CONT — 198 — CONTUSA BASTARDA. En Portugal, la Maroute. CONULE (Bnm.). Synonyme de CONOSTOMUJI. CONULEUM (A. Rien., Elœagn., 391, t. 25). Synonyme de SiparunaAvBL. (Monimiacées). M. Decaisne conserve encore à tort, de nos jours, ce genre parmi les Eléagnées. CONVALLARIA ( D E S F . , in AÌIÌI. Mus., I X , 54). Genre de Lilia- cées, qu'on a pris pour type du groupe des Convallariées. Ses fleurs, régulières et hermaphrodites, ont un périanthe coloré, court, campanule, à six divisions petites et réfléchies, six étamines subhypogynes, incluses, à filets subulés et à anthères dorsi fixes, introrses et biloculaires. L'ovaire, sessile, libre et atténué en un style simple, tronqué à son extrémité stigmatifère, est à 3 loges, contenant chacune 2-4 ovules anatropes. Le fruit est une baie globuleuse, à 3 loges ou moins par inégalité de développement. Les graines, généralement peu nombreuses, globuleuses ou anguleuses, renferment, sous leurs téguments assez minces, un Convallaria. gros albumen, à l'extrémité duquel est logé un Fleur, coupe longi petit embryon. On n'en connaît qu'une espèce luilinale. (C. maialis L.), répandue dans toute l'Europe, moins le Portugal, ainsi que dans les régions septentrionales de l'Asie et de l'Amérique. C'est le Lilium convallium de l'Écriture sainte, le Muguet de mai, très abondant sur les marchés de Paris, où on le recherche à cause du parfum suave de ses fleurs. Herbe vivace, à rhizome court, légèrement oblique, d'où naissent inférieurement de nombreuses racines adventives, et supérieurement deux feuilles pétiolées, elliptiques-oblongues et glabres, entre lesquelles se trouve une hampe simple, terminée par une grappe de fleurs blanches et unilatérales. Ces fleurs servent à préparer une poudre sternutatole. On en retirait autrefois par distillation une eau calmante et antispasmodique, connue sous le nom A eau d'or. La substance chimique appelée convallar ine (voy. W U R T Z , Dict. de chimie, I , 973) se retire d'une plante voisine, le Sceau-de-Salomon (Polygonatum vulgare D E S F . — Convallaria Polygonatum L.). (Voy. K . , Enum., V , 130.) [T.] 1 C O N V A L L A R I A (Тшв., in Pers. Synops., I, 373). Synonyme de Streptopus. (Voy. K . , Enum., V, 130.) C O N V A L L A R I A ( V E L L . , FI. flum., Ili, t. 159). Synonyme (?) de Dicliorisandra MIK. CONVALLARIACEÌE (LINK, Haiidb., I, 184). Sous-ordre des Liliacées, comprenant les genres Convallaria, Polygonatum, Maianthemum, Smilacina, Dianella, Streptopus. C O N V A L L A R I A (ENDL., Gen., 157). Tribu des Smilacées, ca- ractérisée par des fleurs à styles connés. C O N V A L L A R L E (REICHB., Handb., 153). Subdivision des Smilacinées (Liliacées). CONVALLARIEÌE ( E N D L . , Geii., 154; Suppl. I , 1358). Tribu des Smilacées, comprenant les genres Drymophila, Streptopus, Polygonatum, Convallaria, Smilacina, Smilax, Ripogonum, Luzuriaga, Callixene, Ruscus etProsartes. c o N V A L L A R i N i E (REICHB., Fl. exe, 99). Division des Sarmentacées, comprenant les genres Convallaria et Streptopus. C O N V A L L A R I T E S ( A D . B R . , in Ann. se. liai., sér. 1, XV, 454; Рлойг.,128). Genre établi pour des empreintes de feuilles linéaires, rectinerves et insérées en verticille sur des tiges droites ou courbées. On les rencontre dans le grès bigarré. [T.] CONVALLIUM (REICHB., in Moessl. Handb., I , 566; Fl. exe, 100). Section du genre Convallaria ADANS. CONVECIBEA ( M . A B C , in Flora [1864], 530; in ВС. Prodr., XV, p. I I , 897). Section du genre Conceveiba A U B L . , à fleurs mâles à disque bien développé, à étamines toutes fertiles et déhiscentes par des fentes introrses. [T.] CONVERGENT (convergens). Organe qui se dirige, s'incline vers un autre. Le mot connivens a, dans certains cas, la même signification. On dit des nervures des feuilles : nervis convergenlibus ou nervis conuiventibus. [ L . J CONVERGENTI-NERVIS, CONVERGENTI-NERVOSUS. Se dit d'une feuille à nervures qui se rapprochent les unes des autres vers les bords du limbe et vers son sommet. CONY CONVERGI-NERVIUS. Feuilles dont les nervures arquées se rencontrent vers le sommet. CONVOLUTÉ (convolutus). Roulé en cornet. On nomnïe feuilles ou folioles florales convolutées celles qui ont une préfoliation convolutive ou une préfloraison convolutive. CONVOLUTIF (convolutivus). De Candolle nommait préfloraison convolutive une variété de préfloraison contournée ou tordue dans laquelle les folioles, étant très larges, s'enveloppent presque entièrement l'une l'autre et parviennent jusqu'au centre de la fleur, où elles se tordent autour de l'axe idéal de la fleur : le Matthiola annua en offre un exemple (voy. CONTOURNÉ). On nomme préfoliation convolutive celle dans laquelle les feuilles, dans le bourgeon, s'enroulent en cornet, comme on le voit chez l'Abricotier, le Bananier, etc. (voy. PRÉFOLIATION). [L.] C O N V O L V O L U S . — Voy. CONVOLVULUS. C O N V O L V U L A C É E S (Convolvulaceœ V E N T . , Tabl., II, 394). Fa- mille de plantes dicotylédones, gamopétales et hypogynes. Les fleurs y sont régulières et hermaphrodites ou très rarement polygames par avortement, avec un réceptacle convexe. Leur calice, rarement gamosépale, présente habituellement cinq sépales en préfloraisonquinconciale. Tantôt égaux, tantôt inégaux, ils sont souvent persistants et même quelquefois accrescents autour du fruit. La corolle est régulière, gamopétale, hypogyne , tubulcuse, campanulée ou infundibuliforme, hypocratérimorphe ou rotacée, à limbe entier, plissé ou quinquélobé et disposé dans le bouton en préfloraison souvent tordue, quelquefois quinconciale ; elle se contourne habituellement sur elle-même après la floraison. L'androcée se compose de cinq étamines insérées sur le tube de la corolle, alternesavecseslobes, incluses ou exsertes. Leurs filets, égaux ou inégaux, quelquefois dilatés à la base, glabres ou pubescents, parfois munis d'appendices, supportent, à leur sommet aminci, des anthères biloculaires, introrses et déhiscentes par deux fentes longitudinales. Après la floraison, les étamines, qui sont habituellement blanches, quelquefois bleues ou violettes, rarement jaunes, se roulent ordinairement en spirale. Leur pollen a les grains sphériques ou anguleux. Le gynécée se compose d'un ovaire, souvent entouré à la base d'un disConvolvulacées. — Hameau, Fleur. que hypogyne et surmonté d'un ou deux (rarement trois) styles, stigmatifères à leur extrémité simple, aiguë, bifide, globuleuse, capitée ou lobée. Cet ovaire est ordinairement à deux (plus rarement trois à cinq) loges, l'une antérieure, l'autre postérieure. Chacune d'elles renferme généralement deux (quelquefois un a quatre) ovules collatéraux, dressés, anatropes, avec le micropyle en bas et en dehors. Quelquefois les loges sont incomplètes, et l'ovaire paraît