Le Messager Céleste, avril 2013 page 3
En 1995 une première explanète est
codécouverte par l’astrophysicien
suisse Michel Mayor. Il s’agit de 51
Pégase. Mais en 1992, un astronome
polonais, Alexander Wolszczan avait
déjà détecté deux planètes autour
d’une étoile à neutrons hypervéloce
(produite par une supernova). Il y
aurait près de 800 exoplanètes connues
et plus de deux milliers qui doivent
faire l’objet de confirmation. On les
détecte en utilisant plusieurs méthodes,
entre autres celle de vélocité radiale,
la méthode dite du transit, les lentilles
gravitationnelles, la détection directe.
Le lancement du satellite français
Corot et le satellite américain Kepler
on permit d’autres découvertes. Ce
dernier aurait identifié 2 planètes en
dehors de notre système solaire, mais
nous ne savons pas encore si la vie
pourrait potentiellement existée, mais
en théorie oui. «Kepler- 62e» et
«Kepler- 62 f» (codécouvreur
l’astrophysicien Justin Crepp).
Nous devons apprendre sur la forma-
tion des planètes avant
d’avoir une certitude. La
composition chimique et
l’atmosphère sont deux
domaines de recherche,
intéressants. On recherche
une planète à la
température agréable, à
une certaine distance de
son étoile, que son orbite
soit raisonnable permettant
des variations de température de varia-
tions vivables...et qu’il y est existence
d’eau liquide. En somme, il faut savoir
sa composition, si elle est gazeuse ou
rocheuse, sa masse pour en connaître
sa force gravitationnelle et si elle a de
l’atmosphère, parce que nous les
humains, nous respirons et elle ne doit
pas être trop élevé en effet de serre.
En avril 2013 Atlantico annonce la
découverte de 2 autres planètes qui
ressembleraient à la terre. Une
exoplanète près d’Alpha du Centauri
B (équipe dirigée par Xavier
Dumusque, observatoire de Genève) a
été détectée. C’est l’une des plus près
de notre Soleil. Mais à quelles dis-
tances sont-elles toutes de nous?
A quoi servent ces recherches?
D’imaginer la perspective de trouver
de la vie complexe « ailleurs », n’est-
il pas un des rêves de l’homme.
Découvrir que nous ne sommes pas
seuls, se passionner pour l’immensité
de notre univers. Savoir et connaître.
Comprendre comment fonctionne
notre système solaire, comment vivent
les étoiles, comment notre univers
nous parle. Dans quelques années,
avec des télescopes spatiaux plus
performants, nous pourrons parvenir à
obtenir d’autres types d’informations.
Apprendre à la fois de nous et des
autres mondes.
Pour le moment, détecter des planètes
qui sont extrêmement éloignées n’est
pas simple. Parcourir cette distance est
du domaine de l’inimaginable. La lune
se situe à une seconde-lumière et il a
fallu plusieurs jours (195 heures) à la
Mission Apollo 11 pour s’y rendre.
La vitesse de la lumière est d’environ
300 000 km/seconde, soit 9461 mil-
liards de kilomètres par an. Pour se
rendre chez Pluton il faut faire 4,3 mil-
liards de kilomètres.
La sonde Voyager va
à 61 200 milliards de
kilomètres. Il lui
faudra environ 20
000ans pour faire
une année-lumière.
Alors nos moyens de
locomotion devront
être plus performants
pour rejoindre nos
aspirations et notre curiosité
scientifique. Les distances à parcourir
sont une limite que seuls nos envies et
nos aspirations les plus fortes pourront
peut-être un jour dépasser. Nous
sommes loin d’Alpha du Centaure et
de Kepler-62. Il faut des rêves pour
qu’ils se réalisent. Maintenant, il me
faut beaucoup de foi pour que je puisse
m’imaginer voyager dans l’espace de
mon vivant. Mais à l’avenir je suis
certaine que d’autres le feront….
Ginette Beausoleil
http://www.atlantico.fr/decryptage/
quoi-sert-recherche-exoplanetes-
francois-forget-
703975.html#BD0Ax2KToMutXirT.99
Le Point.fr - Publié le 27/02/2013 à
10:51 - Modifié le 27/02/2013 à 17:49
Voyage vers les exoplanètes À PROPOS
DES SIGNES
ASTROLOGIQUES
Le ROC n’a pas été fertile en observa-
tion cette année. Il a plu toute la fin de
semaine. Mais ce fut néanmoins très
agréable grâce aux conférences, au
tirage et l’agréable compagnie des Vaga-
bonds. Alors que nous passions du bon
temps à jaser ensemble, Ginette a
soulevé l’épineuse question de
l’astrologie. Elle a semblé surprise
lorsque je lui ai dit que, bien qu’étant
né le 4 juin 1952, je ne suis pas un
gémeau. Je lui ai expliqué que le 4 juin
1952, le soleil n’était pas dans les
Gémeaux mais dans le Cancer. En fait,
je me trompais, car le soleil était plutôt
dans le Taureau. Alors je suis un taureau.
Elle a semblé un peu troublée
d’apprendre que le signe qu’elle a cru
être le sien toute sa vie n’est pas le bon.
Peut-ête serez-vous troublés aussi
d’apprendre que votre signe n’est pas le
bon. Mais si vous disposez d’un
programme d’astronomie comme Starry
Night, vous pouvez vérifier par vous-
même. Allez vérifier dans quelle cons-
tellation se trouvait le soleil le jour de
votre naissance. Vous serez surpris.
Le problème, c’est que les astrologues
ont établi les dates des positions du soleil
dans les constellations il y a 3 000 ans
et n’ont plus jamais fait par la suite les
corrections qui auraient été rendues
nécessaires par la précession. À l’aide
du logiciel Starry Night, je me suis
amusé à faire un petit tableau comparatif
de ces positions il y a 3 000 ans et
aujourd’hui.
Vous noterez qu’il y a 13 signes du
(suite en page 4)