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TD/B/63/6
GE.16-18354 3
elle a intégré les domaines d’action prioritaires dans ses propres travaux et lancé de
nouveaux projets en vue de la réalisation des buts et objectifs qui y sont énoncés (voir
chap. II). Elle continuera, dans les limites de son mandat, à aider les pays les moins avancés
à faire face aux problèmes auxquels ils sont confrontés en matière de commerce et de
développement dans l’ensemble des domaines prioritaires du Programme. Aux termes du
paragraphe 156 du Programme et du paragraphe 18 g) du mandat de Doha, adopté lors de la
treizième session de la Conférence tenue au Qatar en 2012, la CNUCED a pour mandat
d’aider les PMA en leur fournissant une assistance technique et en cherchant à réaliser un
consensus au niveau intergouvernemental.
5. De 2011 à 2014 (année la plus récente pour lesquelles on dispose de données), le
taux de croissance annuel réel du produit intérieur brut des PMA s’est établi à 4,9 %, soit
un niveau inférieur aux 7 % fixés comme objectif dans le Programme. Seuls 9
des 48 PMA
ont enregistré des taux de croissance supérieurs à cet objectif au cours de la période. Si la
croissance économique n’est pas le seul objectif du développement durable, il n’en demeure
pas moins qu’une croissance solide peut contribuer à l’amélioration des conditions
socioéconomiques pour des populations de plus en plus nombreuses et facilite
l’amélioration des indicateurs de développement humain et social. La croissance, sous
réserve qu’elle repose sur une large base et qu’elle soit durable, peut faciliter la réalisation
des objectifs en matière de santé, d’éducation et d’emploi. Par conséquent, la communauté
internationale doit, de même que les PMA eux-mêmes, redoubler d’efforts pour parvenir à
une croissance plus rapide et améliorer ainsi les conditions de vie des populations les plus
pauvres au monde.
6. Le Programme d’action d’Istanbul a notamment pour objectif de permettre à la
moitié des PMA de satisfaire aux critères de reclassement d’ici à 2020. Jusqu’à présent, les
progrès en la matière ont été insuffisants et seuls quatre pays ont été reclassés : le Botswana
en 1994, Cabo Verde en 2007, les Maldives en 2011 et les Samoa en 2014. Trois autres
(Angola, Guinée équatoriale et Vanuatu) devraient bientôt l’être et sept (Bhoutan, Îles
Salomon, Kiribati, Népal, Sao Tomé-et-Principe, Timor Leste et Tuvalu) ont été jugés en
voie de satisfaire aux critères de reclassement. Les progrès réalisés dans ce domaine sont
décrits plus en détail au chapitre III du présent rapport.
I. Contribution de la CNUCED à la mise en œuvre
du Programme d’action d’Istanbul
7. La CNUCED aide les PMA à atteindre les objectifs du Programme d’action
d’Istanbul. Son action s’articule autour de trois grands axes, à savoir la recherche et
l’analyse, la réalisation d’un consensus et la coopération technique. Sa contribution à la
mise en œuvre du Programme et au suivi des progrès réalisés dans les domaines relevant de
son mandat se concrétise notamment par un examen effectué à l’occasion des sessions
annuelles du Conseil du commerce et du développement. Les décisions et les conclusions
concertées adoptées à cette occasion figurent dans son rapport annuel à l’Assemblée
générale. Ces examens viennent s’ajouter à son action de fond et à ses activités de
coopération technique en faveur des 48 PMA.
8. Le présent rapport n’a pas pour objectif de décrire l’ensemble des mesures mises en
œuvre par la CNUCED à l’appui des PMA ou du Programme d’action d’Istanbul mais met
l’accent sur certaines des activités entreprises et des manifestations organisées les plus
importantes ainsi que sur les principales publications du secrétariat au cours des cinq
dernières années.
Afghanistan, Burkina Faso, Cambodge, Éthiopie, Mozambique, Myanmar, République démocratique
du Congo, République démocratique populaire lao et Sierra Leone.