C. Capside :
La capside a pour fonction de protéger le génome du virus. Cette capside est en fait l’antigène HBc qui n’est
pas retrouvé dans le sérum du patient (≠ AgHBs). Cependant le système immunitaire arrive à le détecter ce
qui entraînera la synthèse d’anticorps anti-HBc.
Lors de la transcription de la protéine C (AgHBc), il y
a création d’une protéine « intermédiaire », la protéine
préC, avec une région core et une région précore.
Le clivage de cette région précore aboutit à la création
de la protéine C.
Un clivage différentiel gardant une partie de la région
précore formera un autre antigène : HBe. Cet antigène
est retrouvé en grande quantité dans le sérum de
patient atteint d’hépatite B chronique et est donc un
bon marqueur de cette pathologie= marqueur de la
chronicité
L’AgHBe est un marqueur de la réplication du virus sauvage.
Une séroconversion Ac anti-HBe, c’est-à-dire le passage d’un profil AgHBe+/AcHBe- à un profil AgHB-/
AcHBe+, est au contraire marqueur d’une réponse immunitaire adaptée et d’une limitation voire de l’arrêt
de la réplication virale. Lorsque le patient est AcHBe+ c’est de bon pronostic
Des mutations dans la région pré-C du génome viral, entraînent une diminution voire une absence de
synthèse de l’antigène HBe. Donc on ne pourra pas savoir si le virus est infectieux avec le couple AgHBe /
AcHBe. A la place on peut rechercher l’ADN viral qui est aussi intéressant.
Fréquent dans les populations du pourtour du bassin méditerranéen (80 à 90% des hépatites B chroniques
sans Ag Hbe), en Asie (30 à 50 %)…. Ne pas retenir les chiffres.
3- Modes de transmission.
NB : c’est le virus de l’hépatite le + infectieux.
-Parentérale (transfusion)
-Percutanée (toxicomane)
-Sexuelle (multiples partenaires ++)
-Materno-fœtale (principalement périnatale)
-Intrafamiliales (contact étroit, salive, relativement stable dans l’environnement)
4- Épidémiologie.
Le virus se retrouve en grande quantité dans le sang (107 à 1010 particules virales/mL) ce qui en fait un
pathogène extrêmement contagieux. En termes de risque en cas d’AES sans traitement ou vaccination, on a
VHB>VHC>VIH. On en retrouve également dans les sécrétions génitales et les autres liquides biologiques
(salive, urine, sueur, larmes) mais en quantité bien moins importantes.