* Rester dans le cadre
RAPPORT D’ACTIVI
2013*
L’ARPP EN CHIFFRES
615 adhérents cotisants représentant plus
de 700 entreprises.
3,4 M € de budget de fonctionnement en 2013.
36 345 interventions au total, soit près
de 140 par jour travaillé en moyenne.
14 574 conseils tous médias : le record depuis
cinq ans.
21 084 Avis TV et SMAd (systématiques)
avant diffusion, soit plus de 1 750 par mois.
75,3 % des projets vus en conseils tous médias
(soit 10 964) engagés à être modiés avant
diffusion.
237 interventions après diffusion.
450 plaintes de consommateurs reçues
par le JDP.
97,6 % de conformité des publicités à la règle
déontologique pour le 1er Bilan sectoriel
« Publicité et Produits cosmétiques ».
21 manquements sur 11 927 publicités
analysées : meilleurs résultats depuis six ans
pour le bilan « Publicité et environnement ».
1,1 % de manquements concernant l’usage
de la langue française dans la publicité.
99,8 % de publicités conformes
à la Recommandation « Jeux d’argent ».
0,04 % de manquements à la Recommandation
« Image de la personne humaine ».
13 manquements relevés concernant
les comportements alimentaires
dans la publicité.
LE MESSAGE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
L’ARPP EN BREF
PISTES POUR 2014
RSE
LE MESSAGE DU PRÉSIDENT
p. 4
p. 6
p. 8
p. 12
p. 22
p. 28
p. 32
p. 31
p. 34
p. 44
p. 50
p. 62
p. 64
p. 73
p. 66
p. 2
UN PEU D’HISTOIRE
BILANS
QUALITÉ
ARPP RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013
Notre système de régulation professionnelle de la publicité,
dans sa forme actuelle, a eu 5 ans en 2013. Héritier d’une
longue tradition, il fêtera, l’an prochain, 80 ans de déonto-
logie vouée à une publicité loyale, véridique et saine pour le
bien de tous.
L’ARPP et ses trois instances associées – le Conseil de l’Ethique Publici-
taire (CEP) et le Conseil Paritaire de la Publicité (CPP), qui interviennent
en amont des règles professionnelles librement décidées par la profes-
sion dans sa diversité (annonceurs, agences, médias) ainsi que le Jury
de Déontologie Publicitaire (JDP), qui agit en aval car la concer-
tation vaut aussi après diffusion des messages – traduisent
concrètement dans leur organisation, leur complémentarité et
leur fonctionnement au quotidien, l’écoute, le dialogue, l’ou-
verture sur la société civile, et plus encore l’engagement déter-
miné de la profession sur l’exigence éthique.
Cette démarche responsable des professionnels est attendue
par les consommateurs comme les Pouvoirs publics, avec
une exigence accrue ; c’est le sens de l’Histoire. La demande
d’éthique dépasse les frontières, les mêmes thématiques –
protection de la vie privée, image de la personne humaine,
allégations environnementales… – se retrouvant en l rouge
dans les travaux de l’AEEP/EASA, qui relie désormais dans 38
pays en Europe et à l’international les différentes organisa-
tions en charge de la régulation publicitaire, dont l’ARPP.
La contestation, en 2013, d’une décision du JDP (ayant donné
lieu à plusieurs plaintes sur la base de la Recommandation
ARPP Image de la personne humaine), rappelle à la profession
l’importance d’un soutien à la régulation professionnelle concertée, par-
ticulièrement dans une conjoncture économique difcile.
Il serait paradoxal au moment où la Chine commence à s’intéresser à
une forme de régulation professionnelle de la publicité que nous ne dé-
fendions pas notre système dans toutes ses composantes.
Le JDP est l’une des clés de voûte de notre dispositif français. Son accès
gratuit, son indépendance, ses procédures transparentes et contradic-
toires d’instruction et d’examen des plaintes – 450 reçues en 2013 dont
43 retenues comme potentiellement fondées –, le soin apporté à motiver
ses décisions dans le cadre exclusif de l’appréciation du respect ou non
Une démarche
responsable,
attendue par les consommateurs
comme les Pouvoirs publics
“Cette démarche
responsable
des professionnels
est attendue par
les consommateurs
comme les Pouvoirs
publics, avec une
exigence accrue ;
c’est le sens de
l’histoire.”
2
Le message du Président
ARPP RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013
3
des règles de déontologie publicitaire, renforcent la crédibilité de notre
gulation professionnelle, sa légitimité et sa robustesse. La contestation
ultra minoritaire des jugements rendus (2 cas en 5 ans sur 2 690 plaintes)
et 13 décisions contraires à une action avant diffusion de l’ARPP sur 293
affaires examinées en séance plénière sur des centaines de milliers de
messages diffusés, ne doivent pas nous inciter à ancher, d’autant que
le Jury s’inscrit dans les engagements du Code mondial ICC. Le Jury n’est
pas une juridiction, il n’a pas été instauré pour judiciariser la réaction
légitime des consommateurs à des messages. Comme la publicité, il ne
doit être ni diabolisé, ni instrumentalisé par les groupes de pression
comme par les Pouvoirs publics et j’appelle à la plus haute vigilance sur
ce sujet.
Chaque jour, les hommes et les femmes de l’ARPP et de ses Instances
associées œuvrent avec détermination pour faire avancer le parti de
l’écoute, du dialogue, de la conance et de la bonne publicité, respec-
tueuse et efcace, qu’ils en soient, ici, chaleureusement remerciés.
Ne l’oublions pas, le but premier de la publicité est de faire vendre et par
ces temps de disette, nous avons plus que jamais besoin qu’elle diffuse
l’innovation et active la consommation, pour aider à soutenir l’emploi.
Les règles déontologiques, à présent, sont nombreuses. Elles couvrent
globalement l’ensemble des thématiques rencontrées. Il est temps de
laisser la publicité respirer, de respecter l’imaginaire du consommateur
en lui reconnaissant une part de liberté dans la perception des mes-
sages publicitaires, car « si les règles protègent, l’excès de règles nuit ». Cette
réexion, émise dans le troisième et dernier Avis de l’année du CEP inti-
tulé « Qualité de la créativité et règles », rejoint celle d’un autre Avis du CPP
cette fois, sur « Sexualisation précoce des enfants dans la publicité » dans
lequel il constate qu’« il n’y a aucun abus sur ce sujet en France » et donc
pas matière à Recommandation. C’est dire que la régulation profession-
nelle ne va pas dans le sens de plus de règles. C’est bien parfois de le
rappeler…
François d’Aubert
Président de l’ARPP
Le but
premier de
la publicité
est de faire
vendre
et par ces
temps de
disette, nous
avons plus que
jamais besoin
qu’elle diffuse
l’innovation
et active la
consommation,
pour aider
à soutenir
l’emploi.”
Le message du Président
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