Kiné Rhumatologique
T.P.
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circumduction, en passant par des mouvements luxants pour étirer les ailerons et les deux tendons
),
pour assurer une bonne mobilité de la hanche, et du genou.
Le kiné se mettra en fente, dos plat, maintenant la jambe normalement.
Pour toute mobilisation de la hanche, les deux mains passent sous la face externe du MI, l’une au
niveau du tendon d’Achille, l’autre un peu au dessus du creux poplité. On réalise ensuite un
effleurage tout en mettant la jambe et la hanche en F, en ramenant la main la plus inférieure vers
celle au niveau poplité. Lorsque les deux se touchent, la prise du pied se fait avec l’avant bras du côté
inférieur, tandis que l’autre va en effleurant servir de contre prise au niveau de la hanche. Il ne faut
jamais laisser le genou en porte-à-faux.
- On commence par une flexion de hanche (130°), la main du côté supérieur empêchant la
rétroversion du bassin, en maintenant la cyphose.
- Ensuite on réalise une extension, en mettant le côté opposé en flexion.
- On passe ensuite aux rotations (45°): on empaume le genou des deux mains et on regarde les
orteils.
- ABD, CP sur la crête pour éviter l’élévation du bassin.
- ADD en respectant la physiologie du patient, en bloquant la face antéro-externe par une CP,
sauf si le sujet est en surpoids, la graisse faisant office de contre-prise.
On redescend ensuite pour échanger la prise afin de mieux mobiliser le genou : la main inférieure
prenant le MI du côté interne. Il ne faut jamais faire de prise circulaire au dessus du pied, ceci étant
un stress important pour le patient et pouvant causer des problèmes circulatoires, toujours
supporter la jambe par en dessous.
- F /E : on commence par l’E, puis on fait du talon-fesse en poussant avec la main supérieur sur
le condyle externe du genou, surtout chez l’hémiplégique, pour éviter une RE associée
possible. On laisse la pesanteur agir au début, en retenant l’élan du MI, et on pousse à la fin
pour terminer le mouvement de F (160°).
- On garde la hanche fléchie et on revient à une F de 90° du genou pour effectuer des
rotations (35°), en tenant le genou avec la main supérieur, voire l’épaule, et en tournant le
pied en l’empaumant de l’autre main. On observe l’axe du pied.
- On descend ensuite jusqu’au pied : F dorsale, genou fléchi pour relâcher les jumeaux, et on
empaume le calcanéum avec l’avant bras.
- F plantaire, genou en E, on abaisse le calcanéum en tenant bien la mortaise.
- On tangue et on vire (glissement antéro-postérieur et médio-latéral de l’astragalo-
calcanéenne). Si la force est insuffisante (pied enraidi suite à un port de plâtre), on augmente
le bras de levier en bloquant le pied, face contre table, et en s’asseyant dessus, et on se sert
du tibia comme levier. Ici, seule la présence nous intéresse, et non plus l’amplitude, de
même que pour toutes les articulations suivantes.
- On finit par des MP de Schopart, Lys-Franc et des phalanges, surtout du GO.
On cherchera ensuite les mouvements anormaux au niveau du genou :
a) Dans la fémoro-patellaire :
- On sent un crépitement à la mobilisation de la rotule.
- Rabot : on ne sent rien naturellement, mais en augmentant le pincement légèrement on sent
le crépitement.
- Mc Gregor, signe de détérioration du cartilage, qu’il ne faut pas prendre comme un
indicateur strict de la présence d’une gonarthrose, seulement comme l’un des facteurs.
- Smiley : on luxe la rotule de façon interne ou externe, et on demande au patient de fléchir le
genou. Il est positif s’il est douloureux.