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SECTION I : Outils portant sur les soins primaires : Questions générales
14 © 2012 Centre Surrey Place
D. Identi ez le mandataire spécial actuellement en fonction
Si un patient est incapable de fournir un consentement éclairé de plein gré, alors le consentement doit
être obtenu de la personne admissible classée au premier rang dans la hiérarchie établie par la réglemen-
tation provinciale. Cette personne est le mandataire spécial.
En Ontario, la hiérarchie se présente comme suit :
1. Le tuteur du patient (en vertu de la Loi sur la prise de décisions au nom d’autrui) ayant l'autorité de
fournir un consentement au traitement
2. La personne nommée dans une procuration relative au soin de la personne (cette personne peut ne pas
être celle qui a été nommée dans une procuration relative aux biens)
3. Le représentant nommé par la Commission du consentement et de la capacité
4. L'époux(se)/le (la) partenaire
5. Un enfant âgé de plus de 16 ans/parent ayant la garde ou société d'aide à l'enfance
6. Un parent ayant un droit d'accès à l’enfant
7. Un frère ou une sœur
8. Toute autre personne de la même famille (liens de sang, de mariage ou d'adoption)
Nota : En Ontario, un dispensateur de soins rémunéré ne peut pas agir à titre de
mandataire spécial, mais peut accompagner le patient à ses rendez-vous et fournir de l'information.
CAPABLE INCAPABLE INCERTAIN
Si la réponse est « OUI » à
TOUTES les questions ci-dessus,
et si le patient est en mesure
de se souvenir de l'information
assez longtemps pour prendre
une décision (véri ez en lui
demandant de vous expliquer
les renseignements fournis),
alors considérez que le patient
est capable de consentir au
traitement proposé ou à le refuser.
Si la réponse est « NON » à
L'UNE OU L'AUTRE des questions
ci-dessus, alors répétez les
questions. Il vous faudra peut-être
répéter ce processus plusieurs fois
a n de vous assurer que le patient
comprend bien.
Si le patient ne comprend
toujours pas, il/elle est incapable
de donner ou de refuser son
consentement et un mandataire
spécial autorisé par la loi doit être
nommé (voir ci-dessous).
Consultez la famille, si ce n'est pas
déjà fait.
Considérez l'obtention d'une
seconde opinion de la part :
• d'un « évaluateur de la capacité »
désigné (p. ex., pour l'admission dans
un établissement de soins de longue
durée et(ou) pour l'obtention de
services d'aide personnelle)
www.ccboard.on.ca
• de l'éthicien/du comité de
bioéthique de l'hôpital, le cas
échéant;
• du collège de réglementation
ou de l'association médicale de
la province, surtout si la décision
concerne la reproduction, les tests
génétiques, la contrainte chimique,
les procédures ou les questions de n
de vie.
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