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•cultureScience08 Histoire des sciences
Darwin et Cie
Jean-Baptiste de Lamarck
(1774-1829)
Les individus se transfor-
ment pour s’adapter à
leur milieu.
Les capacités ainsi acqui-
ses sont transmissibles à la
descendance.
Erasmus Darwin (1731-1802)
Le grand-père de Charles Darwin avance
que tous les êtres vivants descendent d’un
ancêtre commun simple, formant ainsi un
« lament de vie ». Il intègre à ses observa-
tions sur les animaux domestiques et sur la
faune sauvage ses connaissances en paléon-
tologie, géographie, anatomie comparée
etc. Enn, sans parvenir à éclaircir la façon
dont les êtres se « transforment », il pressent
les effets d’une concurrence et d’une sélec-
tion sexuelle sur l’évolution des espèces.
Georges Cuvier
(1769-1832)
Également xiste, il
considère qu’il y a
eu plusieurs créations
suite à des catastrophes
naturelles.
Les espèces actuelles
témoignent de la survie
d’ancêtres identiques à
elles.
William Paley(1743-1805)
Face au spectacle d’une
nature peuplée d’organismes
à la fois complexes et « bien »
adaptés à leur milieu, il se
demande si les êtres provien-
nent de la rencontre fortuite
entre matière inerte et forces
physiques ou si chacun consti-
tue la pièce d’un « puzzle »
imaginé par Dieu. Il optera
pour la seconde hypothèse et
pose ainsi les bases de l’Intelli-
gent Design.
Charles Darwin (1809-1882)
Il pose les jalons de la théorie
de l’évolution telle que nous
la connaissons. La capa-
cité des espèces à varier par
hasard dans un environnement
« sélectionneur » permet à la
nouveauté d’apparaître et de
se maintenir. Toutefois Darwin
s’interroge encore sur les sup-
ports de l’hérédité ou sur des
questions relatives à l’humain
en particulier.
Gregor Mendel
(1822-1884)
Grâce à ses expériences
sur les pois et sur les
eurs, il met en évidence
l’existence de supports
des caractères innés
contenus dans les gamè-
tes et hérités selon des
« lois » universelles.
Ernst Haeckel
(1834-1919)
Il propose une « loi biogénétique » :
l’ontogénése récapitule la phy-
logenèse. En d’autres termes, le
développement embryonnaire d’un
organisme reproduit les étapes de
l’évolution des espèces.
Stephen Jay Gould (1941-2002)
La théorie des équilibres ponctués :
Au lieu de se faire de façon
lente et graduelle, l’évolution
comprendrait de longues périodes
d’équilibre, ponctuées d’épisodes
de changements importants. Il
explique ainsi, avec Niles Elredge,
les discontinuités observées dans
les archives fossiles. Certaines
transformations se seraient faites
si « vite » à l’échelle du temps
géologique qu’il ne reste pas trace
des intermédiaires.
Ernst Mayr
(1904-2005)
Dans le cadre d’une théorie
synthétique de l’évolution il
tente de dénir la notion d’es-
pèces, si celles-ci évoluent selon
les mécanismes darwiniens.
Il abandonne les dimensions
morphologiques pour une
caractérisation reproductive et
génétique.
Carl Von Linné (1707-1778)
Fixiste, conformément à la Bible,
il pense que les végétaux et les
animaux de son époque ont tou-
jours été les mêmes, en diversité
et en forme.
Il propose nénanmoins la toute
première classication générale
des êtres vivants.
L’Histoire des idées en évolution