meilleure coordination passe par l’implantation au sein même de la MSPD des
services sociaux à commencer par une permanence d’assistante sociale, mais aussi
de l’ASSAD, l’ADNR, l’hospitalisation à domicile, le CLIC….
-La MSPD doit être dotée d’un réseau informatique rendant tout ou partie du dossier
patient accessible aux autres professionnels de santé. Il permettra d’autre part la
connexion avec d’autres structures (hospitalières ou privées), avec les réseaux de
soins à travers un réseau informatique sécurisé (par exemple Télesanté Aquitaine-
Aquitaine) de manière à avoir accés aux compte-rendus d’hospitalisation, la lettre de
sortie, le compte-rendu opératoire, les comptes-rendus des soins (projet PADSET-ARH
Aquitaine))….ce réseau doit être sécurisé (mot de passe personnel), adaptable aux
souhaits de chaque professionnel.
- Elle facilite ainsi les réunions, discussions des professionnels autour des cas plus
complexes, la formation médicale continue (le cahier des charges des MSPD prévoit
une salle de réunion). Ces réunions peuvent être d’ailleurs dématerialisées (projet
Télésanté Aquitaine- ARH Aquitaine).
2 la MSPD et la permanence des soins : (à travers les professionnels de santé qui
exercent en son sein) Il ne s’agit en aucun cas de ramener toute la permanence des
soins sur cette structure (la garde est assurée par tous les médecins du secteur
concerné, qu’ils appartiennent à la MSPD ou non, et rappelons à ce propos que la
réglementation impose que soit inscrit sur le tableau de garde le nom du médecin et
non la structure à laquelle il appartient).
Elle doit être pensée comme étant accessible et facilement identifiable par les
patients (lieu d’implantation, signalétique, accès aux personnes handicapées)
lorsqu’un des professionnels de cette structure est de garde. Un bureau peut être
dédié à cette fonction, facilement accessible depuis l’extérieur, et sécurisé. Il est
nécessaire de prévoir un parking dans le projet architectural.
3 La MSPD permet d’améliorer l’exercice professionnel :
Il s’agit d’abord de décharger les médecins de certaines tâches administratives, ou
sociales, afin de les recentrer sur leur cœur de métier, les soins. Une des plaintes
fréquemment entendues de la part de nos confrères est qu’ils sont surchargés de tâches
administratives, notamment lorsqu’il faut organiser la prise en charge sociale d’un
patient. Ce transfert de tâches permettrait ainsi de libérer du « temps-médecin »
supplémentaire, et rendre le médecin disponible pour d’autres patients.
MSPDEricFretillereConseilRégionaldel’OrdredesMédecinsd’AquitaineCDOM47 Page 2
Redonner aux médecins leur cœur de métier (écoute, examen clinique,
examens complémentaires, et mise en place des traitements), c’est leur
permettre d’améliorer la qualité des soins, individuelle et collective (au sens de
la Santé publique), car ces taches là nécessitent une compétence médicale
que seuls les médecins peuvent donner. Dans un contexte de pénurie
médicale, la « dilution » du temps médical à ces taches qui ne nécessitent pas
une compétence médicale spécifique est une perte de chance de qualité des
car elle entrainerait une non
réponse (faute de temps disponible) à des