L’ARH peut participer au financement des maisons de santé pluridisciplinaire,
lorsqu’elles sont situées à proximité d’un service d’urgence ou lorsque l’établissement
hospitalier participe à une maison de santé pluridisciplinaire (à travers son contrat
d’objectif et de moyens) par exemple lorsque la MSPD est sur le territoire de l’hôpital.
3/ la mission régionale de santé (MRS):
Le fonds d’intervention pour la qualité et coordination des soins (FIQCS) est inscrit
dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 (article 94 de la loi du 21
décembre 2006). Le décret d’application paru le 16 mai 2007, et la loi entre en
vigueur à partir du 1er juillet 2007. (3) (19)
Le FIQCS finance, tout ou partie des projets permettant les regroupements de
professionnels de santé « visant au maintien de l’activité à l’installation de
professionnels de santé pour favoriser un égal accès aux soins sur le territoire ». Ce
financement s’adresse aux zones en difficulté démographique, vise à renforcer la
coopération entre professionnels de santé, entre médecine de ville et hôpital, de
manière à soulager et rompre l’isolement des médecins, et dans le même temps
développer l’innovation dans les modes de prise en charge en soins primaires.
Ce financement peut intervenir lors de l’étude préalable (conception du projet), lors
du financement des équipements (standards téléphoniques et informatique),
aménagement des locaux, financement des logements accueillant les stagiaires,
matériel de communication (salle de réunion), ainsi qu’une aide financière limitée
dans le temps concernant le fonctionnement de la MSPD, et le financement de
l’évaluation du dispositif.
4/ la Région Aquitaine (voir les Maisons de La REOLE en Gironde et de PISSOS dans
les Landes).
5/ les Communes et Communautés de communes : elles peuvent intervenir en
mettant à disposition des locaux ou des terrains pour la MSPD, ou à travers un
financement.
Ce partenaire (maire et président de la communauté de communes) est
certainement le plus concerné pour les projets de santé territoriaux, et
probablement le plus rapidement mobilisable.
Les responsables politiques locaux doivent impérativement faire partie du comité de
pilotage, et ceci dés le début du projet c’est-à-dire lors de l’étude de faisabilité.
6/ les Conseils Généraux sont dans la même dynamique que les Communautés de
Communes, car au contact même des élus de proximité, avec une motivation très
forte de faire avancer les dossiers.
7/ l’État peut intervenir, il s’agit d’une négociation directe avec la préfecture.
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