I. Méthodes diagnostiques anatomopathologiques en
pathologie respiratoire
1) Rôle de l’anatomie pathologique
L’anatomie et cytologie pathologique (ACP) a pour mission:
-de poser des diagnostics de maladie à partir de prélèvements cellulaires et/ou tissulaires.
-de fournir des informations pronostiques et théranostiques (prédiction de la réponse à la
thérapie ciblée).
2) La qualité du diagnostic anatomopathologique
La qualité du diagnostic anatomopathologique va dépendre de plusieurs facteurs :
-de la bonne indication du type de prélèvement en fonction du problème posé (exemple: ce
jour là, la prof a reçu une biopsie bronchique alors que la question posée pour ce patient était
une pneumopathie interstitielle. Le prélèvement n’est ici pas adapté à la question car il
n’informera pas le clinicien sur la qualité du parenchyme pulmonaire à la périphérie).
- de la qualité du prélèvement (qui dépendra notamment de la qualité du matériel).
-de la qualité de la prise en charge du prélèvement par l’équipe clinique: bon d’envoi bien
rempli, étalement cytologique de qualité, délai de transport, fixation adéquate…
-de la qualité de la technique au laboratoire d’ACP.
-de la compétence du pathologiste.
-de la communication entre le clinicien et le pathologiste (la prof demande à ses internes de
mettre dans leur conclusion pas plus de 5 mots pour que les choses essentielles soient données).
3) Les facteurs influençant le choix des méthodes de prélèvement en
pathologie tumorale
Les facteurs qui vont influencer le choix des méthodes de prélèvement en pathologie pulmonaire
sont :