ÉCONOMIE DU QUÉBEC/SUITE DE LA PAGE1
Au cours du mois de juillet 2012, l’IQ-30 a
subi une hausse de 0,60% pour se situer
à 1351.64. Dix-sept titres ont augmenté alors
que 13 autres ont baissé au cours du mois.
Cinq des sept secteurs de l’IQ-30 ont connu
une hausse au cours du mois. Le secteur des
matériaux a connu la plus forte variation
positive soit 4,17%. Le secteur des Technologies
de l’information a baissé de 3.43%.
Durant le dernier mois, le titre de la com-
pagnie Rona a augmenté de 25,12%. Celui de
IQ-30: Les plus fortes hausses depuis le début de l'année
Prix ($) Prix ($) Variation Pondération (%) Variation
31 déc. 31 juillet du titre au 31 déc. pondérée
Société 2011 2012 % 2011 %
Alimentation Couche-Tard 31,70 47,50 49,84 3,19 1,59
Dollorama 44,50 62,50 40,45 3,27 1,32
Groupe CGI 19,20 23,63 23,07 3,71 0,86
Cie des chemins de fer nationaux 80,15 88,47 10,38 6,10 0,63
Rona 9,74 13,50 38,60 1,46 0,56
la compagnie Bombardier Inc. a affichant une
diminution de l’ordre de 10,20%.
Depuis le début de l’année, six des dix
secteurs du TSX composé ont crû positivement
alors que la variation totale a été de -2,43%. La
plus forte variation positive provient du secteur
de la Santé avec une croissance de 16,73%.
Pour des informations plus complètes, voir
l’URL: http://www.iq30-iq150.org/
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Tableau comparatif des secteurs
Depuis vendredi 29 juin 2012 au mardi 31 juillet 2012
IQ-30 (%) TSX Composé (%)
10– Énergie - 4,83
15– Matériaux 4,17 -3,58
20– Industrie 0,57 2,26
25– Consommation discrétionnaire 0,53 -0,28
30– Biens de consommation de base 3,07 1,87
35 – Santé - -2,32
40– Finance -0,77 -0,61
45– Technologies de l’information -3,43 -4,91
50– Télécommunications 1,67 -2,64
55– Services aux collectivités - 1,19
Variation 0,60 0,59
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
ANALYSE DU CASIQ AU 31 JUILLET 2012
L’IQ-30 connaît une hausse de 0,60%
Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de
l’Indice composé S & P/TSX
Depuis le début de l’année au mardi 31 juillet 2012
IQ-30 (%) TSX composé (%)
10– Énergie - -8,17
15– Matériaux 13,84 -14,40
20– Industrie 2,38 5,24
25– Consommation discrétionnaire -4,31 11,25
30– Biens de consommation de base 12,86 9,93
35 – Santé - 16,73
40– Finance -0,32 1,43
45– Technologies de l’information 20,88 -11,25
50– Télécommunications 2,34 1,62
55– Services aux collectivités - -0,55
Variation 3,87 -2,43
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
1. GOUIN, Pierre. Économie du Québec: une
illusion dangereuse, Note d’intervention de l’IRÉC
numéro20, août 2012, 2 p.[http://www.irec.net/index.
jsp?p=76]. Voir également Le Billet de l’IRÉC sur
Oikos Blogue du 9 août 2012 [http://www.oikosblogue.
coop/?p=12474)
2. BOURQUE, Gilles L. Le renouveau des politiques
industrielles. De la restructuration industrielle à
la reconversion écologique, IRÉC, Note d’intervention
numéro9, août 2011, 5 p. [http://www.irec.net/index.
jsp?p=76]
principaux partenaires commerciaux, a été un
facteur important de cette évolution.
Il constate ainsi
un solde négatif avec
des pertes d’emplois
manufacturiers dans
les secteurs du bois,
du meuble, du papier,
du caoutchouc, des
plastiques et des produits
électriques. « Dans la
majorité des pays déve-
loppés, on a assisté à des
interventions gouverne-
mentales pour contrer
une réduction du secteur manufacturier au
profit des pays à bas salaire. L’intervention de
l’État peut se justifier. Toutefois, le Québec ne
peut pas se passer d’une politique industrielle
bien conçue2 », a expliqué l’économiste.
Endettement accru envers les
non-résidents
Le solde commercial qui est fortement
négatif même en tenant compte des échanges
avec le reste du Canada indique également
que les Québécois et les Québécoises utilisent
davantage de biens et services qu’ils n’en pro-
duisent. La demande intérieure s’est accrue en
moyenne de 4,6% par année entre 2002 et 2011
tandis que le produit intérieur brut augmen-
tait de seulement 3,7%. Seul l’investissement
des administrations publiques et la construc-
tion résidentielle ont affiché une croissance
moyenne supérieure à la croissance du PIB.
Les documents budgétaires indiquent que
les immobilisations du gouvernement du Qué-
bec ont augmenté depuis une dizaine d’années
et que cela a entraîné une hausse importante
de la dette publique québécoise. « Une telle
croissance au même rythme que l’économie
n’est pas un problème. Mais le secteur public
ne peut pas demeurer le principal moteur de
croissance de l’économie. Une très grande
rigueur est nécessaire dans l’appréciation de la
situation économique et financière du Québec
si nous ne voulons nous retrouvés démunis
devant une soudaine flambée des taux d’intérêt
par exemple», a conclu Pierre Gouin.
En 2011, le
Québec a exporté
à l’extérieur du
Canada pour
89 milliards de
dollars en biens et
services alors qu’il
en importait pour
111 milliards.