I. Introduction
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Il existe plusieurs types de mouvements :
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- Le mouvement passif : induit par l’observateur pour rechercher une spasticité par exemple ou par une
force externe qui s’exerce.
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- Le mouvement actif : mise en jeu de secteurs à compétence motrice du SNC.
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➢Parmi ces mouvements actifs on distingue :
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- Les mouvements réflexes : reproductibles, avec des circuits génétiquement déterminés.
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- Les mouvements automatiques : séquences motrices d’agencement complexes générés par des
réseaux nerveux innés ou édifiés par l’apprentissage. Ces mouvements automatiques sont gérés par les
noyaux gris centraux.
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Ronéo 2015
Ces mouvements automatiques et réflexes sont les plus importants, car si on doit diviser chaque
intervenant qui prend son rôle de manière successive dans le mouvement, le temps serait très long. Le
cerveau utilise donc des séquences automatiques et des mouvements de réflexes pour gagner du temps.!
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- Les mouvements volontaires ou intentionnels : c’est là qu’intervient le cortex. Ils impliquent
une planification de l’action avec motivation, intention et décision. Ils sont déclenchés par un stimulus
externe (externally driven) soit spontané, ou auto-initié = stimulus interne (internally driven) relevant
d’un processus de commande purement centrale (au niveau cortical).
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➢Les mouvements intentionnels revêtent plusieurs formes :
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- Le mouvement balistique ou impulsionnel : sans rétrocontrôle périphérique ni feed-
back. C’est rapide, ça part, c’est « explosif ».
Ronéo 2015 : « Le mouvement est parti et on ne l’arrête plus » (exemple : le coup de poing).!
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- Le mouvement rapide avec freinage : deux composantes; une première rapide de type
balistique, une seconde avec freinage terminal où interviennent les afférences sensorielles (pour
permettre par exemple au doigt d’atteindre l’objectif final). Le rétrocontrôle contribue à l’ajustement
terminal.
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- Les mouvements lents et de poursuite ou mouvements de rampe : impliquent une
interaction constante entre commande, exécution et réafférence sensorielle. Il y a une correction
permanente de ces mouvements fins. Ils sont utilisés pour la poursuite d’une cible visuelle par le
regard (visual tracking) ou l’exploration manuelle d’un objet via le tact et la proprioception.
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