seront complexes pour tous les modes et, par conséquent, on doit choisir les pas, aet h,
de façon à ce que 0< C =hv/a < 1. En fait la positivité est de toute façon indispensable
et c’est la contrainte C < 1qui nous livre la condition recherchée.
Les pas sont des paramètres non-physiques et l’on doit sonder la limite continue, h→0,
a→0–mais avec C < 1! C’est alors que les résultats numériques décriront le système
continu. Discuter, dans la pratique, ce qui se passe, lorsque l’on prend plusieurs valeurs
pour les pas (sous la condition C < 1).
2. La question d’allocation de mémoire est ici intéressante. En effet, l’éq. (5) implique ϕn,m+1,
ϕn,m et ϕn,m−1, par conséquent on a besoin de trois vecteurs : le vecteur phi_new[n],
contient les éléments ϕn,m+1 ; le vecteur phi_curr[n], qui contient les éléments ϕn,m ; et
le vecteur phi_old[n], contient les éléments ϕn,m−1. Il faut, alors, après chaque mise à
jour, mettre les éléments du vecteur phi_curr[n]dans ceux de phi_old[n]et ceux de
phi_new[n]dans ceux de phi_curr[n]. Montrer que c’est le bon ordre.
3. Prenons le cas où les bouts de la corde sont fixes, ϕ(0, t) = 0,ϕ(L, t) = 0, la vitesse initiale
est partout égale à zéro, g(z) = 0 et le déplacement initiale est une onde monochromatique,
f(z) = Asin(2πz/L). Ainsi, ϕ(z, t)ne contient qu’un seul mode de vibration, le premier.
Calculer ϕ(z, t)et vérifier, en particulier, qu’il n’y a pas d’autre mode qui est excité,vu
que la chaîne flexible est un milieu non-dispersif.
4. Si l’on prend comme condition initiale un paquet d’ondes,
ϕ(z, 0) ≡f(z) = A
√2πσ2e−(z−z0)2/(2σ2)
afficher ϕ(z, t)et discuter ce qui se passe losque le paquet d’ondes arrive aux bords.
5. Si l’on prend deux paquets d’ondes,
ϕ(z, 0) ≡f(z) = A
p2πσ2
1
e−(z−z1)2/(2σ2
1)+A
p2πσ2
2
e−(z−z2)2/(2σ2
2)
peut-on observer des effets d’interférences ?
6. L’équation d’ondes est l’équation d’Euler–Lagrange déduite de l’action suivante
S[ϕ] = Zdt ZL
0
dz "1
2∂ϕ
∂t 2
−v2
2∂ϕ
∂z 2#≡ZdtdzL0(7)
Si l’on remplace ϕ(z, t)par ϕ(z, t) + δϕ(z, t), avec δϕ = 0 aux bords du domaine d’inté-
gration (aussi bien dans le temps que dans l’espace) et l’on calcule δS ≡S[ϕ+δϕ]−S[ϕ]
et l’on ne retient que les termes linéaires en δϕ, on trouve que
δS =Zdtdzδϕ(z, t)∂L0
∂ϕ −∂
∂t
∂L0
∂˙ϕ−∂
∂z
∂L0
∂ϕ′
où l’on pose ˙ϕ≡∂ϕ/∂t et ϕ′≡∂ϕ/∂z. Par conséquent, les fonctions ϕ(z, t), qui extré-
misent l’action sont solutions de l’équation d’Euler–Lagrange. Et si l’on ajoute des termes
supplémentaires dans le Lagrangien, leur contribution aux équations du mouvement peut
être très facilement prise en compte (cf. plus bas).
L’impulsion conjuguée à ϕest Π(z, t)≡∂L/∂ ˙ϕ=∂ϕ/∂t. L’énergie est donnée par
E[ϕ, Π] = ZL
0
dz "1
2Π2+v2
2∂ϕ
∂z 2#(8)
Montrer qu’elle est conservée pour toute solution de l’équation d’ondes, pourvu que les
conditions aux bords sont appropriées. Contrôler qu’elle est conservée pour les cas de
figures concrets ici, à la précision à laquelle on travaille.
7. OPTIONNEL : Le principe variationnel nous permet de modéliser des cas plus compli-
qués facilement. Ainsi, si l’on ajoute à la densité lagrangienne le terme
LI=b2
2ϕ2
de façon à remplacer L0par L0−LI,montrer que l’équation d’ondes devient
∂2ϕ
∂t2−v2∂2ϕ
∂z2+b2ϕ= 0
et que ce terme implique la dispersion : en posant ϕ(z, t) = ei(kz−ωt), montrer que la
vitesse de phase, vφ≡ω/k > v, la vitesse caractéristique de cette équation, par contre
que le centre de masse d’un paquet d’ondes Gaussien se déplace avec la vitesse de groupe,
vg≡dω/dk < v. Par conséquent, chaque mode se propage avec sa propre vitesse et
le paquet d’ondes va se disperser au fil du temps. Discuter comment est-il possible de
mesurer cette dispersion quantitativement.
Un autre cas intéressant est celui d’un champ extérieur,
LI=h(z)ϕ(z, t)
auquel cas l’équation d’ondes devient
∂2ϕ
∂t2−v2∂2ϕ
∂z2+h(z) = 0