UE4 - Appareil respiratoire
VERGIER
Date: 09/11/16 Plage horaire: 14h00-17h00
Promo: 2016/2017 Enseignant: Vergier Béatrice
Ronéistes : Gouled Talïé/DCB Antoine/Metzger Valentin
Anatomopathologie Respiratoire
I. Méthodes diagnostiques anatomopathologiques en
pathologie respiratoire
1) Rôle de l’anatomopathologie
2) La qualité du diagnostic anatomopathologique
3) Les facteurs influençants le choix des méthodes de prélèvement en
pathologie tumorale.
4) Les différents types de prélèvements en fonction des pathologies
A) Endoscopie bronchique
B) Pathologie tumorale
C) Pathologie pleurale
D) Pathologie interstitielle non tumorale
5) Les clés d’un bon diagnostic
A) Cytologie
B) Lavage broncho-alvéolaire
C) Histologie
II) Pathologies broncho-pulmonaires
1) Maladies bronchiques obstructives
2) Pathologies touchant les alvéoles et la barrière alvéolo-capillaire
3) Pathologies vasculaires et hémodynamiques
4) Pathologies tumorales
III) Annales
I. Méthodes diagnostiques anatomopathologiques en
pathologie respiratoire
1) Rôle de l’anatomie pathologique
L’anatomie et cytologie pathologique (ACP) a pour mission:
-de poser des diagnostics de maladie à partir de prélèvements cellulaires et/ou tissulaires.
-de fournir des informations pronostiques et théranostiques (prédiction de la réponse à la
thérapie ciblée).
2) La qualité du diagnostic anatomopathologique
La qualité du diagnostic anatomopathologique va dépendre de plusieurs facteurs :
-de la bonne indication du type de prélèvement en fonction du problème posé (exemple: ce
jour là, la prof a reçu une biopsie bronchique alors que la question posée pour ce patient était
une pneumopathie interstitielle. Le prélèvement n’est ici pas adapté à la question car il
n’informera pas le clinicien sur la qualité du parenchyme pulmonaire à la périphérie).
- de la qualité du prélèvement (qui dépendra notamment de la qualité du matériel).
-de la qualité de la prise en charge du prélèvement par l’équipe clinique: bon d’envoi bien
rempli, étalement cytologique de qualité, délai de transport, fixation adéquate…
-de la qualité de la technique au laboratoire d’ACP.
-de la compétence du pathologiste.
-de la communication entre le clinicien et le pathologiste (la prof demande à ses internes de
mettre dans leur conclusion pas plus de 5 mots pour que les choses essentielles soient données).
3) Les facteurs influençant le choix des méthodes de prélèvement en
pathologie tumorale
Les facteurs qui vont influencer le choix des méthodes de prélèvement en pathologie pulmonaire
sont :
-Le type de pathologie: tumeur bénigne/maligne, pathologie inflammatoire, pathologie
mécanique/ obstructive (même si ces types de prélèvements ci sont rares).
!
-La localisation de la lésion à prélever.
(image de gauche) Ici vous avez un poumon il a réellement un aspect d’éponge, on voit la bronche
principale qui se divise en bronches puis en bronchioles etc…En anatomopathologie il y a deux
grandes zones pulmonaires qu’on étudie pour les pathologies : les pathologies qui vont concerner
la bronche et puis les pathologies qui concerneront le parenchyme pulmonaire, plus distal.
S’il y a une tumeur bronchique on fera une endoscopie et une biopsie bronchique, par contre si on
a une tumeur touchant le parenchyme, ou une pneumopathie interstitielle le prélèvement peut se
faire en passant par la bronche grâce à une biopsie trans-bronchique. Le prélèvement peut aussi
être fait par une ponction sous scan (TDM) en passant par le thorax, où l’on va ponctionner à
travers la plèvre…tout dépendra de la question posée. (méthodes détaillées juste après).
(image en haut à droite) ici image d’un épithélium respiratoire vous rappelant vos vieux souvenirs
de P1 (xD), il est cilié et pseudo-stratifié car toutes les cellules sont rattachées à la lame basale.
(image en bas à droite) On voit ici les alvéoles avec des murs alvéolaires où circulent les
capillaires.
4) Les différents types de prélèvements en fonction des pathologies
A)Le prélèvement endoscopique
!
Le prélèvement endoscopique va être intéressant pour toutes les pathologies bronchiques pures.
On va passer au niveau de la carène et réaliser des biopsies (elles sont toutes petites: 1cm).
!
A partir de la biopsie on peut faire de l’histologie (flèche du bas) ou de la cytologie (flèche du
haut), en étalant le prélèvement délicatement sur une lame pour recueillir les cellules.
B) Pathologie tumorale
En pathologie tumorale on a deux cas de figure:
- Pour une tumeur centrale (relativement proximale) on fera une biopsie par endoscopie
bronchique, on peut éventuellement passer en trans-bronchique (pour récupérer une lésion dans
le parenchyme).
!
-Pour les tumeurs plutôt distales, on pourrait faire une chirurgie (mais c’est assez peu fait car
généralement on n’a pas le droit d’opérer un patient sans avoir eu de preuves histologiques du
diagnostic de la tumeur).
On fera le plus souvent une ponction sous scanner (TDM) : on passe à travers les côtes en passant
une fois avec un trocart. Ce sont des prélèvements aussi appelés « carottes biopsiques ».
Exemple de procédure utilisant la chirurgie: Si la tumeur n’est pas très facilement accessible on
peut faire une biopsie chirurgicale dans un premier temps, on envoie en examen extemporané pour
déterminer si c’est malin ou bénin, et si nécessité il y a, faire une lobectomie dans un second temps.
C) Pathologie pleurale
!
Pour la pathologie pleurale où on peut suspecter une tumeur:
-on pourra faire des biopsies grâce à une thoracoscopie.
-à partir d’une ponction pleurale, une centrifugation est réalisée pour analyse cytologique.
1 / 30 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !