Maxime Kovalevski 
 
***** 
Auguste Comte dans l’œuvre de Vladimir SOLOVIEV (1853-1900) : A) Dans La crise de la philosophie occidentale, contre le 
positivisme,  tome  I,  p.  152-170  « la  théorie  d’Auguste  Comte  sur  les  trois  états  dans  le  développement  spirituel  de 
l’humanité »  (s’appuie  surtout  sur  le  Cours  de  philosophie  politique).  B) « L’idée  d’humanité  chez  Auguste  Comte », 
(conférence publique le 7 mars 1898), dans les Œuvres complètes, tome IX, p. 172-193. C) Article « Auguste Comte » de 
l’Encyclopédie Broskhaus et Ephron (1890-1906) : dans les Œuvres complètes de Soloviev, tome X, p. 380-409. 
 
Maxime KOVALESKI (Kharkov,1851-Pétrograd,1916) : L’un des fondateurs de la Société de psychologie de Moscou ; éditeur 
de  cinq  volumes  de  documents  Les  fondateurs  du  positivisme  [Родоначальники позитивисм],  1910-1913;  auteur  d'une 
Sociologie en deux volumes (1910). (Voir l'étude de B. G. Safronov, en russe, M. Kovalevski sociologue, Moscou, 1960 ). 
Correspondant et proche de Marx, il en critique les idées au nom du positivisme. 
 
Piotr  LAVROV  (ou  Lavroff,  Пётр Лаврович Лавров,  Pskov,1823-Paris,1900). Sort  de  l'Ecole  militaire  de  St  P.  en  1842, 
enseigne les mathématiques, lit la philosophie. Théoricien du poplulisme russe ; son œuvre principale est Lettres historiques 
(1868-1869 ; en français, Paris 1903) où il reprend les idées de Proudhon, Comte, Spencer et Darwin. Doit s'exiler en France 
en 1870 où il prend part à la Commune. Affilié à la Première Internationale. Membre de la société d'anthropologie de Paris.  
 
Boris TCHITCHÉRINE  (1828-1904) : l'un des représentants les plus importants du hégélianisme en Russie.; maire de Moscou 
en 1882; auteur d'une œuvre abondante, notamment Cours de droit institutionnel, Science et religion (1879), Les fondements 
de la logique et de la métaphysique (1894) et Philosophie du droit (1900).   
 
Grégoire WYROUBOFF (ou Vyroubov, Григорий Николаевич Вырубов), (Moscou, 1843- Paris,1913), diplômé de médecine 
et de sciences naturelles de l’Université de Moscou en 1865 ; vit surtout à Paris. Avec Littré, il est rédacteur de la revue La 
Philosophie positive de 1867 à 1883, Professeur au collège de France en 1903 (chaire d’histoire des sciences, successeur de 
Pierre Laffitte). Ami  d’Herzen  il  édite (semble-t-il)  la  première  édition  de  ses  œuvres  (dix  volumes  1875-1879).  On  lira 
notamment  dans  la  revue  La  Philosophie  positive :  « La  sociologie  et  sa  méthode »,  1881,  26,  p.  5-25 ;  « Les  modernes 
théories du néant : Schopenhauer, Leopardi, Hartmann », ibid, p. 161-186 ; La science vis-à-vis de la religion, 1865 ; Auguste 
Comte et Stuart Mill, 1866 ; De l’ivrognerie en Russie, 1869 ;  Remarques sur le calendrier de M. Comte, 1876.