l’asthme sévère on utilise des mélanges gazeux, avec de l’helium qui diminue la densité de
l’air et favorise l’arrivé de l’oxygène jusqu’au alvéole, car on a diminution des turbulences.
1. Résistance élastique et résistance visqueuse
Dans des conditions statiques au repos, à l'inspiration, on a une diminution de la pression
intrapleurale, qui entraîne une augmentation du volume pulmonaire. En effet, on abaisse le
diaphragme, ça crée une diminution de pression à l'intérieur du thorax. Donc l'écoulement de
l'air se fait de l'extérieur vers l'intérieur. Donc c'est le travail fait à l'inspiration, pour générer
une dépression suffisante, pour que l'écoulement de l'air se fasse de l'extérieur vers l'intérieur.
2. Localisation des résistances dans les voies aériennes
De plus, plus les bronches se divisent, plus le diamètre devient faible, mais parallèlement à
cela, le nombre de divisions, donc le nombre de bronches augmente. Si bien que la somme
de toutes les surfaces de ces sections bronchiques à chaque niveau augmente
paradoxalement au fur et à mesure qu'on descend dans l'arbre bronchique. Pour au final avoir
une très grande surface de section au niveau terminale (bronchioles terminales).
En effet, sur le schéma, en partant de la trachée (3 à 4 cm de diamètre), on avait un gros
calibre et jusqu'à la bronchiole on avait un calibre qui diminuait progressivement. Donc pour
compenser ce phénomène, on a une augmentation du nombre de bronches, avec les
ramifications et les divisions qui vont en augmentant, si bien que la surface augmente par la
même occasion (au niveau des bronches souches 2 à 3 cm² de surface avec des résistances
élevées). Donc les résistances deviennent plus faibles en descendant dans l'arbre bronchique,
car on a une surface d'échange qui devient 500 fois plus grande que celle de départ
(bronchioles terminales 1500cm²).
Ce mécanisme limite ces phénomènes de turbulences, en limitant le phénomène de
résistance, car les tubes vont en s'élargissant.
Le principale des résistance est donc au niveau de la traché et des bronches souches.
II. Facteurs déterminant la résistance des voies aériennes
1. Volume pulmonaire
2. Muscle lisse bronchique
En fonction du seuil de contraction du muscle lisse, les bronches vont être plus ou moins
ouvertes/fermées. Lors le muscle lisse se contracte au niveau des bronches, cela va réduire
leur calibre et augmenter la résistance. C'est ce que l'on va rencontrer par exemple chez les
asthmatiques, en temps normal ils ne vont pas avoir de gênes respiratoires, mais en cas de