Notion préliminaire :
Le cœur est une pompe. Au sens physiologique, la
circulation comporte 4 grands secteurs. Le cœur
gauche propulse du sang oxygéné dans le sang
artériel qui, en volume, représente 10% du volume
total de sang. Ce réseau artériel est un système
résistif.
5% du volume total de sang se retrouve dans les
capillaires.
Le sang veineux, pauvre en oxygène quant à lui,
représente 70% du volume total de sang présent
dans l’organisme. C’est un système capacitif.
Entre le cœur et le poumon, on retrouve environ
15% du volume total du sang et c’est là que se fait
l’oxygénation. A partir de là, le cycle repart.
On voit que histologiquement, la structure des vaisseaux est différente. En gros, les artères ont une paroi
musculaire rigide, épaisse qui est élastique et contractile ; alors que les veines ont des structures beaucoup
plus flasques avec une couche musculaire plus fine.
Les grosses artères sont surtout élastiques, les artérioles sont surtout musculaires, les capillaires trop fins
n’ont pas de muscles et au niveau des veines peu de muscles. De l’intérieur vers l’extérieur, on a
l’endothélium à peine visible en microscopie optique, une couche musculaire, la média, composée de fibres
musculaires lisses et plus ou moins d’élastine et enfin la couche externe adventicielle.
I. Congestion passive et active
Définition : La congestion sanguine correspond à une augmentation de volume d’un tissu ou d’un organe
qui se remplit de sang. Cela se traduit par une augmentation de volume des tissus avec une teinte plus ou
moins rouge des tissus.
Il y a 2 mécanismes :
- augmentation de l’afflux de sang artériel dans le tissu : on observe une augmentation de volume du
réseau capillaire et artériel. Cela correspond à la congestion active.
- Baisse du retour veineux : c’est la congestion passive, on parle de stase. Le sang n’est pas drainé par
le réseau veineux, il stagne.