L3 Physique Université de Tours 2007-2008 1 M1 L'interféromètre de Mihelson L'interféromètre spetral de Mihelson oupe une plae importante dans l'histoire de la physique expérimentale en partiulier et de la physique en général. L'expériene de Mihelson et de Morley en 1887 marque une étape déisive dans l'ébranlement de la notion de l'espae absolu-en paraphrasant Laplae, on n'avait plus besoin de parler de l'ether. Elle fut le point de départ oneptuel pour A. Einstein, lorsque, presque vingt ans après, il formula la théorie de la relativité rstreinte (et don de e dont on avait besoin de parler). S A l'heure atuelle, l'interférométrie est une tehnique inontournable aussi bi- M2 endans l'indutrie que dans le domaine de la reherhe. En eet, elle permet de mesurer des distanes ave une préision époustouante (à 1/2 longueur d'onde près!). D'autre part, elle est utilisée en spetrosopie pour sonder les Figure 1: Le prinipe de l'interféromètre de Mihelson. exitations de la matière. Ses hamps d'appliation sont don très nombreux: astrophysique, physique des solides, biophysique, ... Le but de l'expériene proposée ii est de omprendre le fontionnement de sur une lame sémi-rééhissante S qui la divise en deux parties, qui sont dirigées l'interféromètre spetral de Mihelson et de le omparer aux interférenes haune sur un miroir diérent; rééhies sur eux-i, elles se renontrent de obtenues à l'aide de l'appareil des anneaux de Newton. Du point de vue quan- nouveau sur la lame et le résultat est visible, soit à l'oeil nu, soit sur un éran titatif, il s'agit de mesurer la longueur d'onde de diérentes soures lumineuses soit sur un enrégistreur. (laser, lampe à vapeur de sodium). Du point de vue qualitatif, il faudra établir Appelons l1 la distane entre le point d'inidene du faiseau sur la lame le ontat optique et expliquer sa manifestation sous lumière monohromatique et le miroir ainsi que sous lumière blanhe. interférogramme l2 la distane entre e même point et le miroir d'une soure lumineuse, on peut obtenir diérene de marhe Par ailleurs, on pourra étudier le phénomène de λ 2 omposantes du doublet d'une soure à vapeur de sodium. Approhe Théorique 1. 1.1 Le prinipe de fontionnement S Sous S est négligeable, on peut aluler δ: x1 = 2l1 + brouillage de manière ne et mesurer ainsi la longueur d'onde de haune des 1. 1 M2 . les hemins optiques empruntés par haun des deux faiseaux ainsi que leur son spetre (de telles expérienes permettent notamment d'étudier la omposition d'étoile lointaines). et l'hypothèse initiale que l'épaisseur de la lame De plus, e TP permettra de s'initier à la spetrosopie: nous verrons omment en mesurant l' M1 λ x2 = 2l2 + 2 (les fateurs ⇒ δ = |x1 − x2 | = 2|l1 − l2 | λ/2 proviennent des réexions sur les miroirs). sont ohérents, ar ils proviennent de la même soure. observera sera sombre si Le shéma de l'interféromètre est représenté sur la gure 1. Un faiseau tombe 1 δ = (2p + 1)λ/2 ou lumineuse si (1) Les deux faiseaux Alors la tahe qu'on δ = pλ (p ∈ N). On se rend ompte que grâe à ette propriété on peut régler la diérene δ entre L'amplitude totale sera donnée par deux distanes marosopiques à une démi-longueur d'onde près. A = A1 + A2 = A0 ei(kx−ωt) + A0 ei(k(x+∆)−ωt) = A0 ei(kx−ωt) 1 + eik∆ Essayons maintenant de raner notre analyse. La première étape onsiste à se ramener à une situation, équivalente du point de vue physique, mais beauoup plus simple à traiter. A ette n, on remplaera les miroirs et la séparatrie par les souresimages et l'intensité (normalisée) devient |l1 − l2 | = δ , alors les deux souresimages S1 et S2 de la soure S seront distantes de 2δ (f. de la soure pontuelle. On peut failement se onvainre que, si φ I = 4 cos ∝ AA∗ 2 2 g. 2). en fontion de la variable normalisée S’2 S’ φ ≡ 2π∆/λ, f. g. 3. Figure 3: L'intensité normalisée en fontion de la variable Puisque ulaire. ∆ ne dépend que de la distane r, φ = 2π∆/λ. les franges ont une forme ir- On note que les maxima ne sont pas inniment mines: l'intensité ne hute pas de manière abrupte, mais de manière graduelle. On a alors al- D M’ 2 M1 δ ternane de zones laires et de zones sombres, 'est-à-dire des anneaux. Les anneaux lairs orrespondent à une diérene de marhe l'on trouve pour leurs rayons: S 11 00 00 11 00 11 S rpclair M2 O P obtient Figure 2: Physique équivalente, tehnique simple pour omprendre l'apparition rpsombre de franges d'interférene, mises en évidene ave l'interféromètre de Mihelson. Considérons un point d'observation, g. 2). P, distant de r de l'axe des deux Les ondes, provennant de es deux soures, a- useront une diérene de marhe ∆ = (2p + 1)λ/2, p ∈ N v ! u u p + 12 λ t =D 2 1− 2δ et (5) et l'on (6) On peut érire es expressions de façon un peu plus utile pour la suite si l'on appelle l'ordre de l'interférene l'entier l'interférene au entre, . à. d. la valeur 3 p p r2 δ r2 + (D + δ)2 − r2 + (D − δ)2 = 2δ 1 − +O 2D2 D2 (2) ∆ = pλ, p ∈ N s pλ =D 2 1− 2δ Pour obtenir des anneaux sombres, on pose r ∆ = |S1 P −S2 P | = (4) 2δ 1 souresimages (f. (3) p0 = p0 2δ λ p et l'on en déduit l'ordre de qui orrespond à un rayon nul (7) En fontion de l'ordre de l'interférene au entre les expressions pour les rayons A1 prennent la forme rpclair r p0 − p =D 2 p0 rpsombre 1 (8) M2 On déduit immédiatement que p ≤ 2p0 − 1 pour pour les anneaux lairs et d r 2p + 1 =D 2− p0 Essayons de saisir le sens de es formules. p ≤ p0 θA 1+2 les anneaux sombres. Aussi 2 θ 1+2 r que le rayon des anneaux lairs ainsi que des anneaux sombres diminue, quand l'ordre augmente. Le résultat le plus surprenant est, bien sûr, que, pour xe, il n'y a qu'un nombre ni d'anneaux! δ>0 Cei implique une valeur nie pour le rayon le plus grand, à savoir, pour p = 0, sombre rmax l'on peut faire varier la diérene de marhe en variant la position du miroir Ainsi il sut de ompter le nombre de fois que la tahe entrale hange M2 pour déduire la longueur d'onde. Exerie: Etablir la relation le nombre d'anneaux omptés distane parourue par le miroir 1. 1.2 M2 B Figure 4: La séparatrie épaisse. Le rayon, qui emprunte le hemin hemin supplémentaire de δ > 0 ⇒ p0 > 0, le dernier anneau sera lair. On note que, lorsque ∆ varie de λ/2, on passe d'un anneau lair à un anneau sombre et ainsi de suite. Au entre, r = 0, on a ∆ = 2δ . On en déduit que et mesurer la distane parourue par le miroir B2 (9) r 1 =D 2− 2p0 Ce qui implique que, pour M2 . 2 1+2 √ =D 2 clair rmax M1 et la longueur d'onde N, emprunte le hemin le hemin 1. 2(AB), 1, parallèle à la lame séparatrie, le rayon, empruntant le hemin 1 la traversera une fois allant vers le miroir qui 2, fait un par rapport au hemin que fait le rayon, qui M1 et une fois au retour de elui-i, e ompenserea le hemin 2(AB), d'où le terme, lame ompensatrie, employé pour elle-i (f.g. 5). la distane la λ. La lame ompensatrie 1. 1.3 Le ontat optique Expérimentalement, on ontrle la longueur d'onde miroirs δ. Pour λ λ et la distane entre les xe, on se rend ompte que la valeur δ = 0 semble être spéiale. une épaisseur nie, beauoup plus grande que la longueur d'onde, mais nie e que ei implique pour les anneaux. D'abord il ne peut y avoir d'anneaux devant les autres longueurs aratéristiques (telles la distane entre la lame et sombres, ar l'équation de base n'admet pas de solution. les miroirs). Essayons de suivre le hemin d'un rayon de lumière de près, pour lairs la situation est plus ompliquée, ar l'équation de base ne permet pas nous rendre ompte, sous quelles onditions l'épaisseur nie joue un rle dans de xer leur rayon (δ notre expériene. A ette n on regarde le dessin de la g. 4. Le rayon, qui solution à ette perplexité est assez simple, omme on peut le voir sur la gure emprunte le hemin 2: les deux soures 2, fait un hemin supplémentaire de 2(AB), par rapport 1. Si l'on plae, alors, une lame identique sur au rayon qui emprunte le hemin Elle implique que p0 = 0 Jusqu'ii on a négligé l'epaisseur de la lame séparatrie. Une vraie lame possède =0 S1 et implique S2 et la question que l'on peut se poser est p=0 Pour les anneaux mais laisse le rayon arbitraire). La se onfondent et il n'y a plus d'interférene! On une observe l'illumination uniforme provenant d' soure! Puisque l'image ′ M2 M1 1i+1r d 1. 2 Déroulement de l'expériene 1. 2.1 Consigne de seurité onernant les lasers Le laser est une soure lumineuse d'appliation ourante (leteur de CD, A’ leteur optique de ode barre, hirurgie, életronique, ...). Il permet d'obtenir beauoup d'energie dans une région de l'espae très restreinte. C'est notam- d B’ ment ette préision qui lui vaut son suès. Cependant, ela peut parfois être dangereux. En eet, une lumière trop intense arrivant sur l'oeil peut réer des dommages irréparables. 1+2 (inc) Il ne faut don jamais regarder diretementles rayons issus d'un laser ou même leurs reexions. Toutes les manipulations utilisant un laser se feront en regardant l'éran. C A S 2i+2r C M2 B 1. 2.2 1+2 (transmis) Réglages Mettre en plae le laser à environ 20 m de l'interféromètre de Mihelson et Figure 5: Le rle de la lame ompensatrie est d'assurer que les hemins optiques, empruntés par les deux rayons, sont indépendants de l'épaisseur de la lame séparatrie; pourvu que les lames sont parallèles et identiques. A′ B ′ //AC et (AB) = (AC) = (A′ B ′ ). Alors l'allumer. Le faiseau doit passer par le entre des deux miroirs. Plusieurs points apparaissent sur l'éran, issus des réexions multiples du faiseau laser au ours de sa traversée de l'interféromètre. Alignement des axes Les réexions multiples se situent autour de deux groupes de tâhes. Parmi haque groupe, la tâhe la plus brillante est issue d'une réexion direte sur l'un des miroirs(gure 6). 1- Agir sur la vis de réglage vertial de la ompensatrie an de regrouper sur oïnide ave la position du miroir optique. M1 , on appelle ette situation le ontat une ligne les réexions multiples(gure 7). 2- Agir sur la vis de réglage horizontal de la ompensatrie an de superposer les réexions multiples(gure 8). Ne plus touher à la lame ompensatrie. 3- Ajuster la vis de réglage horizontal du miroir mobile an que les deux lignes Une autre question intéressante (surtout pour du point de vue expériemen- δ 6= 0, de réexions soient alignées(gure 9). omment se rendre ompte que l'on oeuvre 4- Agir sur la vis de réglage horizontal du miroir mobile an de superposer aussi pour une diminution de ette valeur (et don que l'on se rapprohe du ontat parfaitement que possible les deux lignes de réexions(gure 10). Si néessaire, optique)? ajuster à nouveau la vis de réglage horizontal du miroir mobile de manière à tal!) est: pour une valeur Intuitivement, on s'attend à e que, au fur et à mesure que l'on se rapprohe du ontat optique (et don de l'illumination uniforme), la taille de la tahe entrale laire, et par onséquent le rayon de l'anneau sombre de améliorer le réglage. Obtention d'anneaux l'ordre le plus élévé qui l'entoure, augmentent. On peut de plus montrer que les Interaler entre le laser et l'interféromètre la lentille d'extension de faiseau anneaux "rentrent" vers le entre losrque l'on s'approhe du ontat optique. (ourte foale). Ajuster la position de la lentille an que la tâhe soit entrée sur Exerie: Expliquer et eet à l'aide des équations (7) et (8). les miroirs. Ce réglage est déliat. Vous devez obtenir un système d'anneaux (g. 11). 1. 2.3 Le ontat optique Etablir le système d'anneaux entrés. Il sera parfois néessaire de réentrer les anneaux, en agissant déliatement sur les vis V1 et V2 du miroir xe M1 . S'approher du ontat optique en agissant sur la vis V5 de translation du miroir M2 . horizontale. (voir exemple g. 12). Son objetif est pourvu de polariseurs qui permettent d'atténuer le signal reçu de façon à éviter que la améra ne soit saturée. La notie du logiiel et de la améra sont disponibles en salle de Travaux Pratiques. Mettre en marhe la améra PUIS ouvrir le logiiel CALIENS. Cliquer sur le bouton "temps réel" an de mesurer en temps réel le signal déteté par la améra. Régler les polariseurs an que le signal reçu ne sature pas la améra. Régler la hauteur de la améra an qu'elle "oupe" le système d'anneaux en (i) Comment les anneaux évoluent-ils? Expliquer pourquoi. son entre(g. 12). Le signal doit être aussi symétrique que possible. (ii) Pourquoi ne peut-on pas atteindre le ontat optique ave le laser (soure (i) Expliquer la forme du signal obtenu. monohromatique), mais seulement s'en approher? Une fois le voisinage du ontat optique ainsi loalisé, éteindre le laser et le remplaer par la soure de lumière blanhe. La soure doit être plaée prohe de l'interféromètre an que le plus de lumière soit olletée. Déplaer très déliatement la vis V5 jusqu'à obtenir des anneaux irisés. Par des manipulations supplémentaires, vous pouvez établir une tahe entrale large, de teinte violette-grise. Le ontat optique est alors établi. Se plaer dans une onguration telle que le entre du système d'anneaux soit lumineux et que le diamètre du premier anneaux soit nul. (ii) A l'aide des urseurs (voir manuel CALIENS), mesurer le diamètres des anneaux d'ordre "n" (à partir de n = 0 pour l'anneau de rayon nul). Re- porter les résultats obtenus dans un tableau où gurent les olonnes : "Ordre de l'anneau", "Diamètre(mm)", "Ratio par rapport à l'ordre 1", "Raine de l'ordre". (i) Expliquer la manifestation du ontat optique en lumière blanhe. (iii) Quelle loi relie le diamètre des anneaux à l'ordre d'interférene? (ii) Expliquer l'ordre des ouleurs observées au voisinage du ontat optique. de la partie théorique, expliquer e résultat. A l'aide (onsidérer la lumière blanhe omme une superposition de soures monohromatiques) (iii) Relever sur le vernier la position du miroir M2 au ontat optique (iner- 1. 2.6 Mesure de la longueur d'onde du laser, enregistrement d'interférogramme titude). Mettre en plae le laser et la lentille d'extension du faiseau. Obtenir un sys1. 2.4 Franges retilignes d'interférenes - Coin d'air Au ontat optique, tourner légèrement la vis V1 ou V2 du miroir M1 . (i) Qu'observe-t-on? (ii) A l'aide d'un shéma identique à elui de la gure 2, expliquer la forme et l'orientation des franges (indie: quelles sont les symétries du système?). 1. 2.5 Mesure du diamètre des anneaux, loi en √ N. Mettre en plae la lampe à vapeur de sodium. S'éloigner du ontat optique et établir un système d'anneaux entrés. Plaer la lentille de 150mm de foale à la sortie de l'interféromètre. Vous pouvez visualiser le système d'anneaux tème d'anneaux entrés. Régler la améra de manière à e qu'elle oupe le système d'anneaux en son entre. Vérier que la améra n'est pas saturée. Le signal doit être aussi symétrique que possible. Plaer le moteur à l'extrémité de la vis de translation du miroir mobile. Cliquer sur l'onglet "Mihelson" du logiiel. Il s'agit de translater le miroir mobile à vitesse régulière et onnue −1 (vmoteur =0.555µm.s ), et de mesurer en un point donné la variations de lu- mière, an d'en déduire la longueur d'onde de la lumière inidente. (i) Donner l'expression de l'intensité lumineuse en un point de l'espae pour une lumière monohromatique (voir partie théorique). (ii) Comment ette intensité dépend-elle de la position du miroir mobile? (iii) En déduire la loi entre le déplaement du miroir et la longueur d'onde. en plaçant un éran ou une feuille de papier dans le plan foal de la lentille. Mettre en marhe le moteur du miroir mobile. Démarrer l'aquisition du sig- Plaer ensuite la améra dans le plan foal de la lentille. nal(il s'agit du signal déteté au point entral de la améra). La améra permet de déteter l'intensité lumineuse suivant un ligne (iv) Caluler la longueur d'onde du laser. Que vaut l'inertitude sur la mesure? Remplaer le laser par la lampe à vapeur de sodium. Oter la lentille d'extension du faiseau. (v) Caluler la longueur d'onde moyenne de la lampe à vapeur de sodium. 1. 2.7 Interférogramme et spetre -Partie faultative On peut montrer que l'interférogramme mineuse I(ω) sont reliés par: I(∆) et le spetre de la soure lu- R∞ I(∆) = C1 R 0 I(ω)ei∆ω dω ∞ I(ω) = C2 −∞ I(∆)e−i∆ω d∆ (10) On peut don, en mesurant l'interférogramme, onnaître le spetre et don les Fig. 6 Fig. 7 propriétés physiques de la soure lumineuse. Exerie: Caluler l'interférogramme d'une soure monohromatique de ω0 (I(ω) = δ(ω − ω0 )) et d'une soure dont pulsations ω1 et ω2 (I(ω) = δ(ω − ω1 ) + δ(ω − ω2 )). pulsation deux (i) Mesurer l'interférogramme de la lampe à le spetre omporte vapeur de sodium (L'enregistrement minimum dure 15 minutes). (ii) En déduire la diérene de longueur d'onde entre les deux raies du doublet jaune du sodium. Si vous avez réalisé l'expériene sur les Anneaux de Newton avant elle-i, Fig. 8 Fig. 9 Fig. 10 Fig. 11 omparer vos résultats atuels ave eux obtenus par le dispositif des Anneaux de Newton-vous êtes d'ailleurs vivement enouragé(e)s de faire la partie faultative, qui vous fournira plusieurs points de omparaison direte. x(µm) Signal centré Signal non saturé V2 Intensité moteur x(µm) Intensité Ligne de détection vis de translation Signal saturé Miroir M2 V3 V4 x(µm) séparatrice compensatrice lentille Polariseurs V1 Intensité Miroir M1 filtre anti-calorique source lumineuse lentille d'extension du faisceau caméra