ± 9,3) que les patients non embolisés (3,3 ± 0,8 et 14,6 ± 5,8).
De plus, la discontinuité du fascia de Gerota avec hématome para-rénal
expansif était significativement plus fréquente sur les scanners des
patients traités par embolisation (78.6%, p= 0,0005) que pour ceux non
traités (2,3%). Il n’y avait pas de différence significative entre les patients
traités par embolisation et ceux non traités en ce qui concerne la quantité
de produits sanguins, le bilan de coagulation, l’excès de bases, ou la
fonction rénale observée durant le suivi.
Le taux global de complications était de 19,2 % (5 patients sur 26) :
4 patients ont présenté une complication majeure, et un patient une
complication mineure. Parmi les 4 complications majeures, il y avait 2
récidives hémorragiques après embolisation, traitées avec succès par une
deuxième embolisation. Les deux autres complications majeures étaient
l’apparition d’abcès rétro-péritonéaux, survenus chez un patient embolisé
et un patient non embolisé. La seule complication mineure était la
survenue d’un infarctus rénal visible sur le scanner de suivi 3 mois après
embolisation. Aucune différence statistiquement significative n’était
relevée entre la survenue de complication et le traitement par