Discours d’ouverture Prix de l’IRÉC 2013

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INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉCONOMIE CONTEMPORAINE
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Prix de l’IRÉC 2013
Discours d’ouverture
par André Véronneau, président du conseil d’administration de l’IRÉC et
président directeur général de Location d’outils Simplex
29 mai 2014
L
a remise des Prix de l’IRÉC représente un temps fort de notre année à l’IRÉC.
C’est une occasion de célébrer le travail de notre relève de jeunes chercheurs
et chercheuses au Québec. C’est aussi un moment important pour mettre en
évidence le goût de la recherche, cet ingrédient essentiel au progrès d’une société.
L’IRÉC croit à l’importance des idées et au rôle social de la connaissance. Cela fait
partie de sa mission de contribuer au débat public par la réalisation et la publication de
travaux scientifiques rigoureux. Cela fait aussi partie de sa mission de ne pas se contenter
de bien connaître les problèmes. Nous nous faisons un devoir à l’institut de chercher à
proposer des solutions innovatrices appuyées sur une solide connaissance des faits.
Au cours des quinze années qui viennent de s’écouler, l’IRÉC a fait des
contributions notables dans plusieurs domaines. On peut citer pour exemple :
L’Indice Québec qui est utilisé par Placement Québec et par l’Indice
précurseur Desjardins. Un jour, quelqu’un finira bien par créer un Fonds
transigé en bourse utilisant cet indice.
n
Le dossier de l’électrification du transport que nos travaux ont largement
contribué à montrer l’intérêt stratégique pour le Québec. Plus globalement,
cet aspect de l’ambitieux programme de recherche de l’IRÉC illustre bien les
efforts qu’il faudra déployer pour adapter l’économie du Québec à la transition
écologique.
n
n On
peut aussi citer la diffusion récente d’une étude sur l’évolution des
salaires qui a reçu un accueil très positif dans de nombreux milieux et aussi de
nombreux chroniqueurs économiques.
Pour les quinze prochaines années, nous ne manquons pas d’idées. Nous allons
continuer de proposer aux Québécois et aux Québécoises des solutions innovatrices
parce que nous avons confiance dans le talent québécois et parce que nous croyons
dans l’immense potentiel du Québec. Nous ne le réalisons pas assez : l’économie du
Québec est bien positionnée non seulement pour réussir la transition écologique rendue
nécessaire par les effets des changements climatiques et un éventuel changement de base
énergétique, mais surtout pour se tailler une place enviable parmi les économies porteuses
des innovations qui définiront les conditions de prospérité et de compétitivité pour les
décennies à venir
Je profite de la présence de Monsieur Parizeau pour souligner son immense apport
à l’avancement de la société québécoise. Nous connaissons l’homme politique, mais
n’oublions pas qu’il est aussi un très grand économiste. À la fin des années 60 et dans les
années 70, alors que collectivement notre niveau de connaissance économique était faible,
il a su démystifier bien des allégations fausses qui n’avaient pour objet que d’effrayer nos
concitoyens. Pensons à « la piasse à Lévesque » ou « aux fuites de capitaux de la Brinks ».
Dans les années 80, la mise sur pied des Régimes d’épargne-actions (RÉA) a permis à
des milliers de Québécois et de Québécoises de se familiariser avec la Bourse et d’investir
dans des entreprises québécoises. La présentation flamboyante de ses budgets innovateurs
en tant que ministre des Finances du Québec a marqué l’imaginaire québécois. Nous
sommes fiers de poursuivre le développement de l’IRÉC, un de ses nombreux legs. Merci
Monsieur Parizeau.
Je lui demande maintenant de bien vouloir nous adresser quelques mots à titre de
président d’honneur des Prix de l’IRÉC 2013, un rôle qu’il a aimablement accepté de
remplir à l’occasion du quinzième anniversaire de fondation de l’IRÉC.
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