Alors ça ce sont les récepteurs muscariniques, y en a 3 sortes:M1, M2, M3 avec toujours
l'Acétylcholine comme stimulant. Et puis on a pour chacun différents types de médiateurs. On
retrouve, l'Ipratropium qui est un anti cholinergique, et qui va bloquer ces récepteurs
muscariniques, et inhiber la bronchoconstriction.
Il y a aussi des systèmes humoraux, impliqués dans la libération de médiateurs
bronchoconstricteurs. L'exemple de notre asthmatique allergique, exposé à un allergène.
L'allergène en question stimule les mastocytes, qui relarguent l'histamine, provoquant une
bronchoconstriction. Les leucotriènes et les thromboxanes, sont aussi des médiateurs
inflammatoires générant une bronchoconstriction. Cette libération de médiateurs, se fait à
partir de cellules présentes dans les voies aériennes.
Ça peut être directement au niveau bronchique, mais par exemple le relargage en grande
quantité d'histamine dans la circulation, peut provoquer à distance un phénomène de
bronchospasmes.
3. Compression dynamique des voies aériennes
La dernière chose qui va influencer sur le calibre de nos bronches est la compression
dynamique des voies aériennes.
Lors d'une expiration forcée, la pression pleurale augmente, augmentant par la même
occasion la pression qui s'exerce sur les alvéoles et les bronches, ce qui génère le flux d'air
des alvéoles vers l'extérieur. C'est ce qui va permettre de chasser l'air.
Paradoxalement, cela va aussi s'exercer sur les bronchioles, (dernières ramifications, il n'y a
plus de cartilage à ce niveau-là), elles vont aussi subir cette augmentation de pression, ce qui
va provoquer l'écrasement de ces voies aériennes périphériques.
Donc cette compression dynamique est liée à l'augmentation de la pression alvéolaire, qui
résulte de la transmission de la pression pleurale, mais aussi de la pression de rétraction
élastique pulmonaire.
A l'inverse, lors de l'inspiration, on a une diminution de la pression alvéolaire, ce qui va
générer le flux d'air de l'extérieur vers l'intérieur, permettant la réouverture des voies
aériennes.
Donc chez un sujet normal, pour les hauts volumes, le point d'égalité entre les niveaux de
pression, l'écrasement des bronches, se situe au niveau des bronches cartilagineuses et ne
provoque pas de collapsus bronchique. Ce n'est que pour des volumes pulmonaires faibles,
inférieurs à la CRF, que le débit devient indépendant de la pression pleurale, et que c'est effort
indépendant.
En cas pathologique : BPCO , avec diminution des calibres bronchique et emphysème, le
poumon perd sa structure élastique et augmente sa compliance donc en fin d’expiration il faut
faire un effort supplémentaire. On diminue le point de d’égalités qui va se situer plus bas au
niveau des bronchioles qui elle n’ont pas une structure anatomique rigide et ça va entraîner un
collapsus des voies aériennes, pour reprendre une inspiration il faudra donc généré un travail
supplémentaire, il va falloir ‘’décoller’’ les alvéoles pour générer une dépression et donc faire
rentrer de l’air. Ces patient ne vont jamais en fin d’expiration expirée l’ensemble du volume
aérien, il font une autoPEP ils augmentent pression expiratoire positive et il va rester un
volume d’air qui va empêcher le collapsus et donc permettre la respiration a effort constant.
III. Commande et contrôle ventilatoire