De la “guerre du tonnage” au coup de poker aéronaval
La crise institutionnelle de l’arme sous-marine allemande
D’après Victoires et naufrages de la marine du IIIe Reich, par Peter Verhausen. Munich, 1993
– Paris, 1999.
Toutes les forces armées sont des institutions de grande taille structurées hiérarchiquement.
Elles développent leurs propres schémas d’action et de réaction face aux événements, souvent
appelés “culture institutionnelle”. Quand une situation nouvelle et imprévue se présente, elles
réagissent en fonction de cette culture institutionnelle. Ce n’est pas toujours suffisant pour
faire face à des situations nouvelles et, dans ce cas, on peut voir se développer des crises
institutionnelles pouvant déboucher sur un bouleversement de l’institution, ou d’autres
événements de nature similaire. C’est une telle crise qui s’est produite dans la Kriegsmarine,
en pleine guerre.
I. La stratégie sous-marine allemande au début de la guerre
Il faut d’abord rappeler la doctrine de la force sous-marine allemande lors du déclenchement
de la guerre. L’amiral Dönitz avait développé une doctrine particulièrement cohérente de
“guerre du tonnage”. Son but était de couler davantage de cargos que ce que les chantiers
navals anglais et français pouvaient fabriquer dans le même laps de temps, tout en
construisant davantage de sous-marins que ce que les forces d’escorte pouvaient couler durant
la même période. Cette guerre du tonnage ne pouvait être remportée que si – et seulement si
les deux conditions étaient remplies. Pour parvenir à ce but et déjouer le système des convois,
Dönitz développa deux tactiques adaptées :
– les sous-marins devaient attaquer en surface (ils ne devaient plonger qu’une fois détectés) ;
– ils devaient opérer en meutes.
Les tactiques de meutes préconisées par Dönitz impliquaient deux conséquences importantes
pour l’organisation de l’arme sous-marine allemande.
La première était la nécessité d’une localisation assez précise des convois, cibles des meutes.
Pour cela, la Kriegsmarine mit en place un service d’écoute et de décryptage radio efficace
(B-Dienst) et demanda à la Luftwaffe des avions de reconnaissance à grand rayon d’action.
Le Fw 200 Condor, bien qu’il n’eût pas été conçu dans ce but, fut le meilleur appareil dans ce
rôle.
La deuxième conséquence était la nécessité d’un entraînement intensif des équipages.
Jusqu’au début de 1943, Dönitz refusa à plusieurs reprises que cet entraînement soit
raccourci. Jusqu’au déclenchement de Barbarossa, il se déroula en Mer Baltique. La
Kriegsmarine pouvait même y organiser des “convois d’entraînement” comportant jusqu’à six
cargos et des torpilleurs, pour le plus grand profit des équipages novices de sous-marins.
Le travail en meutes impliquait aussi un volume important de communications radio,
potentiellement repérables par l’ennemi. Cependant, les scientifiques allemands crurent
jusqu’à la fin de la guerre, qu’il serait impossible d’installer un goniomètre pour ondes
courtes (HF/DF ou “huff-duff”) capable de localiser leur source d’émission sur les petits
navires d’escorte. Ils n’imaginèrent donc pas l’impact des développements britanniques en la
matière et attribuèrent de manière erronée les pertes subies par les U-boots soit à une
détection par infrarouges (technologie maîtrisée par les Allemands mais inexistante côté
allié), soit au déchiffrement des communications. Les sous-marins naviguèrent au ras de l’eau
(en semi-immersion) pour réduire leur signature thermique et changèrent fréquemment de
codes, mais cela n’eut aucun effet.
Pour gagner la “guerre du tonnage”, Dönitz voulait disposer de 300 sous-marins océaniques,
mais en 1939, il n’avait que 65 submersibles, dont une moitié seulement océaniques, et le plan
Z prévoyait 129 sous-marins… en 1946. Face aux flottes française et anglaise réunies, le plan
Z était condamné. La construction de nouveaux cuirassés fut suspendue en novembre 1939 et
celle du porte-avions Graf Zeppelin en mai 1940. La campagne de Norvège coûta cher à la
flotte de surface, mais Dönitz ne fit qu’en tirer un argument de plus pour sa guerre sous-
marine. En septembre 1940, il alla jusqu’à dire à Hitler que « les sous-marins [pouvaient]
gagner la guerre à eux tout seuls ! »
Cependant, pour pouvoir construire le nombre d’U-boots nécessaire, il était impératif de se
limiter à un ou deux types. D’abord, il fallait un sous-marin assez grand pour pouvoir opérer
dans les Western Approaches britanniques (zone située immédiatement à l’ouest de la
Grande-Bretagne et point de passage obligé de tout le trafic maritime à destination des ports
de la côte ouest) et, plus généralement, dans la partie est de l’Atlantique Nord, tout en étant
assez petit pour pouvoir être construit en grande série. Ce fut le Type-VII. Mais, pour pouvoir
faire face à un déroutement des convois plus au sud, attaquer les navires dans l’ouest de
l’Atlantique et menacer les côtes de l’Afrique française, Dönitz avait également besoin d’un
sous-marin plus gros. Ce fut le Type-IX.
Tous les autres modèles envisagés n’entraient pas dans ce concept. Le Type-II ne fut construit
et utilisé que comme sous-marin d’entraînement et bouche-trou, parce que les chantiers navals
ne pouvaient pas produire suffisamment de Type-VII à un instant donné. Mais il ne figura
jamais comme carte maîtresse dans les plans de la Kriegsmarine. Dönitz étouffa
systématiquement toutes les tentatives de développement de sous-marins spécialisés, comme
les Type-III destinés à emporter deux petites vedettes lance-torpilles ou comme les grands
“croiseurs sous-marins” Type-XI, emportant un hydravion (ce projet se voulait l’héritier des
grands submersibles grands pour l’époque – de la Première Guerre Mondiale). De même, il
montra très peu d’intérêt pour les sous-marins côtiers. Dönitz avait identifié la possibilité de
combats navals en vue des côtes, mais décida de laisser la mission d’attaque des convois
côtiers dans les eaux européennes aux flottilles de vedettes lance-torpilles (S-boots) et à la
Luftwaffe (avec ses He 111 et He 115). Jusqu’au printemps 1942, Dönitz s’opposa
systématiquement à tout sous-marin côtier, sauf à des fins expérimentales. Ce n’est que
contraint et forcé par la crainte de se voir obligé par Hitler d’envoyer d’autres sous-marins
océaniques braver les défenses de Gibraltar qu’il se résolut à faire construire à quelques
dizaines d’exemplaires le fameux Type-IIE, destiné à la célèbre opération Tournesol
(Sonnenblume, voir annexe D B1), en utilisant des composants disponibles et « sans déranger
les équipes travaillant sur des sujets vraiment importants. » Les qualités de ces petits
bâtiments (dont quelques-uns furent envoyés en Mer Noire par le Danube) l’amenèrent à
donner en mars 1943 son feu vert à la construction des Type-XXIII. Mais la Kriegsmarine ne
développa jamais vraiment pendant la Deuxième Guerre Mondiale une gamme de sous-
marins côtiers aussi large que celle qui fut mise en œuvre pendant la Première.
II. Les conséquences de la chute de la France métropolitaine et de la
poursuite de la lutte à partir de l’Afrique
Cet événement majeur de l’histoire de la guerre provoqua l’ouverture de nouvelles zones de
chasse pour les U-boots, entraînant un déplacement général du théâtre de la lutte anti-sous-
marine vers l’ouest mais aussi le sud.
Jusqu’à décembre 1941 et à l’entrée en guerre des Etats-Unis, la situation de la guerre sous-
marine peut être résumée de la manière suivante :
(a) “Anciens” théâtres d’opérations :
- Côte est de la Grande-Bretagne : laissée aux forces de surface et à la Luftwaffe ;
- Golfe de Gascogne : d’importance accrue dès l’été 1940, en raison des nombreux
convois entre la Grande-Bretagne et le Maroc ;
- Western Approaches de la Grande-Bretagne : toujours aussi importante ;
- Zone centrale de l’Atlantique Nord : toujours aussi importante ;
- Méditerranée : théâtre secondaire pour Dönitz, malgré les plaintes de Mussolini et les
opérations lancées à grands frais pour lui venir en aide.
(b) “Nouveaux” théâtres d’opérations :
- Zone centrale de l’Atlantique, au sud des Açores (30° N/ 40°W) : correspondant au
passage des convois allant de la côte Est des Etats-Unis vers Casablanca ;
- Zone au large de la Mauritanie : correspondant au passage des convois sur la route
Dakar-Casablanca et des convois venant de la partie sud de l’Afrique (charbon et minerai de
fer sud-africain) ;
- “Trou” entre le Brésil et l’Afrique (“BrAf gap”) : zone de passage des convois allant de
l’Argentine et du Brésil vers le Maroc.
De Saint-Nazaire, la distance est de 2 200 milles nautiques pour le sud des Açores, 2 000
nautiques pour la côte de Mauritanie et 3 300 nautiques pour le “trou” Brésil-Afrique. Or,
l’autonomie d’un Type-VII était de 6 500 nautiques, hormis pour les gros VIIC/42, qui
devaient être capables de franchir 10 000 nautiques. La plupart des Type-VII avaient donc du
mal à atteindre les deux premières zones et la troisième était hors de leur portée.
A la fin de l’été 1940, Dönitz se trouvait donc obligé d’envoyer ses bâtiments plus au sud
qu’il ne l’avait envisagé. De surcroît, il ne pouvait pas ignorer la possibilité de convois partant
de la côte Est des Etats-Unis et passant par les Caraïbes, puis par la Guyane française (pour
profiter au maximum de la couverture aérienne assurée à partir des bases britanniques ou
françaises), avant de traverser l’Atlantique Sud, constamment hors de portée des Type-VII. Il
fallut donc modifier la répartition des constructions nouvelles entre les Type-VII et les Type-
IX. Le Type-IXC fut construit en plus grande quantité que prévu, au détriment des Type-VII.
La construction des VIIC/41 et VIIC/42 fut décidée.
L’allongement du rayon d’action nécessaire concernait aussi les avions de reconnaissance
maritime à longue portée de la Luftwaffe (voir annexe C Y5).
Toutes ces difficultés étaient multipliées par le fait que, si le territoire français était contrôlé
par les Allemands, la Royal Navy disposait toujours de l’aide de la Marine Nationale et du
réseau des nombreuses bases françaises.
Contrairement à ce qui se serait produit si le “coup d’état” de Pétain avait réussi, les Alliés ne
manquaient ni de navires, ni d’équipages entraînés. Les bases et points d’appui français des
Caraïbes, de l’Atlantique Nord (Saint-Pierre et Miquelon), de la côte ouest de l’Afrique et de
l’Océan Indien complétaient parfaitement ceux de la Royal Navy, d’autant plus que
l’intensification du trafic naval américain ne tarda pas à permettre à ces bases d’améliorer leur
aménagement.
De juillet à décembre 1940, les Allemands ne perdirent que 9 U-boots (tous détruits par les
forces britanniques, sauf l’U-37, coulé le 12 décembre par des escorteurs français au large de
Casablanca). Mais les pertes en U-Boots furent lourdes dès 1941 (48 unités, dont 14 en
Méditerranée et lors de l’opération “Lumière Bleue”). Néanmoins, ces pertes n’inquiétèrent
pas Dönitz, car leur importance concordait avec ses prévisions. Il comprit cependant qu’il lui
fallait davantage de sous-marins que prévu et il estima le chiffre nécessaire à 400 au lieu de
300. Il savait qu’il devrait attendre l’automne 1942 pour avoir assez de bâtiments, mais il était
satisfait des résultats obtenus jusque-là.
Les actions des raiders de surface étaient, dans son esprit, un moyen intérimaire de couler des
transports alliés. L’intérêt de disposer d’un porte-avions ne lui apparut pas. En Méditerranée,
les porte-avions alliés souffraient beaucoup (le Béarn coulé, l’Illustrious gravement
endommagé) et aucun n’avait participé à la destruction du Bismarck.
Les tentatives de forcer le passage de Gibraltar avec des U-boots, en septembre-octobre 1941
(“Lumière Bleue”) et en avril-mai 1942 (“Coup du Cavalier”), furent des échecs coûteux,
mais qui ne remettaient pas en cause l’objectif principal.
Les bons résultats de l’opération “Roulement de Tambour”, début 1942, au large de la côte
Est des Etats-Unis (résultats qui auraient été encore meilleurs en l’absence des bases et de la
flotte françaises) confirmèrent Dönitz dans sa conviction qu’il avait raison. La mise en service
en 1942 des sous-marins ravitailleurs de Type-XIV (Milchkuh) permit aux sous-marins
allemands d’engranger de nombreux succès contre des Américains mal préparés ainsi que
dans les Caraïbes (“Neuland”), dont la configuration ne favorisait pas la défense.
Dönitz ordonna de concentrer les meutes dans l’Atlantique Nord et les pertes alliées
atteignirent 500 000 GRT en octobre 1942. Mais c’était le chant du cygne des U-boots.
Au printemps 1942, ils avaient renoncé à contrôler l’Atlantique Sud, à l’été, ils étaient
malmenés dans le Centre-Atlantique, en novembre, il devint apparent que leurs pertes étaient
insupportables dans l’Atlantique Nord, malgré le grand nombre de victoires qu’ils obtenaient.
Et le dernier mois de 1942 fut le “Décembre Noir” de l’arme sous-marine allemande, avec
trente et un sous-marins détruits. Le total des pertes pour 1942 s’établissait au chiffre terrible
de 136 unités.
Espérant trouver un terrain de chasse plus facile, les sous-marins se tournèrent vers l’Océan
Indien dans le courant de l’année 1942. L’objectif était aussi de renforcer les liens et la
coopération avec l’allié japonais. Mais, ici aussi, après d’indéniables succès, les pertes
grimpèrent rapidement une fois les Alliés organisés. Ceux–ci disposaient en effet de
nombreuses bases qui permirent également de contenir l’expansion japonaise.
III. Les conséquences de l’opération Barbarossa et de la résistance
soviétique
Un facteur souvent négligé doit ici être souligné : la désorganisation de l’entraînement des
sous-mariniers allemands par la guerre germano-soviétique.
Les Allemands avaient espéré bloquer la flotte soviétique de la Baltique dans ses ports avec
l’aide des Finlandais, permettant à la Kriegsmarine d’utiliser à sa guise la mer Baltique. Mais
les opérations terrestres ne se déroulèrent pas comme prévu et les Finlandais décidèrent de
rester neutres. Même avec une flotte soviétique à l’efficacité limitée, la Baltique ne pouvait
plus être considérée comme sûre. Le programme d’entraînement de la Kriegsmarine était
dangereusement compromis. Un véritable cauchemar pour Dönitz !
De juillet à décembre 1942, la Kriegsmarine déploya en Baltique une trentaine de nouveaux
bâtiments ASM (pour la plupart d’anciens dragueurs de mines de classe M, dont une partie
avaient conservé leur équipement de dragage), soutenus par une cinquantaine d’avions
réservés à la lutte ASM. Ce déploiement permit de maintenir l’entraînement en Baltique à
50 % de son niveau d’avant Barbarossa. Mais navires et avions s’ajoutaient à une charge déjà
lourde, avec les opérations contre la flotte de surface soviétique, l’appui aux troupes au sol, la
couverture des convois de minerai de fer venant de Suède (convois de Lullea)…
D’énormes efforts furent accomplis pour barrer la route des sous-marins soviétiques, en
établissant entre Libau et la côte suédoise un barrage de mines et de filets anti-sous-marins,
couverts par des bâtiments ASM. Mais un tel barrage ne pouvait être étanche.
Raeder, psychologiquement usé, avait démissionné en septembre 1942 après la bataille de
Saaremaa et Dönitz lui avait logiquement succédé.
Fin 1942/début 1943, les pertes au combat augmentèrent fortement. Les chantiers navals
allemands purent augmenter dans les mêmes proportions la production de sous-marins, mais
l’entraînement du grand nombre d’équipages nécessaires pour les nouveaux bâtiments devint
extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible au niveau des standards précédents de la
Kriegsmarine.
En 1943, la Royal Navy apporta aux Soviétiques une aide technique sous forme de sonars et
de radars. L’entraînement des sous-marins soviétiques s’améliora considérablement. De plus,
l’aviation de la Flotte Rouge se mit à prendre pour cible les bâtiments allemands de lutte
ASM en Baltique, accroissant encore le fardeau pesant sur la Kriegsmarine, obligée de
renforcer régulièrement son potentiel ASM. Finalement, l’entraînement en Baltique des sous-
mariniers allemands allait complètement cesser au début de l’année 1944.
Dönitz se trouva alors en face d’un dilemme dont les deux termes étaient aussi déplaisants
l’un que l’autre. Le premier était d’envoyer des bâtiments au combat avec des équipages
n’ayant eu qu’un entraînement limité, alors même que l’arrivée d’escorteurs américains de
plus en plus efficaces se faisait sentir. Il était clair que les pertes s’envoleraient. Le second
était d’envoyer moins de sous-marins en mer en 1943 et de viser un « saut qualitatif » en
1944, avec des bâtiments innovants, très modernes, manœuvrés par les plus expérimentés des
équipages des sous-marins classiques opérationnels. Mais cela ne correspondait absolument
pas à la doctrine formulée par Dönitz lui-même et surtout, c’était pratiquement renoncer à la
lutte pendant un an.
L’amiral décida alors, contre son gré, d’envoyer au combat des équipages mal entraînés. Les
conséquences ne se firent pas attendre… C’est en effet ce manque d’entraînement qui
explique en grande partie le “Décembre Noir” 1942 que nous avons déjà évoqué.
IV. La remise en question de la “guerre du tonnage”
Au début de l’automne 1942, Dönitz n’avait pas abandonné ses espoirs de gagner la “guerre
du tonnage”. Le mini-sous-marin HA-40 apporté en septembre à Lorient par les submersibles
japonais de l’opération Oni 2 ne l’intéressa guère et il ne fut pas affecté en apprenant sa
destruction par la RAF pendant son transfert en train vers l’Allemagne. A quoi bon des sous-
marins côtiers ? Pour lutter contre quelle flotte d’invasion ? Allouer des ressources à de tels
engins à ce stade de la guerre aurait été prématuré. De surcroît, cela aurait été inefficace. Les
Alliés avaient déjà un pied sur le continent européen (en Grèce) et en auraient probablement
un autre d’ici peu (en Italie). La meilleure manière pour les affaiblir restait l’interruption du
flux d’hommes et de matériel arrivant d’Amérique du Nord. Dans cette optique, même les
petits Type-IIE étaient considérés comme des sous-marins “méditerranéens” chargés, en
Méditerranée, du même rôle que leurs grands frères dans l’Océan. Quant au porte-avions Graf
Zeppelin, si la reprise de la construction avait été décidée en mai 1942, c’était au terme d’une
négociation avec Raeder, qui avait promis une action énergique de la marine de surface contre
les bases soviétiques de Mer Baltique.
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