Le Messager Céleste, avril 2013 page 1
Avec la mauvaise température que
nous subissons depuis quelques mois
au Québec, on pourrait se demander
si Dame Nature est en colère avec la
voute étoilée!
Mais avec cette météo exécrable,
qu'est-ce qu'il nous reste à nous,
malheureux astronomes amateurs?
L'internet, les documentaires, les
photographies des amateurs d'ailleurs
dans le monde, les livres, les re-
vues?? Et pourquoi pas notre imagi-
nation!
Il y a dans le monde de l'astronomie
une foule de phénomènes et d'objets
célestes exotiques encore mal
expliqués et que même les télescopes
les plus puissants ne peuvent détecter
ou au mieux, que les astronomes
professionnels ne peuvent que
déduire l'existence par le biais
d'observations indirectes.
Vous pouvez devenir l'instant d'un
moment théoricien en imaginant
qu'est-ce qu'il y a dans un trou noir,
quelle est la vrai nature de la gravité
ou d'imaginer comment notre
Univers va évoluer dans un futur très
lointain.
Vous pouvez devenir un
planétologue en imaginant
l'environnement, le paysage et la con-
stitution des nouvelles planètes que
l'on soupçonne l'existence autour de
d'autre étoiles, et même parfois qui
tournent autour d'étoiles multiples.
Vous pouvez devenir astronaute en
imaginant comment vous vous
sentiriez si vous étiez la première
personne qui mettrait le pied sur la
planète rouge !!
Imaginez, car depuis quelques temps
c'est le mieux que l'on peut faire en
attendant le beaux temps. Et il com-
mence à être temps, car pour ma part,
je commence à avoir de la difficulté
à imaginer de quoi a l'air un ciel bien
dégagé!
Bon ciel!
Dominic Marier
Activités du mois:
5 juillet à 20h30
observation publique aux
télescopes de Saturne et la
Lune au centre-ville de
Joliette.
6 juillet à 13h
observation publique aux
télescopes du Soleil au
centre-ville de Joliette.
13 juillet à midi
observation publique aux
télescopes du Soleil à Ste-
Béatrix pour la fête de la
famille.
LE MOT DU PRÉSIDENT
Bulletin mensuel du club d’astronomie
Les Vagabonds du ciel de Lanaudière site internet : http://www.vagabondsduciel.ca
Juillet 2013
En juillet et
août, c’est
congé de
réunions !!!
Par contre, le
club continue
d’être très
actif.
Le Messager Céleste, avril 2013page 2
M69 (ou NGC 6637) est un amas globulaire situé dans la
constellation du Sagittaire. Il a été découvert par l'Abbé
Nicolas-Louis de Lacaille en 1751, alors qu'il se trouvait
au Cap de Bonne-Espérance, et il l'inclut dans son Cata-
logue de l'Hémisphère Austral. Compte tenu de sa
déclinaison, M69 est assez difficile à observer depuis
l'hémisphère nord, et Charles Messier eut du mal à le
retrouver lorsqu'il chercha à l'observer. Il échoua une
première fois en 1764, et dut attendre 1780, alors qu'il
disposait d'un instrument plus puissant, pour l'observer à
son tour et l'inclure dans son catalogue le 31 août 1780.
La distance entre M69 et le système solaire est estimée à
29 700 années-lumière, et il se trouve en fait très proche
de son voisin sur la sphère céleste, M70 : environ 1800
années-lumière séparent les deux amas. Son diamètre est
d'approximativement 61 années-lumière.
Source: astronomeamateur.ca
M70 (ou NGC 6681) est un amas globulaire situé dans la
constellation du Sagittaire. Il fut découvert par Charles
Messier le 31 août 1780. William Herschel fut le premier
à la résoudre en étoiles, en le décrivant comme une « mi-
niature de M3 ».
Situé à environ 29 300 années-lumière du système solaire,
il s'en éloigne à la vitesse de 200 km/s. M70 est situé
relativement près du centre galactique, et se trouve de ce
fait légèrement déformé à cause des forces de marée. Son
diamètre réel est de 67 années-lumière environ.
Le noyau de M70 est très dense, et il a probablement dû
subir un effondrement gravitationnel par le passé, comme
d'autres amas globulaires, tels que M30 ou M62.
Source: astronomeamateur.ca
Dominic Marier
Club d'astronomie Les Vagabonds du ciel de Lanaudière
DEUX AMAS GLOBULAIRES
DANS LE SAGITTAIRE
source : astonomeamateur.ca
M 69
source : astonomeamateur.ca
M 70
Le Messager Céleste, avril 2013 page 3
En 1995 une première explanète est
codécouverte par l’astrophysicien
suisse Michel Mayor. Il s’agit de 51
Pégase. Mais en 1992, un astronome
polonais, Alexander Wolszczan avait
déjà détecté deux planètes autour
d’une étoile à neutrons hypervéloce
(produite par une supernova). Il y
aurait près de 800 exoplanètes connues
et plus de deux milliers qui doivent
faire l’objet de confirmation. On les
détecte en utilisant plusieurs méthodes,
entre autres celle de vélocité radiale,
la méthode dite du transit, les lentilles
gravitationnelles, la détection directe.
Le lancement du satellite français
Corot et le satellite américain Kepler
on permit d’autres découvertes. Ce
dernier aurait identifié 2 planètes en
dehors de notre système solaire, mais
nous ne savons pas encore si la vie
pourrait potentiellement existée, mais
en théorie oui. «Kepler- 62e» et
«Kepler- 62 f» (codécouvreur
l’astrophysicien Justin Crepp).
Nous devons apprendre sur la forma-
tion des planètes avant
d’avoir une certitude. La
composition chimique et
l’atmosphère sont deux
domaines de recherche,
intéressants. On recherche
une planète à la
température agréable, à
une certaine distance de
son étoile, que son orbite
soit raisonnable permettant
des variations de température de varia-
tions vivables...et qu’il y est existence
d’eau liquide. En somme, il faut savoir
sa composition, si elle est gazeuse ou
rocheuse, sa masse pour en connaître
sa force gravitationnelle et si elle a de
l’atmosphère, parce que nous les
humains, nous respirons et elle ne doit
pas être trop élevé en effet de serre.
En avril 2013 Atlantico annonce la
découverte de 2 autres planètes qui
ressembleraient à la terre. Une
exoplanète près d’Alpha du Centauri
B (équipe dirigée par Xavier
Dumusque, observatoire de Genève) a
été détectée. C’est l’une des plus près
de notre Soleil. Mais à quelles dis-
tances sont-elles toutes de nous?
A quoi servent ces recherches?
D’imaginer la perspective de trouver
de la vie complexe « ailleurs », n’est-
il pas un des rêves de l’homme.
Découvrir que nous ne sommes pas
seuls, se passionner pour l’immensité
de notre univers. Savoir et connaître.
Comprendre comment fonctionne
notre système solaire, comment vivent
les étoiles, comment notre univers
nous parle. Dans quelques années,
avec des télescopes spatiaux plus
performants, nous pourrons parvenir à
obtenir d’autres types d’informations.
Apprendre à la fois de nous et des
autres mondes.
Pour le moment, détecter des planètes
qui sont extrêmement éloignées n’est
pas simple. Parcourir cette distance est
du domaine de l’inimaginable. La lune
se situe à une seconde-lumière et il a
fallu plusieurs jours (195 heures) à la
Mission Apollo 11 pour s’y rendre.
La vitesse de la lumière est d’environ
300 000 km/seconde, soit 9461 mil-
liards de kilomètres par an. Pour se
rendre chez Pluton il faut faire 4,3 mil-
liards de kilomètres.
La sonde Voyager va
à 61 200 milliards de
kilomètres. Il lui
faudra environ 20
000ans pour faire
une année-lumière.
Alors nos moyens de
locomotion devront
être plus performants
pour rejoindre nos
aspirations et notre curiosité
scientifique. Les distances à parcourir
sont une limite que seuls nos envies et
nos aspirations les plus fortes pourront
peut-être un jour dépasser. Nous
sommes loin d’Alpha du Centaure et
de Kepler-62. Il faut des rêves pour
qu’ils se réalisent. Maintenant, il me
faut beaucoup de foi pour que je puisse
m’imaginer voyager dans l’espace de
mon vivant. Mais à l’avenir je suis
certaine que d’autres le feront….
Ginette Beausoleil
http://www.atlantico.fr/decryptage/
quoi-sert-recherche-exoplanetes-
francois-forget-
703975.html#BD0Ax2KToMutXirT.99
Le Point.fr - Publié le 27/02/2013 à
10:51 - Modifié le 27/02/2013 à 17:49
Voyage vers les exoplanètes À PROPOS
DES SIGNES
ASTROLOGIQUES
Le ROC n’a pas été fertile en observa-
tion cette année. Il a plu toute la fin de
semaine. Mais ce fut néanmoins très
agréable grâce aux conférences, au
tirage et l’agréable compagnie des Vaga-
bonds. Alors que nous passions du bon
temps à jaser ensemble, Ginette a
soulevé l’épineuse question de
l’astrologie. Elle a semblé surprise
lorsque je lui ai dit que, bien qu’étant
né le 4 juin 1952, je ne suis pas un
gémeau. Je lui ai expliqué que le 4 juin
1952, le soleil n’était pas dans les
Gémeaux mais dans le Cancer. En fait,
je me trompais, car le soleil était plutôt
dans le Taureau. Alors je suis un taureau.
Elle a semblé un peu troublée
d’apprendre que le signe qu’elle a cru
être le sien toute sa vie n’est pas le bon.
Peut-ête serez-vous troublés aussi
d’apprendre que votre signe n’est pas le
bon. Mais si vous disposez d’un
programme d’astronomie comme Starry
Night, vous pouvez vérifier par vous-
même. Allez vérifier dans quelle cons-
tellation se trouvait le soleil le jour de
votre naissance. Vous serez surpris.
Le problème, c’est que les astrologues
ont établi les dates des positions du soleil
dans les constellations il y a 3 000 ans
et n’ont plus jamais fait par la suite les
corrections qui auraient été rendues
nécessaires par la précession. À l’aide
du logiciel Starry Night, je me suis
amusé à faire un petit tableau comparatif
de ces positions il y a 3 000 ans et
aujourd’hui.
Vous noterez qu’il y a 13 signes du
(suite en page 4)
Le Messager Céleste, avril 2013page 4
Les temps sont donnés en heure avancée pour Montréal (73° 30' 0" O, 45° 36' 0" N, zone R).
Date Heure Description du phénomène
1er juil. 2013 20:03 OPPOSITION de Pluton avec le Soleil
3 juil. 2013 14:49 Rapprochement entre Vénus et M 44 (dist. topocentrique centre à centre = 0,1°)
5 juil. 2013 11:00 La Terre à son aphélie (distance au Soleil = 1,01671 UA)
6 juil. 2013 20:36 Lune à l'apogée (distance géoc. = 406490 km)
6 juil. 2013 23:55 Maximum de l'étoile variable êta de l'Aigle
8 juil. 2013 03:14 NOUVELLE LUNE
9 juil. 2013 14:41 CONJONCTION INFÉRIEURE de Mercure avec le Soleil (dist. géoc. centre à centre = 4,8°)
9 juil. 2013 23:21 Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
10 juil. 2013 13:56 Oppos. de l'astéroïde 387 Aquitania avec le Soleil (dist. au Soleil = 2,088 UA; magn. = 9,7)
11 juil. 2013 18:13 Opposition de l'astéroïde 41 Daphne avec le Soleil (dist. au Soleil = 2,291 UA; magn. = 10,3)
12 juil. 2013 02:55 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
14 juil. 2013 04:09 Maximum de l'étoile variable êta de l'Aigle
14 juil. 2013 23:43 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
15 juil. 2013 23:19 PREMIER QUARTIER DE LA LUNE
16 juil. 2013 15:23 Rapprochement entre Mars et M 35 (dist. topocentrique centre à centre = 0,4°)
17 juil. 2013 20:03 Maximum de l'étoile variable Mira (omicron Ceti)
19 juil. 2013 18:30 Opposition de l'astéroïde 8 Flora avec le Soleil (dist. au Soleil = 2,203 UA; magn. = 8,7)
20 juil. 2013 00:31 Début de l'occultation de 40-xi Oph (magn. = 4,39)
20 juil. 2013 01:27 Fin de l'occultation de 40-xi Oph (magn. = 4,39)
21 juil. 2013 16:27 Lune au périgée (distance géoc. = 358401 km)
22 juil. 2013 02:42 Rapprochement entre Mars et Jupiter (dist. topocentrique centre à centre = 0,8°)
22 juil. 2013 09:16 Rapprochement entre Vénus et Régulus (dist. topocentrique centre à centre = 1,1°)
22 juil. 2013 14:15 PLEINE LUNE
24 juil. 2013 21:59 Rapprochement entre la Lune et Neptune (dist. topocentrique centre à centre = 4,4°)
26 juil. 2013 01:42 Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
27 juil. 2013 19:26 Pluie d'étoiles filantes : Piscis Austrinides (5 météores/heure au zénith; durée = 26,0 jours)
29 juil. 2013 13:43 DERNIER QUARTIER DE LA LUNE
29 juil. 2013 21:40 Pluie d'étoiles filantes : Alpha Capricornides (5 météores/heure au zénith; durée = 43,0 jours)
29 juil. 2013 21:40 Pluie d'étoiles filantes : Delta Aquarides S. (16 météores/heure au zénith; durée = 42,0 jours)
30 juil. 2013 12:00 PLUS GRANDE ÉLONGATION OUEST de Mercure (19,5°)
LES ÉPHÉMÉRIDES DE JUILLET 2013
Dates auxquelles le soleil se trouvait dans une
constellation donnée il y a 3 000 ans et
aujourd’hui
Constellation il y a 3 000 ans aujourd’hui
Verseau du 15/01 au 07/02 du 16/02 au 11/03
Poissons du 08/02 au 17/03 du 12/03 au 18/04
Bélier du 18/03 au 11/04 du 19/04 au 13/05
Taureau du 12/04 au 20/05 du 14/05 au 21/06
Gémeaux du 21/05 au 18/06 du 22/06 au 20/07
Cancer du 19/06 au 09/07 du 21/07 au 10/08
Lion du 10/07 au 15/08 du 11/08 au 16/09
Vierge du 16/08 au 28/09 du 17/09 au 30/10
Balance du 29/09 au 20/10 du 31/10 au 23/11
Scorpion du 21/10 au 28/10 du 24/11 au 29/11
Serpentaire du 29/10 au 15/11 du 30/11 au 18/12
Sagittaire du 16/11 au 17/12 du 19/12 au 19/01
Capricorne du 18/12 au 14/01 du 20/01 au 15/02
zodiaque et non 12. C’est que le
soleil passe aussi dans le
Serpentaire, selon les frontières
modernes des constellations,
ajoutant ainsi un nouveau signe du
zodiaque!
Vous noterez aussi que,
contrairement à la tradition
astrologique, le soleil ne passe pas
exactement un mois dans chaque
constellation du zodiaque. Cela
dépend de la grandeur et des
frontières de la constellation. Il peut
passer plus d’un mois dans une
contellation, mais à peine une
semaine dans une autre. Et tout cela
démontre que l’astrologie ne peut
être considérée comme une science.
Tout un plus un divertissement.
Jean Paul Pelletier
Signes astrologiques
(suite de la page 3)
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