Excusez-moi pour la poussière

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Sommaire
Sommaire ............................................................................... 2!
La pièce vue par l’auteur ....................................................... 5!
Note d’intention de mise en scène ........................................ 6!
Le personnage : Dorothy Parker ........................................... 7!
Les costumes ......................................................................... 8!
Extraits de presse .................................................................. 9!
Biographies .......................................................................... 10!
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« Excusez-moi pour la poussière »
La Vie Mouvementée de Dorothy Parker
« Excusez-moi pour la poussière » est l’épitaphe que Miss Parker avait souhaitée. Novelliste
d’exception, elle a passé sa vie à tenter d’écrire un roman sans jamais y parvenir. Grâce à cette
comédie, nous traversons trente ans d’une vie de femme et d’écrivaine à travers son regard
perçant, presque haineux sur la société américaine, du cercle New-Yorkais de « l’Algonquin »,
jusqu’à la Lutte pour les droits civiques des noirs en 1960, en passant par son brillant « grand Oral
» devant la Commission Anti-Américaine de McCarthy, raconté avec une rage et un humour
dévastateur. On y croise les figures d’Hemingway, Christian Dior, Martin Luther King et Marylin
Monroe. La vie de Dorothy Parker fut son roman.
Pièce de Jean-Luc Seigle
Création au Festival de Théâtre de Figeac 2013.
Production : Ladyboys films – Laurence Bailly
Avec Natalia Dontcheva dans le rôle de Dorothy Parker
Mise en scène : Arnaud Sélignac
Costumes : David Belugou
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Dorothy Parker est dans sa chambre à l'hôtel Volney à New-York. Entre ses nouvelles, ses
critiques de théâtre et sa consommation d'alcool elle réussirait à écrire ce grand Roman que
l'Amérique attend... Si elle n'était pas dérangée par le téléphone, sans arrêt pendant trente ans!
Elle a juste le temps de passer sa vie au crible d'un humour dévastateur pour découvrir à la fin
que le rêve fondateur de l'Amérique n'est pas mort comme le croyait, que la relève est prise par
un certain pasteur noir. Prémonitoire, non ?
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La pièce vue par l’auteur
Les raisons qui font que l’on écrit sur tel sujet ou sur tel autre sont souvent mystérieuses. Ça vous
attrape et ça vous met à la table en vous disant « Montre-moi maintenant ce que tu es capable de
faire, pauvre type ! ». Souvent c’est un personnage qui se manifeste et qui vous hante au point de
vous faire passer aux aveux de votre propre existence. Mais est-ce suffisant ?
Une fois passé ce qui fait écho en moi dans le personnage de Dorothy Parker (les questions
autour de l’écriture, la peur de "ça", la façon de s’engager qui est davantage une manière de
manifester ses indignations, le mode de vie qu’elle a choisi, la difficulté à vivre le couple) il me
paraît évident que Dorothy Parker, en résistance au monde dans lequel elle a vécu, serait en totale
opposition avec le monde d’aujourd’hui, si affreusement plat, si affreusement conforme, si
affreusement consensuel. Dorothy Parker n’est pas une provocatrice, comme on a pu l’écrire,
parce que les grands écrivains n’ont pas de temps pour ça. En revanche, elle a suffisamment
cultivé sa singularité, mis sa sincérité à l’épreuve, su rester effroyablement vivante, sublimement
élégante et régulièrement indignée pour incarner à merveille l’anticonformisme absolu, celui dont
on manque cruellement dans notre société si proprette, où chaque chose semble si bien à sa place
qu’on la croirait inventée par les femmes d’intérieurs des années 60.
Dorothy est dérangeante, aussi, parce qu’elle est parfois injuste et sans concession; mais
sa sincérité et ses fêlures internes la grandissent et ne peuvent que nous aider à "déranger" nos
idées reçues, nos idées si bien ficelées à la pensée unique contre laquelle nous devons lutter
chaque jour.
J’espère que ce que Dorothy Parker a produit en moi, à travers son œuvre, cette pièce
réussira à le produire sur le plus grand nombre. Il faut pour cela écouter cette Diva qui ne chantait
pas, qui ne pleurait pas, mais qui regardait les autres avec une irrésistible acuité et un sens de
l’humour qui n’a d’égal que son élégance.
Jean-Luc Seigle
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Note d’intention de mise en scène
Dorothy Parker, icône incontournable de la littérature américaine, une grande gueule assoiffée de
verbe et de bourbon… une écrivaine aux talents multiples, qui faute d’avoir écrit son roman la tout
simplement vécu. Cette vie est faite d’innombrables articles de presse que tout le monde
s’arrache, de nouvelles magnifiquement ciselées sur le genre humain mais aussi de scénari
hollywoodiens qui lui vaudront un Oscar.
Mais si je m’arrêtais là cela vaudrait il une pièce ? À cette question je réponds : plus que jamais !
C’est en découvrant le texte de Jean-Luc Seigle que j’ai pris conscience qu’elle avait mené bien
d’autres combats qui seraient peut-être improbables aujourd’hui. J’ai donc voulu à travers une
mise en scène sobre mais lumineuse et rythmée comme une improvisation de jazz, faire ressentir
au public que ce personnage à la fois mondain et révolutionnaire pouvait nous parler de sujets qui
encore aujourd’hui sont d’une étonnante actualité. De sa relation drôle et émouvante avec le
concierge de son hôtel ainsi qu’avec son mari qu’elle épousa deux fois et avec cet esprit vif qui la
caractérise on pouvait se permettre de faire un vaste portrait de l’Amérique. Malgré sa solitude et
sa déchéance, la plupart du temps sauvée par sa lucidité et son humour féroce, elle parle encore à
chacun de nous. Oui, car cet écrivain parle… de tout le monde, de ses amours, des gens du peuple,
des stars hollywoodiennes, des hommes politiques ainsi que de leurs femmes, sans oublier les
écrivains et les chiens ! De Sacco et Vanzetti à Martin Luther King on pourrait croire que c’est un
drame. Bien au contraire, car c’est avec un humour ravageur qu’elle peint notre société. Je pense
aussi qu’au-delà de la pièce le public découvrira une femme hors du commun, au talent
considérable… celui aussi d’avoir cru jusqu’au bout que la vie pouvait se rêver… parfois avec l’aide
d’un bon verre de bourbon !
Arnaud Sélignac
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Le personnage : Dorothy Parker
Dorothy Parker est née à Long Branch (New
Jersey) en 1893 et morte à New York en
1967. Poétesse, critique dramatique et
scénariste américaine, elle est connue pour
son humour ravageur, ses bons mots, et le
regard sans concession qu'elle porta sur la
société urbaine du XXe siècle. Ses amis la
voyaient à la fois comme une source
d'amusement et de tragédie. Côtoyant les
grands de ce monde, amie d'Hemingway et
des milliardaires de la Veme avenue,
brillante
et
sophistiquée,
mais
profondément désenchantée, elle tenta de
se suicider au moins trois fois.
Pour Hollywood, qu'elle détestait, elle
écrivit, souvent en collaboration, les
scénarios d’Une étoile est née (1937), de La
Vipère de William Wyler (1941), de
Cinquième Colonne d'Alfred Hitchcock
(1942), d’Une vie perdue (1947) et de
L'Éventail de Lady Windermere d'Otto
Preminger (1949). On lui doit aussi le
dernier scénario pour Marylin Monroe,
laissé inachevé à la mort de l'actrice.
Dans les années 1950, elle fut l'une des victimes les plus célèbres de la "Chasse aux sorcières" du
sénateur McCarthy et inscrite sur la liste noire du cinéma. On lui reprocha d'avoir frayé avec les
communistes lorsqu'elle avait fondé la « Hollywood Anti-Nazi League » en 1936, ainsi qu'un article
retentissant sur sa visite en prison à Sacco et Vanzetti. Ses prises de positions syndicales lui furent
aussi comptées: c'est à elle qu'on doit la création de la célèbre "Screenwriters' guild" encore si
puissante aujourd'hui.
Elle mourut toute seule, dans une chambre d'hôtel à New-York, avec son chien et une bouteille
d'alcool. Elle avait soixante-treize ans et laissait de magnifiques recueils de nouvelles, drôles et
désespérés, comme elle.
Elle légua ses biens au mouvement de Martin Luther King.
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L’auteur : Jean-Luc Seigle
Passionné par l'écriture et les "histoires" depuis son enfance
en Auvergne, il est ébloui à seize ans par une représentation
de "La Dispute" mise-en-scène par Patrice Chéreau. C'est
une révélation: il écrira pour le théâtre. Encouragé à écrire
par Jean-Marais, Jean-Luc monte à Paris en 1979. Sa
première pièce, "Le Songe" jouée au Festival du Marais en
1981, obtient des critiques enthousiastes. (Le Figaro et Paris
Match déclarent qu' "un auteur est né"). Mais le jeune
auteur, perfectionniste, n’écoute pas le chant des sirènes,
remet l'ouvrage sur le métier et c'est vingt-cinq ans plus tard
qu'il reviendra au Théâtre avec "Excusez-moi pour la
poussière".
Entre temps, grâce à son sens de la construction dramatique et des dialogues, il est devenu
l'un des plus grands scénaristes de télévision travaillant pour de grands acteurs comme Michèle
Morgan, Michèle Laroque, Pierre Arditi, Line Renaud, Benoît Poelvoorde, Vittorio Gassman,
Jacques Perrin, Béatrice Dalle, Claudia Cardinale, Francis Huster, Judith Magre, Michel Fau... qui
vont lui apporter autant de succès publics que critiques.
Son talent d'écrivain s'est aussi exprimé ces dernières années dans l'écriture de trois
romans: "La nuit dépeuplée", "le Sacre de l'enfant mort", et récemment "En vieillissant les
hommes pleurent", couronné par le grand prix RTL/Lire. Ce roman atteindra bientôt ses soixantedix mille lecteurs et reste toujours en tête des ventes depuis presque un an.
Aujourd'hui, ce magnifique rôle de Dorothy Parker, offert à Natalia Dontcheva, résume
donc parfaitement tout ce qui passionne Jean-Luc Seigle: l'Histoire, le roman, le cinéma et le
théâtre.
Les costumes
Dans un décor très stylisé, notre Dorothy Parker porte plusieurs costumes très glamour, typiques
des années d'après-guerre jusque dans leurs moindres accessoires, et qui permettent au public
de "sentir" le temps qui passe, de 1945 à 1967. Au centre: la fameuse robe rouge vif de Christian
Dior arborée avec panache pendant la "chasse aux sorcières"...
David Belugou
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Extraits de presse
« Du sur-mesure pour Natalia Dontcheva »
« Epatante Natalia Dontcheva ! (…) Elle incarne à merveille Dorothy Parker, cette femme
étonnamment moderne, dans une Amérique conservatrice et réactionnaire. Tour à tour, drôle ou
désespérée, cynique ou réfléchie, impudente ou cajoleuse, dérangeante ou sincère, l’actrice joue
tous les sentiments pour nous tenir en haleine. »
« L’auteur de la pièce, Jean-Luc Seigle a formidablement du retranscrire la démesure et
l’élégance de cette grande dame. »
La Dépêche du Midi
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Biographies
Natalia Dontcheva - Comédienne
C’est dans la rose des Balkans, au Conservatoire National de Sofia
que Natalia Dontcheva fait ses premiers pas dans le monde du
théâtre en apprenant - trois années durant et dans la langue
d’origine des auteurs - les textes de Tchekhov, Gogol, Boulgakov
mais aussi Vsevolod Meyerhold, pour la musicalité et la
Commedia dell' Arte version rideau de fer. D’ailleurs c’est par ce
jeu de mot douteux qu’elle se sentit pousser des ailes.
Pays de sa mère, la France l’attire et c’est naturellement
qu’à 19 ans elle entre à l’ENSATT, l'"Ecole de la rue Blanche"…
Tout ira très vite et les rôles s’enchaîneront: "Le songe d’une nuit
d’été", "La nuit des rois", "Le baladin du monde occidental", "La
tragique histoire du docteur Faustus", "La cerisaie", sans oublier
"Hysteria" de David Hare mis-en-scène par John Malkovitch...
C’est dans ce tourbillon de rôles qu’elle recevra le Prix du jeune
talent de l’Adami et que le 7eme art commencera à s’intéresser à
elle par l’intermédiaire d’Alfredo Arias qui lui offrira dans "Bella vista" son image sur celluloïd.
Elle y prendra goût et d’autres réalisateurs, Alain Tanner ("Jonas et Lila"), Jacques Maillot ("Nos
vies heureuses"), Jean Pierre Darroussin ("Le Pressentiment"), Francis Huster ("Un homme et son
chien"), Philippe Lefèvre ("Le siffleur") et beaucoup d’autres tomberont sous le charme de cette
comédienne aux multiples visages. Dans le film "Un an" de Laurent Boulanger, elle s'expose
quasiment seule à l'écran, durant 1 heure 40 !
C’est l'esprit libre, sans snobisme ni plan de carrière, qu’elle abolit les barricades entre son art et
ce média douteux qu’est la télévision. Cette télé qui tentera à son tour de la dévorer, le temps de
quarante téléfilms, de la série populaire "Doc Martin" à l'adaptation sophistiquée d"Aurélien"
d'Aragon par Arnaud Sélignac. Elle se laissera faire par la télévision.... mais à sa manière, avec
cette façon tellement personnelle de lire entre les lignes de ses dialogues pour en extraire la
substance secrète de ses personnages. Elle fait rire, pleurer, vibrer, là où on l’attend le moins.
Elle donne à ses rôles quelque chose de particulier, de subtil et d’inédit qui n'appartient qu’à elle…
ou à ces grandes comédiennes apatrides...
Les origines d’une enfant cachée derrière un Mur… que l’on abat pour enfin la découvrir.
Natalia est très heureuse de retrouver Arnaud Sélignac sur cette aventure théâtrale inédite, au
service d'un personnage hors du commun mis en lumière par un auteur qui réunit Théâtre,
Télévision et Cinéma.
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Arnaud Sélignac – Metteur en scène
Arnaud Sélignac a découvert le cinéma dans les brumes irlandaises
en assistant John Boorman sur Excalibur. C’est ce même John
Boorman qui produit son premier long métrage, Némo, dans lequel
jouent Harvey Keitel, Carole Bouquet et Michel Blanc. S’enchainent
de nombreux films et téléfilms qui lui font découvrir des pays aussi
divers et magiques que le Vénézuela, le Canada, l’Inde mais aussi
des destinations plus hostiles tel que Sarajevo en pleine guerre des
Balkans… Durant cette période, il met en image des textes aussi
prestigieux et divers qu’Aurélien d’Aragon, Divine Emilie d’Elisabeth
Badinter, Rani de Jean van Hamme, La chasse à l’homme de
Jacques Mesrine où La promenade au phare de Virginia Woolf…
mais aussi de jeunes auteurs dont le principal est Jean Luc Seigle.
Sur des scénarios de ce dernier, il réalise plusieurs films dont la
comédie Week-End avec Pierre Arditi, Michèle Larroque et Aurore
Clément, l'un des plus gros succès d'audience de France-Télévision.
Quant au théâtre, il s'y plonge avec Pierre Romans, Patrice Chéreau et Richard Peduzzi, qu'il filme
durant une année entière dans l’aventure des Amandiers de Nanterre, et de la Scala de Milan.
Romane Bohringer, Bernard Giraudeau, Mathilde Seigner, Thierry Frémont, Jacques Weber,
Francis Huster, Jean Hugues Anglade, Pierre Arditi et Léa Drucker… ont incarné les personnages
des cinquante films qu’il a réalisés. Depuis vingt ans, il a remporté de nombreux prix dans les
festivals de New York, Barcelone, Saint Tropez, La Rochelle et Paris.
La lecture envoûtante de Natalia Dontcheva sur le texte de Jean Luc Seigle lui a donné
furieusement envie de sauter le pas, en apportant au théâtre son goût du dialogue, de la comédie,
et sa grande expérience de directeur d'acteurs… C'est une évidence: « Excusez-moi pour la
poussière » sera sa première mise en scène au théâtre.
David Belugou – Costumes
Amoureux de toutes les formes de spectacle, David Belugou
alterne avec plaisir Théâtre, Opéra, Cirque, Music-hall et Télévision,
pour l'Opéra de Monte-Carlo, l'Opéra de Los Angeles, l'Opéracomique, le Royal National Theatre de Londres, le Teatro Sistina de
Rome, le Big Apple Circus de New-York mais aussi le Cirque Alexis
Grüss, le Théâtre des Bouffes Parisiens, Mogador, le Lido et les
Folies Bergère.
Collaborateur et complice de Michel Fau depuis sept ans, il a pu
parcourir avec lui toute la gamme du spectacle, du Comique au
Mélodrame, du Burlesque au Tragique en signant pour lui les
costumes des opéras "Rigoletto", "Cosi fan Tutte" et " Le condamné
à Mort" au Festival de Saint-Céré, "Eugène Onéguine" et "Madame
Butterfly" à l'Opéra de Dijon, du "Recital emphatique" au Théâtre Marigny, et des pièces "Que faire
de Mister Sloane" à la Comédie des Champs-Elysées, "Maison de Poupée" avec Audrey Tautou et
"Nono" avec Julie Depardieu au Théâtre de la Madeleine à Paris, production pour laquelle il a été
nominé aux Molières.
David est heureux d'habiller cette "Dorothy Parker" pour Arnaud Sélignac, le réalisateur qui l'a
emmené dans la grande aventure de "Rani", la grande série de France 2 tournée en Inde. Il est
aussi heureux de retrouver Figeac pour la troisième année consécutive, après y avoir signé les
costumes de "Britannicus" de Racine avec Geneviève Page et "Demain il fera jour" de Montherlant
avec Léa Drucker et Michel Fau.
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Contacts
Chargé de diffusion :
Patrick JOURDAIN
[email protected]
Tel : 06 70 89 72 98
Direction artistique
Olivier DESBORDES
[email protected]
Directeur de production
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Tel 07 88 17 45 23
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Tel : 05 65 38 70 34
Chargé de la comptabilité
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[email protected]
Tel : 05 65 38 80 72
Chargée des relations publiques
Charlotte SARROUY
[email protected]
Tel : 05 65 38 29 08
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