ADENOPATHIES ABDOMINO-PELVIENNES : ASPECTS

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ADENOPATHIES ABDOMINO-PELVIENNES :
ASPECTS SCANOGRAPHIQUES ACTUELS
H. Caugant, JF Groscarret, N. Benachour,
A. Zrig, M. Charfi, J. Silvera, M. Cymbalista
Service de radiologie,
Centre Hospitalier Le Raincy - Montfermeil 93370
SOMMAIRE
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INTRODUCTION
TECHNIQUE DU SCANNER HÉLICOÏDAL
DIAGNOSTIC SCANOGRAPHIQUE DES ADÉNOPATHIES
ANATOMIE RÉGIONALE DES AIRES GANGLIONNAIRES ABDOMINO- PELVIENNES
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EXTENSION GANGLIONNAIRE DES CANCERS ABDOMINO-PELVIENS
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GANGLIONS RÉTROCRURAUX
GANGLIONS RÉTROPÉRITONÉAUX
GANGLIONS DU PÉDICULE HÉPATIQUE
GANGLIONS DU LIGAMENT GASTROHÉPATIQUE
GANGLIONS DU TRONC COELIAQUE ET DE L’ARTÈRE MÉSENTÉRIQUE SUPÉRIEURE
GANGLIONS PANCRÉATICO-DUODÉNAUX
GANGLIONS PÉRISPLÉNIQUES
GANGLIONS MÉSENTÉRIQUESGANGLIONS DU MÉSOCOLON
GANGLIONS DU MÉSOCOLON
GANGLIONS PELVIENS
CANCER DE L’ESTOMAC
CANCER COLIQUE
CANCER RECTAL
CANCER DU PANCRÉAS
CANCER DU REIN
CANCERS PELVIENS
CANCER DE VESSIE
CANCER DU COL UTÉRIN
CANCER DE L’ENDOMÈTRE
CANCER DU TESTICULE
CANCER DE LA PROSTATE
CANCER DE L’OVAIRE
LYMPHOME
ATLAS SCANOGRAPHIQUE
CONCLUSION
INTRODUCTION
• L’exploration ganglionnaire correcte par le
scanner hélicoïdal nécessite :
– De bien maîtriser sa technique de réalisation.
– De reconnaître de façon précise les aires ganglionnaires
abdomino-pelviennes et donc les axes vasculaires dont elles
sont satellites.
– De connaître le drainage ganglionnaire des néoplasies.
– De savoir les étiologies à évoquer selon l'aspect et le siège
des adénopathies.
– De connaître la place du scanner hélicoïdal par rapport aux
autres techniques d'imagerie.
TECHNIQUE DU SCANNER HÉLICOÏDAL
•
Injection iodée :
– Le scanner hélicoïdal multibarrettes améliore la reconnaissance des aires
ganglionnaires grâce à l’obtention d’ une excellente opacification vasculaire.
– Le piège à éviter est cependant le démarrage de l’hélice trop tôt après le bolus
iodé, responsable sur les coupes d’une absence d’opacification du secteur
veineux cave. Ceci peut être particulièrement gênant au niveau pelvien.
– De façon générale on utilise 2cc/kg d’iode à 350 mg/ml au débit de 2,5 cc à
3cc/s avec un délai de 80 secondes. Ce protocole est adapté aux types de
pathologie étudiée. Un délai de 90 secondes est utilisé dans l’exploration des
lymphomes.
•
Les scanners multibarrettes de 4 à 64 barrettes en coupes fines permettent
d’obtenir des reformatages multiplanaires isotropiques qui facilitent le diagnostic
d’adénopathie.
•
La visualisation « dynamique » des images en les feuilletant sur console dédiée
améliore également la reconnaissance des aires ganglionnaires.
•
Les grandeurs dosimétriques à respecter chez le sujet standard pour une
acquisition abdomino-pelvienne sont de :
– 8,5 à 15,3 mGy pour l’indice de dose scanographique volumique (CTDI vol)
– et de 342 à 614 mGy.cm (DLP) pour le Produit Dose Longueur.
DIAGNOSTIC SCANOGRAPHIQUE
DES ADÉNOPATHIES (1)
•
•
Les critères de diagnostic d’une adénopathie repose sur :
– La dimension du petit axe de l’adénopathie :
• Rétrocruraux, pédicule hépatique > 6mm
• Hépato-gastriques > 8 mm
• Rétropéritonéaux, coeliaques, mésentériques > 10 mm. Des ganglions ayant des
diamètres un peu plus petit mais multiples dans ces régions doivent être considérés
comme suspects.
• Pelviens 6 à 9 mm
• Périrectales ≥ 5 mm (Critère IRM)
– Leur aspect rond et non ovalaire,
Le diagnostic d’adénopathie tumorale n’est pas fiable sur ce seul critère de taille avec
de faux positifs et de faux négatifs. D’autres signes peuvent aider au diagnostic :
– Des contours irréguliers, avec infiltration de la graisse adjacente témoignant d’effraction
capsulaire.
– Une hypodensité au sein de l’adénopathie témoignant de nécrose tumorale. Il ne s’agit
pas d’un critère formel. Elle peut exister dans des pathologies bénignes comme par
exemple la tuberculose.
– Un aspect scanographique rappelant la tumeur primitive :
• Comportement hypervasculaire d’une adénopathie métastatique d’hypernéphrome,
d’un cancer de la thyroïde, d’un phéochromocytome malin ou d’une maladie de
Castleman,
• Une ossification ou des calcifications métastatiques ganglionnaires d’un
ostéosarcome ou d’un chondrosarcome.
DIAGNOSTIC SCANOGRAPHIQUE
DES ADÉNOPATHIES (2)
•
Le diagnostic différentiel d’une adénopathie comprenait classiquement les
items suivants :
– Digestif non opacifié
– Structures vasculaires normales (veine gonadique, vaisseaux iliaques)
– Anomalies vasculaires :
• Veine cave inférieure gauche ou dupliquée
• Varices dans le cadre d’une hypertension portale
– Processus papillaire du lobe caudé,
– Pilier du diaphragme hypertrophique,
– Rate accessoire,
– Ovaire normal
•
Il s’est actuellement considérablement simplifié avec les scanners multi
détecteurs grâce :
– A l’obtention de coupes fines,
– À leur lecture dynamique sur console dédiée,
– Au reformatage multiplanaire en particulier dans le plan coronal,
– A l’excellente reconnaissance des axes vasculaires.
DIAGNOSTIC SCANOGRAPHIQUE
DES ADÉNOPATHIES (3)
•
Le scanner ne permet pas d’analyse de l’architecture interne du ganglion, et
donc le diagnostic de métastase dans des ganglions de taille normale, comme
par exemple ceux rencontrés dans la maladie de Hodgkin et les séminomes
testiculaires. Cependant la pratique de la lymphographie est actuellement
abandonnée.
•
Causes des ganglions calcifiés :
–
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–
–
•
Aspect post inflammatoires
Métastases d’un ostéosarcome ou d’un chondrosarcome.
Carcinomes mucineux
Sarcomes, lymphomes traités
Causes des ganglions hypodenses :
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Tumeurs testiculaires non séminomateuses
Carcinomes épidermoïdes génitourinaires
Lymphomes
Maladie de Whipple
Tuberculose
La nécrose est par contre rare dans les lymphomes non traités (moins de 10 %)
ANATOMIE RÉGIONALE DES AIRES
GANGLIONNAIRES ABDOMINO- PELVIENNES
• Les ganglions (lymphonoeuds) abdomino-pelviens sont
classiquement regroupés en 9 aires principales :
–
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–
–
–
–
–
–
Ganglions rétrocruraux,
Ganglions rétropéritonéaux para aortiques,
Ganglions du pédicule hépatique (ligament hépato-duodénal),
Ganglions du ligament hépato-gastrique,
Ganglions du tronc coeliaque et de l’artère mésentérique supérieur,
Ganglions pancréatico-duodénaux,
Ganglions périspléniques,
Ganglions mésentériques,
Ganglions pelviens.
• On y rajoutera les ganglions du mésocolon
• L’imagerie illustrant les topographies ganglionnaires est celle
d’un patient porteur d’une forme grave de LLC.
GANGLIONS RÉTROCRURAUX
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L’espace rétrocrural anciennement appelé « infra médiastinal postérieur »
connecte le médiastin postérieur au rétropéritoine.
Il correspond à l’espace pré vertébral situé en arrière des piliers
diaphragmatiques, là ou ils décussent en avant de l’aorte, de T12 à L2-L3.
Il contient l’aorte, la citerne chyleuse (citerne de Pecquet ) et le canal thoracique,
la veine azygos, la veine hémi azygos, et les ganglions rétrocruraux.
Le canal thoracique est situé entre l’aorte et la veine azygos dans la partie droite
de l’espace rétrocrural. Il mesure de 1 à 6 mm de diamètre (en moyenne 2 mm).
La citerne chyleuse mesure de 4 à 6 mm de diamètre.
Les ganglions rétrocruraux sont considérés pathologiques quand leur petit
diamètre est supérieur à 6 mm
Les lymphatiques du diaphragme, du médiastin postérieur et de la région
lombaire supérieure se draine directement dans les ganglions rétrocruraux.
Le canal thoracique constitue le drainage lymphatique final du pelvis, du
rétropéritoine et de la cavité péritonéale.
Les pathologies sus ou sous diaphragmatiques peuvent communiquer via
l’espace rétrocrural.
Ce groupe ganglionnaire est surtout atteint par les carcinomes bronchiques, les
mésothéliomes et les lymphomes. Il peut également être atteint par des
processus bénin et malin
Computed Tomography of Retrocrural Spaces: Normal,Anatomic Variants, and Pathologic Conditions:
MS. Shin, et al. AJR 1985 145:81-86.
Ganglions rétro cruraux
L1
T12
aorte
Canal thoracique
Pilier du diaphragme
Pilier du diaphragme
Surré
Surrénale gauche
V azygos
V hé
hémi azygos
ADP
T12
Canal thoracique
Canal thoracique
Citerne chyleuse
(citerne de Pecquet)
ADP
Pilier du
diaphragm
e
Adp rétrocrurale
V azygos
V hemi azygos
CHAINE RÉTROPÉRITONEALE
PARA AORTIQUE
• Elle comprend 8 sous groupes :
– Latéro aortiques droit et gauche
– Pré aortiques
– Rétro aortiques
• Le groupe latéro aortique droit est lui-même
subdivisé en :
–
–
–
–
Aorto-cave
Latéro-cave
Pré cave
Rétro cave
Chaine para-aortique
Pré
Pré cave
pré
pré aortique
VCI
laté
latéro
aortique
laté
latéro cave
rétroaortique
rétro cave
InteraorticoInteraortico-cave
interaortico cave
Laté
Latéro aortiqu
VCI
4
7
GANGLIONS DU LIGAMENT
HÉPATO-GASTRIQUE
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Le ligament hépato- gastrique constitue la partie supérieure du petit épiploon
ou pars flaccida.
Il connecte le bord médial du foie gauche à la petite courbure de l’estomac.
Il s’identifie grâce aux vaisseaux gastriques gauche qu’il renferme.
Les ganglions gastro-hépatiques sont disposés le long de ces vaisseaux.
Ils se drainent vers les ganglions coeliaques.
Ils sont volontiers envahis par les cancers de la petite courbure de l’estomac,
les cancers de l’œsophage distal, les lymphomes.
Il peuvent être envahis par extension rétrograde à partir d’adénopathies
coeliaques d’un cancer du pancréas.
Ils peuvent être également envahis par des cancers plus distant (par exemple
cancer du colon, mélanome, cancer du sein ...)
Ces ganglions sont considérés comme significatif quand leur petit diamètre
est supérieur à 8 mm.
Ils sont, grâce aux acquisitions hélicoïdales actuelles, facilement différenciés
des varices coronaires,
Ganglions du ligament hépato-gastrique
Ligament hé
hépato
-gastrique
Veine gastrique gauche
Ganglion du ligament gastrogastro-hépatique
Veine gastrique gauche
Veine porte
Ganglion gastrique gauche
Veine splé
splénique
Veine mé
mésenté
sentérique inf
estomac
GANGLIONS DU PÉDICULE HÉPATIQUE
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La partie inférieure et droite du petit épiploon ou ligament hépato-duodénal
correspond au pédicule hépatique dont il renferme les structures vasculaires
(tronc porte, artère hépatique propre) et biliaire (VBP).
Les ganglions du pédicule hépatique sont situés en avant et en arrière de la
veine porte.
Ils sont interconnectés avec ceux du ligament hépato-gastrique .
Leur drainage central se fait vers les ganglions coeliaques.
Ils sont considérés comme pathologiques quand leur petit diamètre est
supérieur à 6 mm.
Les adénopathies du pédicule hépatique peuvent entrainer une dilatation des
voies bilaires extrahépatiques proximales .
De nombreux cancers peuvent métastaser dans les ganglions porte : cancer
de la vésicule, des voies biliaires, de l’estomac, du pancréas, du colon, du
poumon, du sein
Les lymphomes, à dissémination abdominale, atteignent également souvent
ces ganglions.
Les adénopathies du pédicule hépatique sont souvent associées à des
métastases hépatiques compte-tenu de la continuité direct de ces ganglions
avec le système lymphatique intra hépatique.
Pédicule hépatique
Ganglion du pé
pédicule hé
hépatique
Tronc porte
Ganglion du pé
pédicule hepatique
Tronc porte
GANGLIONS DU TRONC COELIAQUE
ET DE L’ARTÉRE MÉSENTÉRIQUE SUPÉRIEURE
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Ils sont situés à l’origine du tronc coeliaque et de l’artère mésentérique supérieure,
en avant de l’aorte et sont interconnectés avec les ganglions paraaortiques
Ils constituent les lymphonoeuds terminaux du tractus gastro-intestinal du ligament
de Treitz à l’angle colique gauche.
Ils reçoivent les chaînes ganglionnaires mésentérique, iléocolique et colique.
Des portions du pancréas se drainent également dans ces ganglions.
Ces ganglions s’interconnectent également avec les chaînes portale et splénique
Quasiment toutes les néoplasie abdominales peuvent donc donner des
adénopathies à ce niveau.
Ils sont considérés anormaux quand leur taille est supérieure à 10 mm.
Les ganglions du groupe de l’artère mésentérique supérieure proximale
représentent les ganglions principaux pour le drainage :
–
–
–
–
•
Du caecum
Du colon ascendant
Du colon transverse
De l’ensemble du grèle
Compte tenu de la proximité entre ce groupe ganglionnaire et la tête du pancréas,
il n’est pas rare que les patients ayant une atteinte de ce groupe soit pris pour une
masse de la tête du pancréas.
Ganglions du tronc coeliaque
et de l’artère mésentérique supérieure
veine splenique
Artè
Artère mé
mésenté
sentérique sup
adp coeliaque
Tronc coeliaque
adp mesenté
mesentériques sup
GANGLIONS PANCRÉATICO-DUODÉNAUX
• Ils sont situés entre le duodénum et la tête du pancréas, en avant de la
VCI.
• Ils sont considérés comme significatif lorsque leur petit axe est supérieur
à 10 mm.
• Ces adénopathies peuvent entraîner une dilatation des voies biliaires
extra hépatique distales.
• Lorsqu’elle deviennent confluentes, le diagnostic différentiel avec un
cancer de la tête pancréas est difficile en l’absence d’un plan de
clivage. L’échographie peut aider au diagnostic.
• Les ganglions pancréatico-duodénaux peuvent communiquer avec ceux
du pédicule hépatique via les lymphatiques du ligament hépatoduodénal. Ces adénopathies sont donc souvent associées à des
métastases hépatiques.
• Les néoplasies atteignant le plus souvent ces ganglions sont les
lymphomes et les carcinomes de la tête pancréas, les cancers du colon,
de l’estomac, du poumon, du sein.
• Ces adénopathies sont souvent groupés avec les ganglions péricaves et
de l’artère mésentérique supérieure dans une catégorie dite
“péripancréatique”
Ganglions pancréatico-duodénaux
pancré
pancréas
adp pancré
pancréaticoatico-duodé
duodénal
D2
Queue du pancré
pancréas
Tronc porte
Duodé
Duodénum D2
Corps du pancré
pancréas
adp pancré
pancréaticoatico-duodé
duodénal
GANGLIONS PÉRISPLÉNIQUES.
• Ils sont situés dans le hile splénique.
• Ils drainent la rate, la grande courbure gastrique, la
queue du pancréas,.
• Ils se drainent éventuellement vers les ganglions
coeliaques via la chaîne pancréatico-splénique qui suit le
pancréas.
• Ils sont considérés comme significatifs au delà de
10 mm de petit diamètre.
• Les lymphomes, les cancers du pancréas, du colon, de
l’estomac, du poumon, du sein atteignent fréquemment
ces ganglions.
Ganglions du hile splénique
rate
adp du hile splé
splénique
Veine splé
splénique
rate
adp du hile splé
splénique
GANGLIONS MÉSENTÉRIQUES (1)
•
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•
•
Ils accompagnent les branches de l’artère et de la veine mésentérique
supérieure.
Leur drainage lymphatique éventuel se fait vers les ganglions situé à l’origine de
l’artère mésentérique supérieure, dans la racine du mésentère du grêle.
Le scanner multibarrettes a particulièrement amélioré leur détection.
Une étude, réalisée chez 120 patients admis pour traumatisme abdominal, a
montré que :
– Le scanner multibarrettes retrouve des ganglions mésentériques de plus de 3
mm de diamètre dans 39 % des cas.
– Ils mesurent en général moins de 5 mm
– Ils sont situés
• 2 fois sur 3 dans la racine du mésentère,
• dans 17 %des cas dans le mésentère périphérique,
• et dans 11 % des cas à sa partie inférieure droite (le long de des vaisseaux
iléocoliques, au niveau de la partie inférieure du mésentère iléocolique,
adjacent à l’iléon terminal au caecum et à l’appendice)
•
Les adénopathies peuvent prendre l’aspect de masse prenant «en sandwich»
les vaisseaux mésentériques et la graisse (« signe du sandwich »).
Mesenteric Lymph Nodes: Detection and Significance on MDCT B. C. Lucey, J. W. Stuhlfaut, J. A. Soto, AJR 2005;184:41–44
GANGLIONS MÉSENTÉRIQUES (2)
•
•
•
•
•
•
Les pathologies malignes pouvant fréquemment donner des adénopathies
mésentériques sont les lymphomes non hodgkiniens, les cancers du pancréas,
les cancers gastro-intestinaux.
Un cancer colique étendu en dehors de la paroi colique associé à des
adénopathies mésentériques locales correspond à un stade C de Dukes associé
à un diminution de l’espérance de vie.
A l’inverse un cancer prostatique ne donne que rarement des adénopathies
mésentériques et doivent faire rechercher une autre cause comme un
lymphome.
Les adénopathies mésentériques peuvent être d’origine inflammatoires ou
infectieuses.
Le caractère très hypodense du centre de l’adénopathie réhaussé en périphérie
par le produit de contraste est évocateur de tuberculose.
Les autres causes à évoquer sont :
–
–
la maladie de Whipple du fait de la présence de graisse intraganglionnaire
et la maladie coeliaque évoluant avec excavation de l’adénopathie. Il faut noter que la
présence d’adénopathie mésentérique dans la maladie coeliaque doit faire évoquer le
diagnostic de survenue de lymphome. La présence d’une excavation au sein du
ganglion permet d’évoquer une simple évolution de la maladie coeliaque qui
régressera sous régime sans gluten.
Mesenteric Lymph Nodes Seen at Imaging:Causes and Significance1Brian C. Lucey et al. RadioGraphics 2005; 25:351–365
Ganglions mésentériques
Veine mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
Artè
Artère mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
Artè
Artère mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
Ganglions mé
mésenté
sentériques
Ganglions mé
mésenté
sentériques
MIP coronal
Veine mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
Artè
Artère mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
Ganglions mésenteriques
(Signe du sandwich)
veine mé
mésenté
sentérique sup
Ganglions mé
mésenté
sentériques
Artè
Artère mé
mésenté
sentérique sup
GANGLIONS DU MÉSOCOLON (1)
•
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•
Les ganglions du mésocolon drainent avant tout le lymphatiques du colon
Ils suivent les vaisseaux du mésocolon
Ces ganglions peuvent être classés en 4 groupes :
– Épicoliques, situés
• Sur la paroi du colon
• Sous le péritoine recouvrant le colon
• La plupart d’entre eux du coté antimésocolique de la paroi colique
– Paracoliques, situés
• Dans le mésocolon, en dedans de la paroi colique
• Le long des VX marginaux
– Mésocoliques intermédiaires, situés
• Dans le mésocolon
• Accompagnant les vx mésocoliques, pour se drainer vers les ganglions principaux
– Principaux, situés
• À la racine du mésocolon
•
•
En général le drainage suit ces groupes : épicolique > para colique >
intermédiaires > principaux
Ils sont facilement reconnus au scanner en suivant les vaisseaux du
mésocolon sauf pour le groupe épicolique qui est en règle inséparable de la
tumeur colique.
GANGLIONS DU MÉSOCOLON (2)
•
Les ganglions du mésentère iléocolique sont reconnus en suivant les
vaisseaux iléocoliques vers les vaisseaux mésentérique supérieur
– Les ganglions anormaux iléocoliques peuvent être secondaires à une
pathologie
• Du caecum
• De l’Iléon terminal
• De l’appendice
– Les causes fréquentes d’adénopathies iléocoliques sont :
• Les carcinomes primitifs
• Les lymphomes
• Une hyperplasie inflammatoire
– Rappelons la relation étroite existant entre la racine du mésentere et le
rétropéritoine.
– Les métastases ganglionnaires du mésentère iléocolique peuvent envahir
directement le rétropéritoine et envahir les ganglions paraaortiques
•
Les ganglions du mésocolon ascendant sont reconnus en suivant les
vaisseaux coliques droits. Il drainent le colon ascendant.
– Les maladies ganglionnaires métastatiques ou récidivantes du cancer du
colon droit peuvent être trouvées le long du plan du mésocolon ascendant
en dehors et en avant du deuxième duodénum.
Ganglions du mésentère iléo-colique
Coronal MIP
veine ileocolique
Veine ileoileo-colique
Ganglion du mé
mésentè
sentère
ilé
iléocolique
Ganglion du mé
mésentè
sentère ilé
iléocolique
caecum
caecum
axial MIP
Ganglions
mésentè
sentère ilé
iléocolique
veine ileocolique
Ganglion du mé
mésentè
sentère ilé
iléocolique
Veine ileocolique
GANGLIONS DU MÉSOCOLON (3)
•
Les ganglions de la partie droite et moyenne du mésocolon transverse sont reconnus
en suivant les vaisseaux coliques moyens et ses vaisseaux marginaux droits.
– Ceux-ci ont une orientation transversale et sont le plus souvent visibles au dessus du
colon transverse car celui ci plonge souvent vers l’ombilic à ce niveau.
– Le drainage lymphatique de la partie droite et moyenne et du colon transverse suit
habituellement les VX coliques moyens vers le groupe ganglionnaire colique moyen
situé à la jonction entre :
• le tronc veineux gastrocolique de Henle (Le tronc veineux gastrocolique est
typiquement formé par l’union de la veine gastroépiploïque droite, de la veine
colique droite supérieure et inconstamment de la veine pancréaticoduodénale
antérosupérieure. Il se draine dans la veine mésentérique supérieure à son bord
droit, en avant de la tête du pancréas. C’est le repère de la jonction entre le
mésocolon transverse et la racine du mésentère du grêle.)
• et la veine mésentérique supérieure,
• en avant de la tête du pancréas.
•
Les ganglions de la partie gauche du mésocolon transverse sont reconnus en suivant
les vaisseaux coliques moyens et ses vaisseaux marginaux gauches.
– Ceux-ci ont une orientation transversale et sont le plus souvent visibles au dessous du
colon transverse car celui ci remonte le plus souvent vers l’angle gauche à ce niveau.
– Le drainage de la partie gauche du colon transverse suit la veine colique moyenne
gauche dans le mésocolon vers le corps du pancréas et les agrégats lymphoïdes le long
de la veine mésentérique inférieure au niveau du repli paraduodénal, duodénomésocolique, gauche.
• (Celui-ci est soulevé par la veine mésentérique inférieure lorsqu’elle vient
s’aboucher dans la veine splénique ou la veine mésentérique supérieure. Il forme
la racine du mésocolon descendant et le bord gauche du mésocolon transverse )
Ganglions du mésocolon droit et moyen
MIP
Veine colique moyenne
Ganglion colique moyen
Veine mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
Ganglion du mé
mésocolon ascendant
Veine colique moyenne
Veine mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
Ganglion colique moyen
colon ascendant
Ganglion du mésocolon ascendant
GANGLIONS DU MÉSOCOLON (4)
• Le diagnostic différentiel entre ganglions du mésocolon
transverse et ganglions du ligament gastro-colique ou du grand
épiploon repose sur la reconnaissance des vaisseaux dont ils
sont satellites :
– Les ganglions du mésocolon transverse suivent les vaisseaux
coliques moyens.
– Les ganglions du ligament gastrocolique ou de son prolongement
inférieur, le grand omentum, suivent les vaisseaux
gastroépiploïques.
Ganglions du mésocolon transverse et
du ligament gastro-colique
Estomac
sagittal MIP
Ganglion du ligament
gastrogastro-colique
Adé
Adénopathie du
mésocolon transverse
Vaisseaux
gastro epiploï
epiploïques
Tronc veineux
gastro colique
Adp du ligament
gastrocolique
Vaisseaux
gastro épiploï
piploïques
Colon transverse
Adé
Adénopathie du
mésocolon transverse
Tronc gastro colique
GANGLIONS DU MÉSOCOLON (5)
•
•
•
Les ganglions du mésocolon descendant sont reconnus en suivant les
vaisseaux coliques gauches communicant avec les vaisseaux marginaux et la
veine mésentérique inférieure (VMI).
– Les ganglions principaux sont situés :
• A l’origine de l’artère mésentérique inférieure
• Ou le long de la VMI au niveau de l’espace paraduodénal gauche.
– Le mésocolon descendant peut être le site de dissémination métastatique des
tumeurs primitives :
• Du colon descendant
• De l’angle splénique du colon transverse gauche.
Les ganglions du mésocolon sigmoïde sont reconnus en suivant les
vaisseaux sigmoïdiens communicant avec les vaisseaux marginaux et la VMI.
Le drainage lymphatique du haut rectum du colon sigmoïde et du colon
descendant suivent les vaisseaux dans le mésocolon vers les ganglions
principaux situés à l’origine de l’artère mésentérique inférieure.
– Les ganglions mésocoliques intermédiaires accompagnent les vaisseaux
communiquant avec les vaisseaux marginaux et l’ artère et la veine
mésentérique inférieure.
– Un groupe nodal, le ganglion colique gauche est situé à la jonction de la veine
mésentérique inférieure croisant l’artère colique ascendante gauche.
– Le drainage du sigmoïde et du colon descendant peut aussi remonter le long
de la VMI vers les agrégats lymphoïdes situés au niveau de l’espace
paraduodénal gauche avant que la VMI s’abouche dans la veine splénique ou
la veine mésentérique supérieure.
Ganglions du mésocolon gauche et sigmoïde
MIP
MIP
veine mésenterique inf
Colon descendant
Ganglion du mesocolon
descendant (paracolique
(paracolique))
Ganglion du mesocolon
descendant (paracolique
(paracolique))
Ganglion du
mesosigmoide
Ganglion du mesosigmoide
Remarque : la veine mé
mésenté
sentérique infé
inférieure est
facilement reconnue sur les reformatages coronaux.
LES GANGLIONS PELVIENS
• Les ganglions lymphatiques viscéraux du pelvis peuvent être
divisés en ganglions situés dans le rétropéritoine adjacents à la
paroi pelvienne et ceux plus proche des viscères.
• Les chaînes le long des parois pelviennes comprennent les
ganglions situés le long des vaisseaux iliaques communs,
iliaque internes et externes.
– Les ganglions iliaque externe reçoivent le drainage lymphatique des
ganglions inguinaux et les lymphatiques obturateurs le long de la paroi
latéral du pelvis.
– Les ganglions iliaque interne ou hypogastrique reçoivent le drainage
lymphatique des organes pelviens viscéraux.
– Les ganglions à la jonction des vaisseaux iliaques externe et interne sont
parfois appelé ganglions « jonctionnels ».
– Les groupes ganglionnaires iliaques communs droit et gauche remontent
le long des vaisseaux iliaques communs pour se drainer dans les
ganglions para aortiques rétropéritonéaux situés le long des gros
vaisseaux
Chaîne iliaque externe
• Elle a 3 composantes
– Latérale : le long et en dehors de l’artère iliaque externe
– Moyenne : entre l’artère et la veine
– Médiale : en dedans et postérieure à la veine iliaque externe (appelée sous
veineuse). Elle est également appelée dans la littérature anglosaxonne
« chaine obturatrice » car elle accompagne les vaisseaux obturateurs.)
• Ganglion de Leveuf et ganglion « obturateur »
– Le ganglion de Leveuf appartient à la chaîne iliaque externe médiale ou
sous veineuse. C’est le ganglion le plus bas de la chaîne et le plus
volumineux, proche du nerf obturateur
– C’est le premier relais ganglionnaire dans les cancers du col utérin
– Il est reconnu sur une coupe scanographique passant immédiatement au
dessus du toit des cotyles. A ce niveau, l’os a une forme de goutte d’eau ou
d’incisive caractéristique. Le ganglion sur cette coupe est situé sous la
veine iliaque externe.
– Il est appelé « ganglion obturateur » dans la littérature anglo-saxonne.
– En France le terme «obturateur» est réservé aux ganglions de la chaîne
hypogastrique, l’artère obturatrice étant une branche du tronc antérieur de
l’artère hypogastrique. Cependant ces ganglions accompagnent les
vaisseaux obturateurs et sont en rapport avec le muscle obturateur. En
réalité cette distinction est souvent impossible à faire scanographiquement,
lymphographiquement voir même chirurgicalement.
Ganglions iliaques externes
chaine ext
Chaine moyenne
Chaine moyenne
Veine iliaque externe
Veine iliaque externe
Artè
Artère iliaque externe
Artè
Artère iliaque externe
Chaî
Chaîne laté
latérale
Art iliaque ext
Gg de leveuf
Ggs soussous-veineux
( obturateur)
Chaîne iliaque interne
•
•
Les ganglions hypogastriques se répartissent autour des branches de division
des VX hypogastriques.
Rappel : l’artère iliaque interne ou hypogastrique se divise en un tronc antérieur
et postérieur :
– Le tronc antérieur donne
• l’artère ombilicale,
• l’artère obturatrice ( sort du pelvis via le trou obturateur),
• L’artère vésicale inférieure
• L’artère utérine ou vésiculo-déférentielle
• L’artère vaginale ou prostatique
• L’artère rectale moyenne (hémorroïdale)
• L’artère pudendale interne (honteuse interne)
• L’artère glutéale inférieure
– Le tronc postérieur donne
• l’artère ilolombaire
• L’artère latérosacrée
• L’artère glutéale supérieure (fessière)
•
Ils existent 2 amas ganglionnaires principaux :
– Antérieur : au niveau de l’origine des artères ombilicale et obturatrice
– Nœuds sacrés latéraux : le long de l’ artère sacrée latérale en avant du 1° et 2° trous
sacrés.
Ganglions iliaque interne
Ganglions sacré
sacrés
Chaine iliaque interne
Veine hypogastrique
Arté
Artére hypogastrique
Chaine moyenne
Ganglions sacré
sacré
Ganglions
sacré
sacrés
rectum
sacrum
rectum
Chaîne iliaque commune
• Ces ganglions se répartissent en 3 chaînes
constitutives :
– Latérale : extension de la chaîne iliaque externe latérale, en
dehors de l’artère.
– Médiale : Située dans une aire triangulaire entre les 2 artères
iliaque commune de la bifurcation aortique à la bifurcation iliaque
interne et externe. Les 2 amas ganglionnaires droit et gauche
s’unissent dans l’angle de la bifurcation de l’aorte pour former
les ganglions du promontoire.
– Moyenne : entre artère et veine. Ce sont les ganglions de la fosse
lombo-sacrée limitée par
•
•
•
•
Les vaisseaux en avant
Le psoas en dehors
Les corps vertébraux lombo-sacrés en dedans
La pointe du sacrum en bas et en arrière
– Les vaisseaux lymphatiques efférents émergent des ganglions
iliaques communs pour remonter vers les ganglions paraaortiques.
Chaine iliaque commune
Cancer du rectum
Bifurcation iliaque
Cancer de l’endomètre
Gg du promontoire
Chaine iliaque commune laté
latérale
Cancer du rectum
Gg iliaque commun laté
latéral
Gg Iliaque commun mé
médial
Cancer de l’
l’endomè
endomètre
Bifurcation iliaque
Gg du promontoire
Ganglions jonctionnels
(Jonction des vaisseaux iliaques externe et interne)
Emergence de l’l’artè
artère iliaque externe
Bifurcation
iliaque
Ganglion jonctionnel
Gg iliaque jonctionnel
Artè
Artère iliaque interne
Veine iliaque commune dte
Artè
Artère iliaque externe
Artè
Artère iliaque interne
Ganglion jonctionnel
Veine iliaque interne
Chaîne inguinale
•
RAPPEL ANATOMIQUE : la démarcation entre artère iliaque externe et fémoral commune
est marquée par l’émergence de l’ artère épigastrique inférieure en dedans et de l’artère
circonflexe iliaque profonde en dehors. Ces vaisseaux sont maintenant facilement
reconnus grâce aux acquisitions hélicoïdales actuelles.
•
Les ganglions inguinaux se répartissent en 2 groupes : superficiel et profond.
•
Le groupe superficiel :
– Les ganglions sont situés en superficie du fascia superficiel qui recouvre les vaisseaux
fémoraux, parallèlement au ligament inguinal, le long de la portion céphalique de la
veine grande saphène. Ce fascia n’est pas visible au scanner.
– Ils drainent la superficie des membres inférieurs, de la paroi abdominale et le périnée.
– Ils se drainent dans les ganglions inguinaux profonds et iliaques externes.
– Les ganglions inguinaux superficiels situés à la jonction veine fémorale commune,
veine grande saphène constitue des ganglions sentinelles pour de nombreuses
tumeurs périnéales.
•
Le groupe profond :
– Les ganglions sont situés le long du bord interne de la veine fémorale sous le fascia
lata et le ligament inguinal.
– Ils reçoivent le drainage lymphatique des ganglions inguinaux superficiels et poplités.
– Le ganglion inguinal le plus haut situé, localisé sous le ligament inguinal est appelé
ganglion de Cloquet ou inguinal profond suprême.
– Ces ganglions se drainent dans la chaîne iliaque externe.
Chaîne iliaque externe et chaîne inguinale
Artè
Artère circonflexe iliaque profonde
Artè
Artère épigastrique
Gg iliaque ext
Artè
Artère épigastrique
Gg iliaque ext
Art iliaque externe
Art iliaque externe
Sagittal oblique MIP
Artè
Artère épigastrique
Gg iliaque ext
Gg iliaque ext
Artè
Artère épigastrique
Gg inguinal
Ligament inguinal
Gg inguinal
EXTENSION GANGLIONNAIRE DES
CANCERS ABDOMINO-PELVIENS
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DES CANCERS GASTRIQUES
•
La classification TNM de l’AJCC (American Joint Committee on Cancer) est basée
pour l’extension ganglionnaire sur le nombre de ganglions atteints :
–
–
–
•
•
•
•
•
•
•
•
N1 : de 1 à 6 GG
N2 : de 7 à 15 GG
N3 : plus de 15 GG
Les options thérapeutiques pour les cancers gastriques varient en fonction du type de
cancer et de leur extension. La résection complète de la tumeur gastrique et des
ganglions adjacents reste cependant considéré comme le seul traitement curatif
prouvé.
La reconnaissance précise des chaînes ganglionnaires atteintes est donc primordiale
car elle modifie considérablement la prise en charge thérapeutique.
On utilise la classification anatomique la « Japanese Research Society for Gastric
Cancer » qui décrit 16 sites ganglionnaires répartis en 4 compartiments (cf. schéma
suivant)
Les vaisseaux lymphatiques gastriques accompagnent les artères de même nom, le
long des petite et grande courbures.
Les lymphatiques des surfaces antérieure et postérieure de l’estomac se drainent
dans les ganglions gastrique gauche (groupe 7) et gastroépiploïques (groupe 4) via
les ganglions pancréatico-spléniques.
Les ganglions pyloriques drainent le 1/3 inférieur de l’estomac surtout de la petite
courbure, alors que la partie distale de la grande courbure et le duodénum se
drainent dans les ganglions pancréaticoduodénaux.
Tous ces ganglions vont ensuite se drainer vers les ganglions coeliaques qui sont
situés à l’origine du tronc coeliaque.
4 types de curage ganglionnaire (Dissection1,2,3,4) sont classiquement décrits en
fonctions des compartiments emportés (cf. tableau suivant)
Topographie ganglionnaire
des cancers gastriques
2
10
11
12
1 : paracardial D
2 : paracardial G
3 : petite courbure
4 : grande courbure
5 : suprapylorique
6 : infrapylorique
7 : artè
artère gastrique G
8 : artè
artère hé
hépatique commune
9 : artè
artère coeliaque
10 : hile splé
splénique
11 : artè
artère splé
splénique proximale
12 : ligament hépatopato-duodé
duodénal
13 : surface posté
postérieur
de la tête du pancré
pancréas
14 : vaisseaux mé
mésenté
sentériques
supé
supérieurs
15 : vaisseaux coliques moyens
16 : aorte abdominale
7
3
5 8 9
13
4
16
6
11
14
15
Colon transverse
Critères diagnostiques des
adénopathies des cancers gastriques
• On considère un ganglion « positif » sur un scanner d’évaluation
d’un cancer gastrique sur les critères suivants :
–
–
–
–
Taille > 8 mm (gastrique gauche) à 10 mm de petit axe
Forme ronde
Nécrose centrale
Réhaussement intense ou hétérogène après injection iodée
• Diagnostic différentiel :
– Un ganglion de taille normal peut être envahi.
– Un ganglion peut être augmenté de taille par simple hyperplasie
réactionnelle et non envahissement.
• Intérêt du PET scan :
– Sa place est discutée.
– Il n’est pas utile dans l’exploration des compartiments I et 2 compte tenu de
sa faible résolution spatiale qui empêche une bonne discrimination entre la
tumeur et les adénopathies.
– Il a surtout un intéret pour l’exploration des groupes III à IV, situé plus à
distance de l’hypermétabolisme tumoral .
Classification topographique des ganglions
dans le cancer gastrique
et type de lymphadénectomie (1)
GROUPE
1 : paracardial droit
Compartiment
Compartiment 1
2 : paracardial gauche
TYPE LYMPHADENECTOMIE
TYPE
D1
TYPE
D2
TYPE
D3
TYPE
D4
3 : le long de la petite courbure
4 : le long de la grande courbure
5 : supra pylorique
6 : infra pylorique
7 : le long de l’artère gastrique gauche
Compartiment 2
8 : le long de l’artère hépatique commune
9 : le long du tronc coeliaque
10 : hile splénique
11 : le long de l’artere splénique proximale
12 : dans le ligament hépatoduodénal*
Compartiment 3
12 a : le long de l’artère hépatique
12 b : le long du canal biliaire
12 c : en arrière de la veine porte
13 : face postérieure de la tête pancréatique*
14 : le long des vaisseaux mésentérique supérieur*
15 : le long des vaisseaux coliques moyens*
Compartiment 4
16 : autour de l’aorte abdominale*
Les groupes 12 à 16 sont considérés comme des métastases à distance dans la classification de l’AJCC
Extension ganglionnaire des cancers gastriques
et type de lymphadénectomie (2)
•
•
•
Le curage ganglionnaires D1 + D2 n’est en réalité pas réalisé en totalité car il est
grevé d’une lourde morbidité en particulier pour les groupes 9-10-11.
Il est en fait adapté au siège de la tumeur et à l’envahissement des adénopathies.
On effectue un curage des ganglions locaux (N1) variable en fonction du siège de
la tumeur, plus ou moins associé a un curage régional (cf tableau )
Cancer du 1/3 inférieur
(antre)
Cancer du 1/3 moyen (corps)
Cancer du 1/3 supérieur
(cardia, fundus)
Curage local N1
3 : petite courbure
4 : grande courbure
5 : suprapylorique
6 : infrapylorique
3 : petite courbure
4 : grande courbure
5 : suprapylorique
6 : infrapylorique
1 : paracardial D
1 : paracardial D
2 : paracardial G
3 : petite courbure
4 : grande courbure
Ganglions
régionaux N2
Le curage 10 et 11
est discuté en
fonction des
constations
opératoire et de
l’imagerie.
7 : artè
artère gastrique G
8 : artè
artère hé
hépatique
commune
9 : artè
artère coeliaque
1 : paracardial D
2 : paracardial G
7 : artè
artère gastrique G
8 : artè
artère hé
hépatique commune
9 : artè
artère coeliaque
10 : hile splé
splénique (au delà
delà de la queue
de la queue du pancré
pancréas
11 : artè
artère splé
splénique (du tronc
coeliaque à la partie terminale de la
queue du pancré
pancréas)
5 : suprapylorique
6 : infrapylorique
7 : artè
artère gastrique G
8 : artè
artère hé
hépatique
commune
9 : artè
artère coeliaque
10 : hile splé
splénique
11 : artè
artère splé
splénique
proximale
Modifié
Modifié d’aprè
après D. Mutter , J. Marescaux,
Marescaux, Gastrectomies pour cancers. Encycl Med Chir,
Chir, Techniques chururgicaleschururgicales- Appareil Digestif, 4040-330330-A, 2001
Extension ganglionnaire des cancers gastriques
et type de lymphadénectomie : Les points clés (3)
•
Les points clés à retenir sont :
– Le curage ganglionnaire du groupe 10 (hile splénique, au delà de la
queue de la queue du pancréas), et 11 : artère splénique (du tronc
coeliaque à la partie terminale de la queue du pancréas) entraîne la
réalisation d’une splénectomie ou d’une splénopancréatectomie gauche,
source d’une morbidité beaucoup plus importante du geste opératoire.
– Les groupes 12 (ligament hépato-duodénal), 13 (surface postérieure de la
tête du pancréas), 14 (vaisseaux mésentériques supérieurs), 15
(vaisseaux coliques moyens), 16 (aorte abdominale) sont considérés
comme des métastases à distance.
– L’envahissement des ganglions des groupes 1 ( paracardial D), 2
(paracardial G) impose la réalisation d’une gastrectomie totale.
•
La description de ces adénopathies au scanner est donc importante car
elle influe sur la prise en charge thérapeutique du patient.
Dissémination cancers gastriques
(exemple : cancer de l’antre)
4: Gg gastrogastro-épiploique
veine gastrogastro-épiploique
ligament gastro colique
15 :Gg colique moyen
Veine mé
mésenté
sentérique sup
veine gastrogastro-épiploique
Veine colique moyenne
4:Ganglion gastrogastro-épiploique
8:Gg hépatique commun
11:
11: artè
artère splé
splénique
proximale
9:gg artè
artère cœ
cœliaque
3:petite courbure;gastrique gauche
Dissémination cancers gastriques (cancer de l’antre)
pylore
14:
14:Gg mésenterique superieur
Arté
Artére mésenté
sentérique sup
Tumeur gastrique
Pancré
Pancréas sclé
scléroro-atrophique
6:Gg infra pylorique
duodé
duodénum
12:
12:Gg ligament hepatohepato-duodé
duodénal
13:
13:Gg pancré
pancréaticoatico-doudenal
Processsus unciforme
Artè
Artère hé
hépatique propre
DRAINAGE GANGLIONNAIRE
DES CANCERS COLIQUES
Segment colique
-
Ganglions
Intermédiaires
Ganglions principaux
Caecum
Mésentère iléocolique
Origine de l’artère mésentérique supérieure
Colon ascendant
Vaisseaux coliques droits,
Mésocolon ascendant
Origine de l’artère mésentérique supérieure
Partie droite
du colon transverse
Mésocolon colon transverse,
Vaisseaux coliques moyens
Tête du pancréas,
Origine de l’artère mésentérique supérieure
Partie gauche
du colon transverse
Mésocolon colon transverse,
Vaisseaux coliques moyens gauches
Corps du pancréas,
Origine de l’artère mésentérique supérieure
Colon descendant
Mésocolon colon descendant ,
Vaisseaux coliques gauches,
Veine mésentérique inférieure
Espace paraduodénal gauche,
Origine de l’artère mésentérique inférieure
Colon sigmoïde
Mésocolon sigmoïde,
Vaisseaux sigmoïdiens
Origine de l’artère mésentérique inférieure
Les ganglions sont significatifs au delà de 10 mm de petit axe. Les mêmes problèmes de
sensibilité et de spécificité sont rencontrés dans cette localisation.
La présence d’adénopathies au scanner n’a pas d’impact sur la prise en charge thérapeutique
immédiate qui est chirurgicale (colectomie avec curage des aires ganglionnaires de drainage),
contrairement à la présence de métastases hépatiques qui récusent la chirurgie d’emblée.
Par contre des adénopathies dans un siège inhabituel de drainage pour le cancer colique connu
doit rendre particulièrement vigilant sur la présence d’une seconde localisation.
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DU RECTUM
• Facteur de risque majeur de récidive locale et à distance.
• Cette extension n’est pas faite au scanner en pratique mais réalisée au
cours du bilan locorégional de l’IRM.
• L’IRM est en effet la méthode de choix pour l’étude locorégionale de la
tumeur, des ganglions mésorectaux et des chaines ilio obturatrices.
• Elle repose sur de critères morphologiques essentiellement de taille et de
forme.
• Il existe une fréquence plus importante des micrométastases dans des
ganglions de taille normale par rapport aux autres cancers pelviens.
• Le moins mauvais critère de métastase ganglionnaire est une taille de 5
mm en IRM (sensibilité : 81 %, spécificité : 68 %).
• Une taille de 10 mm donne une spécificité de 100 % mais une sensibilité
médiocre de 3%.
• Les ganglions mésorectaux sont inclus dans la pièce de l’éxérèse totale
du mésorectum. Ils doivent être pris en compte dans le calcul de la marge
de résection latérale.
• Il faut toujours signaler une adénopathie en dehors du fascia para rectal
car le curage ganglionnaire n’est pas systématique.
Drainage des cancers du rectum
• Cancer du rectum avec plusieurs ganglions mésorectaux
(flèches blanches) dont un suspect (flèche jaune) de par sa
taille, ses contours irréguliers, son signal inhomogène.
Coupe IRM coronale en séquence pondérée T2
Classification TNM du rectum
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DU PANCRÉAS
•
•
•
•
•
Le drainage lymphatique du pancréas est fonction de sa vascularisation:
– vascularisation céphalique commune au duodénum,
– vascularisation corporéo-caudale commune à la rate
Le drainage de la tête pancréatique se fait vers :
– les nœuds pancréatico-duodenaux
– les nœuds hépatiques communs
– et les nœuds mésentériques supérieurs
Le drainage du corps et de la queue se fait vers :
– le hile splénique
– ou le long de l’artère splénique
Les ganglions situés prés de l’origine du tronc cœliaque et de l’artère
mésentérique supérieur ou de la région interaortico-cave assurent le
drainage de l’ensemble du pancréas
La TDM reste aujourd’hui de sensibilité et de spécificité médiocre pour le
diagnostic de l’envahissement ganglionnaire :
– Les ganglions envahis sont souvent infra centimétriques
– De simples ganglions réactionnels inflammatoires sont souvent supra
centimétriques
Drainage du cancer du pancréas
Gg pancré
pancréaticoatico-duodé
duodénal
Gg du pé
pédicule hé
hépatique
Gg hépatique commun
Gg mésenté
sentérique
supé
supérieur
Gg splé
splénique proximaux
artè
artère splé
splénique
artè
artère hé
hépatique commune
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DES CANCERS DU REIN (1)
• Critères de diagnostic d’une adénopathie métastatique
de cancer du rein :
– Le critère habituel utilisé pour juger d’une atteinte ganglionnaire au
scanner (petit axe du ganglion supérieur à 10 mm) est insuffisant :
• Ce critère est responsable de faux négatifs
• Et d’un important nombre de faux positifs, le plus souvent par
hypertrophies ganglionnaires d'origine inflammatoire en réaction
à des phénomènes de nécrose ou de thrombose vasculaire au
sein de la tumeur
– On utilise souvent la prise de contraste du ganglion pour
différentier l’atteinte réactionnelle d’une atteinte métastatique. En
effet les ganglions métastatiques ont tendance à prendre plus
intensément le contraste en particulier lorsque la tumeur primitive
est hyper vasculaire.
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DES CANCERS DU REIN (2)
•
La classification « N » du TNM ne concerne que les ganglions régionaux, la
latéralité n’intervient pas.
– N0 : Absence d’atteinte ganglionnaire,
– N1 : Un ganglion régional unique
– N2 : Ganglions régionaux multiples.
•
Voie de dissémination ganglionnaire des tumeurs rénales :
– Typiquement elles dépendent du rein atteint. C’est la notion de « ganglions
sentinelles » :
• Rein droit:
– hilaire ( territoire ganglionnaire régional le plus fréquemment impliqué )
– Rétro péritoine médian: latéro, rétro et pré cave, interaortico-cave
• Rein gauche :
– Hilaire ( territoire ganglionnaire régional le plus fréquemment impliqué )
– Latéro-aortique gauche ,pré et rétro aortiques
– En fait cette notion de « ganglions sentinelles » n’est pas constante :
• L’atteinte ganglionnaire peut être retrouvée dans tous les sites rétro-péritonéaux.
• Il existe des métastases ganglionnaires médiastinales et hilaires sans relais
rétropéritonéal
• Une adénopathie supra-claviculaire gauche est parfois la première région
atteinte
L. Brunereau,
Brunereau, Bilan d’
d’extension en cancé
cancérologie urologique JFR 2006
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DES CANCERS DU REIN : POINTS CLÉS (3)
• Une atteinte ganglionnaire grève le pronostic des tumeurs rénales :
5 a 30% de survie à 5 ans dans les stades N1
– Les atteintes ganglionnaires peuvent être synchrones et représentent
un facteur prédictif important pour la survenue de métastases à
distance .
– Elles constituent parfois un mode de récidive loco-régionale .
• Implications thérapeutiques :
– Aujourd’hui le traitement consiste le plus souvent en une néphrectomie radicale ;
– La lymphadenectomie rétro-peritonéale est souvent justifiée même sans adénopathie
visible au TDM (10% d’adénopathies envahies avec TDM normale) :
– sur tumeur droite: para cave et inter-aorticocave
– Sur tumeur gauche : latéro et rétro aortique
– Si le chirurgien décide de faire une lymphadénectomie, la détection de l’atteinte
ganglionnaire est importante en particulier en région rétro cave car il faut soulever la
veine cave pour les mettre en évidence ce qui nécessite de sectionner et ligaturer
quelques veines lombaires.
EXTENSION GANGLIONNAIRE HABITUELLE
DES CANCERS PELVIENS
Type d’extension
Description
Localisation
de la tumeur primitive
Extension inguinale
superficielle
• Drainage vers ganglion sentinelle à la jonction saphénofémorale
• puis extension vers gg inguinaux profond et gg iliaques
externes
Vulve, pénis,
partie inférieure du vagin,
bas rectum, anus
Extension pelvienne
antérieure
• Suit le trajet de l’artère ombilicale thrombosée
• vers les gg à l’origine des vaisseaux hypogastriques, le
plus souvent identifié comme hypogastrique
Paroi antérieure de la
vessie
Extension pelvienne
latérale
• Drainage vers la chaîne interne du groupe iliaque externe
• Puis extension vers chaîne moyenne et latérale du groupe
iliaque externe
• Puis vers gg iliaques communs et para aortique
Vessie, prostate,
haut vagin, col, utérus,
ovaire, rectum
Extension pelvienne
hypogastrique
• Le long des branches viscérales des vaisseaux
hypogastriques
• Vers les gg jonctionnels et les gg iliaques communs
La plupart des organes
pelviens
Extension pelvienne
présacrée
• Plexus lymphatiques en avant du sacrum et du coccyx,
via les lymphatiques perirectaux, le long du ligament
utérosacré, ou par extension directe
• Vers chaine moyenne des gg iliaques communs
• Et vers chaine interne des gg iliaques communs (gg du
promontoire)
Extension paraaortique
• Extension shuntant les gg pelviens
• Suit les VX gonadiques vers les gg paraaortique ou
paracave, là où la veine gonadique rejoint la veine rénale
(à gauche), ou la veine cave inférieure (à droite) (niveau L2)
• Puis extension paraaortique supérieure ou inférieure
Prostate, col, rectum
Ovaire, testicule
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DES CANCERS DE VESSIE
•
En général il s’agit d’un carcinome urothélial à cellules transitionnelles,
avec une propension de tumeurs associées synchrones et métachrones
de la vessie et des voies urinaires supérieures. Des tumeurs de la
vessie multifocales peuvent survenir jusqu’à 30 à 40 % des cas.
•
Les ganglions atteints de façon préférentielle mais non systématiques
(ganglions sentinelles) sont iliaques externes sous veineux.
•
Le type de lymphadénectomie réalisée dans ces cancers est discuté.
– On admet le plus souvent l’inclusion des chaines iliaques communes et
éventuellement présacrées
– La limite supérieure de la dissection est controversée. Elle pourrait inclure
les chaines para-aortiques distales et péricave chez des patients
sélectionnés par l’imagerie pré opératoire
La classification AJCC – UICC
des cancers de la vessie
•
•
•
•
•
•
•
Tis Carcinome in situ.
Ta Carcinome papillaire non infiltrant.
T1 Tumeur envahissant le chorion mais
respectant la musculeuse.
T2 Tumeur envahissant le muscle.
– T2a Musculeuse superficielle.
– T2b Musculeuse profonde.
T3 Tumeur envahissant la graisse
périvésicale.
– T3a Envahissement microscopique.
– T3b Envahissement macroscopique.
T4 Tumeur envahissant la prostate, le
rectum, l’utérus, le vagin, la paroi
pelvienne ou abdominale.
– T4a Envahissement de la prostate, de
l’utérus, du vagin ou durectum.
– T4b Envahissement des parois
pelviennes ou abdominales.
•
•
•
•
Nx Etat des ganglions inconnu.
N0 Ganglions régionaux indemnes.
N1
– 1 ganglion homolatéral < 2 cm, dans la
+ grande dimension
N2
– 1 ganglion de 2 à 5 cm dans la +
grande dimension
–
multiples ganglions tous < à 5cm.
dans la + grande dimension
•
N3
– Un ou plusieurs ganglions > à 5 cm
dans la + grande dimension
•
•
M0 Pas de métastase viscérale.
M1 Métastase viscérale.
• Tumeurs superficielles < pT2
• Tumeurs infiltrantes > ou = à pT2.
Un patient N+ est à un stade localement avancé identique à un T4b
Diagnostic des adénopathies
métastatiques d’un cancer de vessie
•
Les critères de taille sont identiques à ceux déjà décrit dans les cancers
pelviens.
•
Les performances du scanner mutibarrettes et de l’IRM avec injection de
gadolinium sont équivalentes pour l’exploration ganglionnaire. Elles sont
mises en défaut par les métastases ganglionnaires au sein d’un ganglion
restant de taille normale.
•
Le PET scan n’est pas vraiment plus performant ici compte tenu de
l’accumulation urinaire du FDG et de la faible avidité du cancer de vessie
au FDG.
•
La détection des adénopathies s’est nettement améliorée en IRM grâce
à l’injection de particules de fer (« SPIO » Ferumoxtran ). Cette méthode
à permis d’obtenir une sensibilité de 96 %, une spécificité de 95 % et une
valeur prédictive négative de 98 %.*
•
En pratique courante cependant le bilan de l’extension ganglionnaire
reste du domaine du scanner. L’IRM est utilisée dans le cadre d’un bilan
d’opérabilité pour les tumeurs T3 et T4 **.
*Desermo et coll,
coll, radiology 2004; 233: 449449-456
**L. Brunereau,
,
Bilan
d’
’
extension
en
cancé
Brunereau
d
cancérologie urologique JFR 2006
EXTENSION GANGLIONNAIRE DES
CANCERS DU COL UTÉRIN (1)
•
•
•
•
•
Elle n’est pas prise en compte dans la stadification FIGO
La classification TNM est N0 ou N1 en fonction de la présence d’adénopathies.
Elle a un grand intérêt pronostique.
Elle se fait en règle d’abord dans les ganglions sous veineux de la chaîne
iliaque externe, puis iliaques primitifs, puis lombo-aortique.
Il est exceptionnel de voir une atteinte lombo-aortique ou iliaque primitive sans
atteinte iliaque externe. Les curages étendus sont donc inutiles en l’absence
d’atteinte iliaque externe.
Voie latérale
Voie hypogastrique
Noeuds de la chaîne médiale
iliaque externe
↓
Nœuds de la chaine moyenne et
externe iliaque externe
↓
Nœuds iliaques communs et para
aortiques
Le long des vaisseaux iliaques
internes
↓
Nœuds jonctionnels ( entre
vaisseaux iliaques interne et
externe)
↓
Nœuds iliaques communs et para
aortiques
Voie présacrée
Le long du ligament utéro sacré
↓
Plexus lymphatiques en avant du
sacrum et du coccyx
↓
Nœuds de la chaine moyenne et
médiale iliaque commune
Les 3 voies de dissémination ganglionnaire
Pannu HK, Corl FM, Fishman EK. CT evaluation of cervical cancer : a spectrum of disease.
disease. Radiographics 2001; 21:115521:1155-1168.
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DES CANCERS DU COL UTERIN (2)
• La taille limite supérieure des ganglions est de :
– 7 mm pour les ganglions iliaques internes,
– de 9 mm pour les ganglions iliaques communs
– et de 10 mm pour les ganglions iliaques externes1.
• La présence d’une nécrose centrale donne une valeur
prédictive positive de 100% de malignité.
• La sensibilité du scanner est estimée de 65 à 80%.2
1. Vinnicombe SJ et coll. Normal pelvic lymph nodes : evaluation with CT after bipedal lymphangiography.
lymphangiography. Radiolgy 1995;
194:349194:349-355.
2. Schoeidler et coll. Radiological evaluation of lymph node metastases with cervical cancer : a metaanalysis.
metaanalysis. JAMA 1997;
278:10961101.
278:1096
Drainage des cancers du col utérin
Artè
Artère iliaque externe
Artè
Artère iliaque externe
Veine iliaque externe
Veine iliaque externe
Gg sous veineux
Tumeur du col uterin
Tumeur du col uté
utérin
Gg sous veineux
Gg sous veineux (obturateur)
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DES CANCERS DE L’ENDOMÈTRE
• Le pronostic est conditionné par l’extension
ganglionnaire, elle-même corrélée à l’envahissement
en profondeur du myomètre.
– En l’absence d’extension au muscle : les métastases
ganglionnaires sont retrouvées dans 3%.
– En cas d’extension profonde, elles sont retrouvées dans 40%.
• Les relais ganglionnaires sont identiques à ceux du
col.
Drainage des cancers de l’endomètre
Gg du promontoire)
Gg du promontoire
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DU TESTICULE (1)
•
Rappel : Les tumeurs primitives du testicule se divisent en trois grandes
familles selon leur structure d'origine
– Les tumeurs germinales issues de l'épithélium séminal et qui correspondent de
85 à 95 % des tumeurs du testicule (Tumeurs séminomateuses ,Tumeurs non
séminomateuses , Carcinome embryonnaire, Tumeur vitelline ,Choriocarcinome,
Tératomes, Tumeurs composites, Gonadoblastome)
– Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique : tumeurs à
cellules de Leydig ; tumeurs à cellules de Sertoli ; tumeurs de la granulosa ;
tumeurs du rete testis.
– Les tumeurs des enveloppes.
– Tumeurs secondaires métastatiques :en particulier adénocarcinome (bronche,
rein, digestif +++)
– Lymphomes.
•
Points particuliers du drainage en fonction du type histologique :
– Le séminome a une diffusion essentiellement lymphatique,
– Le séminome cicatriciel : C’est une forme particulière de tumeur du testicule
dont la régression spontanée va se traduire par une cicatrice fibreuse parfois
calcifiée. Les métastases ganglionnaires de ces tumeurs vont pouvoir évoluer
pour leur propre compte et prendre toutes les formes histologiques des tumeurs
germinales, même si classiquement la tumeur primitive est un séminome
– Le choriocarcinome a une tendance très précoce à la dissémination qui est
plutôt hématogène.
– Les autres tumeurs germinales non séminomateuses ont surtout une diffusion
lymphatique.
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DU TESTICULE (2)
• Classification « N » du TNM :
–
–
–
–
N0 : absence d’adénopathie régionale
N1 : adénopathie régionale < 2 cm unique ou multiple
N2 : adénopathie régionale de 2 à 5 cm unique ou multiple
N3 : adénopathie régionale > à 5 cm unique ou multiple
• Le seuil de taille d'un ganglion normal est fixé à 1 cm dans
son petit axe au niveau du rétropéritoine médian. En
utilisant cette valeur seuil de 1 cm, la spécificité varie
suivant les séries entre 80 et 100 % mais, avec une
sensibilité médiocre et avec des taux de faux négatifs
compris entre 22 à 44 % .
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DU TESTICULE (3)
•
•
Elle suit le pédicule spermatique, la veine gonadique, et se draine, au niveau de L2,
à droite directement dans la veine cave inférieure et à gauche dans la veine rénale
gauche.
On décrit ainsi des relais primitifs ou « ganglions sentinelles »
–
–
À droite,
• Le relais ganglionnaire primitif est rétropéritoneal, inter aortico-cave au niveau de L2.
• Plus rarement, les ganglions sont précaves voire latéro-caves droits
À gauche,
• les premiers relais ganglionnaires sont toujours rétro-péritonéaux, latéro-aortique dans une
région comprise entre l'uretère gauche en dehors, la veine rénale en haut et l'origine de
l'artère mésentérique inférieure en bas .
• On peut retrouver un ganglion pré-aortique mais théoriquement pas de ganglion pré ou
para cave.
•
L’ extension dans ces ganglions sentinelles est surtout respectée dans les tumeurs
germinales.
•
À partir de ces relais primitifs ou sentinelles, la diffusion va pouvoir se faire le long
du rétropéritoine vers le bas ou vers le haut.
•
Cas particuliers :
–
–
–
–
Un envahissement direct par contiguïté du tube digestif peut se voir.
Une extension épididymaire initiale peut expliquer la présence de métastases ganglionnaires
initiales au niveau iliaque.
Un antécédent de chirurgie avec abord scrotal ou inguinal peut entraîner un envahissement initial
des ganglions inguinaux.
Dans 2 % des cas, ce sont des métastases ganglionnaires rétropéritonéales symptomatiques qui
viennent révéler une tumeur testiculaire non palpable.
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DU TESTICULE :
IMPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES (4)
•
Le curage ganglionnaire rétro-péritonéal extensif, bilatéral,
responsable d'une morbidité importante, n'est plus actuellement
pratiqué en cas de négativité de l'examen tomodensitométrique.
(Ce curage était indiqué à la fois dans un but diagnostic de
stadification et thérapeutique).
•
Les curages ganglionnaires, réalisés actuellement dans un but de
stadification, sont unilatéraux.
On a montré que l’extension ganglionnaire des tumeurs du
testicule droit peuvent croiser la ligne médiane, alors que ceci est
inhabituel pour les tumeurs du testicule gauche.
•
Drainage du testicule
Gg pré
pré cave
Gg rétro cave
Vertè
Vertèbre L2
Gg interinter-aortico cave
Veine ré
rénale droite
Gg interaortico cave
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DE LA PROSTATE
• Classification « N » du TNM :
– Nx : ganglions régionaux non évalués
– N0 : absence de métastase ganglionnaire régionale
– N1 : atteinte ganglionnaire régionale
• Ganglion sentinelle préférentiel mais non
systématique : Chaîne iliaque externe sous veineuse.
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DE L’OVAIRE
•
Les ovaires ont 3 voies de drainage lymphatique :
– La principale, similaire à celle du testicule, suit les veines ovariennes
jusqu’au chaines para-aortiques et para-cave au niveau du hile rénal. Cette
zone constitue la localisation préférentielle des adénopathies.
– La seconde passe à travers le ligament large vers les ganglions du pelvis :
iliaques externe, hypogastriques et la chaine obturatrice
– La troisième le long du ligament rond vers la chaine inguinale.
•
En général la dissémination péritonéale prédomine sur l’extension ganglionnaire
dans ces cancers.
•
On trouve parfois une atteinte ganglionnaire prédominante sur l’atteinte
péritonéale dans les cas d’adénocarcinomes ou de dysgerminomes très peu
différenciés.
•
Des adénopathies rétro-péritonéales sont rapportées dans 27 à 44% des
cancers stade 3.
•
Plus rarement on retrouve une atteinte ganglionnaire thoracique : en particulier
chaine para-cardiaque (= cardio-phrénique) (> 5mm) ou médiastinaux, toujours
de très mauvais pronostic.
EXTENSION GANGLIONNAIRE
DU CANCER DE L’OVAIRE (2)
Reseau oncolor
Impact
sur la stratégie thérapeutique
Impact sur la stadification
LYMPHOMES
•
•
•
•
•
•
•
•
Les lymphomes donnent fréquemment des adénopathies rétropéritonéales, au
niveau thoracique et superficielles. Elle donne également de façon non rare des
adénopathies mésentériques périphérique ou centrales dans sa racine ou les
deux.
Petites au début elle peuvent devenir coalescente et former une véritable masse
qui va se développer autour des structures avoisinantes comme les vaisseaux ou
le digestif en donnant un effet de masse (« signe du sandwich ». Les vaisseaux
restent en règle perméables et non envahis.
Leur densité est proche des muscles et elles se rehaussent de façon homogène
après injection de produit de contraste. Une forte prise de contraste évoque une
maladie de Castelman.
La nécrose est par contre rare dans les lymphomes non traités (moins de 10 %).
Les calcifications ganglionnaires sont également rares avant traitement (< 1 %).
Les adénopathies mésentériques ne sont pas toujours associée avec un
lymphome digestif du grêle ou du colon.
La persistance d’adénopathies chez un patient traité de lymphome n’est pas
synonyme de persistance de la maladie. Il peut en effet ne représenter que de la
fibrose tumorale résiduelle.
Un PET scanner négatif dans les maladies de Hodgkin et les lymphomes non
Hodgkinien de haut grade a une excellente valeur prédictive négative. Il existe
également des cas de faux positifs au PET scan liée à la présence de fibrose
inflammatoire.
ATLAS SCANOGRAPHIQUE
• Coupes axiales abdomino-pelviennes étagées de
haut en bas chez un patient atteint d’une forme
grave de LLC.
Ganglion du ligament gastrogastro-hépatique
Veine gastrique gauche
Pilier du diaphragme
Adé
Adénopathie rétrocrurale
Ganglion de la grande courbure gastrique
Adp du pé
pédicule (hile) hé
hépatique
chaî
chaîne pancré
pancréaticoaticosplé
splénique
Chaî
Chaîne coeliaque
adé
adénopathie rétrocrurale
chaî
chaîne pancré
pancréaticoatico-splé
splénique
ganglions mé
mésocoliques transverse
(intermé
(intermédiaires)
adp hépatique commun
pancré
pancréas
adp du ligament hépatopato-duodé
duodénal
(pé
(pédicule hé
hépatique)
adp pré
pré-cave
adp du hile splé
splénique
(chaî
(chaîne périsplé
risplénique)
nique)
adp coeliaque
adp pancré
pancréaticoatico-splé
splénique
adp
infrapylorique
adp pancré
pancréaticoaticoduodé
duodénaux supé
supérieurs
pancré
pancréas
adp du pé
pédicule hé
hépatique
adp pré
pré-cave
Surré
Surrénale droite
adp rétrotro-cave
Ganglion dans le
ligament gastrocolique
Chaî
Chaîne
splé
splénique
Veine gastrogastro-épiploï
piploïque
Adp infrainfra-pylorique
pancré
pancréas
adp pré
pré-cave
Tronc
coeliaque
Ganglion du ligament gastrocolique
veine gastrogastro-épiploï
piploïque
adp mésenté
sentérique supé
supérieur
artè
artère mé
mésenté
sentérique supé
supérieure
pancré
pancréas
Veine ré
rénale gauche
adp laté
latéroro-aortiques gauches
adp interaorticointeraortico-cave
Veine colique moyenne
Ganglion mé
mésocolique moyen
Ganglion mé
mésenté
sentérique supé
supérieur
Colon gauche
Angle droit
Ganglion mésoso-colique
gauche
Veine colique droite
Tête du
pancré
pancréas
Ganglions ré
rétropé
tropéritoné
ritonéaux
Ganglions paracoliques
VMS
Ganglions mé
mésenté
sentériques
Angle de treitz
passant dans l’ espace
paraduodé
paraduodénal gauche,
limité
limité entre veine mé
mésenté
sentérique
infé
inférieure et supé
supérieure
Veine mé
mésenté
sentérique
infé
inférieure
Ganglion hilaire du
rein gauche
Ganglion interinter-aortico cave
adp mésenté
sentériques
adp parapara- coliques
Anse grêle
adp ilé
iléocoliques
Ganglion pré
pré-aortique
adp laté
latéro aortique
adp rétroaortiques
veine ilé
iléocolique
Adp laté
latéro cave
adp pré
pré cave
Ganglions mé
mésenté
sentériques
Gg du mé
mésocolon
descendant
Branche veineuse
ilé
iléocolique
Artè
Artère mé
mésenté
sentérique
infé
inférieure
Ganglions iliaque
primitif
Veine gonadique
Ganglions mé
mésenté
sentériques pé
périphé
riphériques
Ganglion mé
mésenté
sentérique infé
inférieur
Veine mé
mésenté
sentérique
infé
inférieure
Branche veineuse
mésenté
sentérique supé
supérieure
Ganglion mé
mésocolique
descendant
Ganglion iliaque commun
Veines iliaques primitives
Ganglions mé
mésenté
sentériques pé
périphé
riphériques
Ganglion mé
mésocolique
descendant
Chaî
Chaîne iliaque commune
laté
latérale
Veines iliaques communes
Ganglions du mé
mésocolon sigmoï
sigmoïde
Division
veine
iliaque
interne G
Veine
iliaque
interne D
Ganglions du promontoire
Chaine iliaque externe moyenne
Chaine iliaque externe laté
latérale
Artè
Artère iliaque externe
Veine iliaque externe
Veine iliaque externe
Chaine iliaque interne
chaine soussous-veineuse
adp pré
présacré
sacrés
Veine ilaque
externe
V iliaque
externe
Chaine iliaque interne anterieur
Groupe sous veineux
Veine hypogastrique
Arté
Artére hypogastrique
Ganglions sacré
sacrés
Artè
Artère iliaque externe
Veine iliaque externe
Ganglion de Leveuf
(Ganglion obturateur
Chaine iliaque externe
sous veineuse)
Émergence de l’l’artè
artère épigastrique
marquant la fin de l’l’artè
artère iliaque externe
Chaine iliaque externe moyenne
Artè
Artère iliaque externe
Veine iliaque externe
Ganglion obturateur
Gg inguinaux
CONCLUSION
• Le scanner multibarrettes améliore l'exploration ganglionnaire
abdomino-pelvienne grâce :
– aux possibilités de défilement dynamique de coupes fines sur
console dédiée
– aux reformatages multiplanaires,
– à la très bonne reconnaissance des structures vasculaires.
• L'acquisition hélicoïdale ne doit pas être lancée trop tôt après le bolus
iodé pour éviter un rehaussement purement artériel gênant
l'identification des lymphonoeuds.
• La connaissance des voies d'extension ganglionnaire des néoplasies
améliore leur mise en évidence et le diagnostic de récidive.
• La taille et l'aspect des lymphonoeuds orientent le diagnostic
étiologique mais ne sont pas spécifiques.
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